Ce qui m'aide
- Laisser la maison en bazar.... tant pis si c'est pas tiptop. je préfère des enfants qui ont leur dose dans une maison souk que des enfants pas zens dans une maison nickel.
-me dire que c'est quand ils sont le moins "aimables" que mes enfants ont le plus besoin d'amour....
-les laisser pleurer tout leur saoul (dans mes bras). parfois on va dehors au calme, on a la place, pour faire ca.
-prendre le bébé en porte-bébé dans mon dos pour avoir mes bras libres pour les grands.
-demander de l'aide quand j'ai besoin, faire rentrer mon mari plus tôt...
-pas faire trop de trucs qui stressent les enfants (être prêts a telle heure, sortir, faire plusieurs courses, être à cheval sur des trucs complètement arbitraires et pas adaptés à eux)
-quand je suis avec un enfant j'essaie d’être réellement présente à lui... mentalement je veux dire, pas simplement physiquement. je me suis rendu compte que très souvent ils se calmaient très vite quand j'étais *vraiment* là, connectée à eux. les enfants sentent si on est ailleurs en pensées, ils sont extrêmement sensibles. si on lutte, si ca nous pèse, ils sentent la tension....la qualité de la présence compte énormément.
-faire beaucoup/souvent de petits câlins. c'est comme pour les tétées à la demande des petits.... les grands ont besoins de nombreux « ravitaillements affectifs » au cours de la journée.
-être bien nourrie et bien oxygénée et bien reposée. la fatigue est notre ennemie numéro 1!
-faire participer les grands le plus possible en général...quand bébé pleure, se fait mal... (chercher des idées, des solutions ensemble, faire des caresses, faire un checkup, aller chercher l'arnica...) leur expliquer ce que le bébé est en train d'apprendre et pourquoi il faut l'aider/le protéger.... ça les valorise, ça les "entraîne" à prendre de bons réflexes, ils se sentent moins impuissants/inutiles.... la complicité ça se construit aussi... il faut veiller à ça. je dis souvent que je protège mon bébé de mon fils comme je protège mon fils de ma fille et inversement car c'est mon rôle de veiller à ce que mes enfants soient heureux, grandissent bien... si on est menacé ou agressé ou blessé ou qu'on est triste, enervé, qu'on fait la bagarre.... on n'est pas heureux. alors on cherche des solutions.... entre mon fils et mon bébé c'est un peu dur mais il suffit souvent de retirer le bébé de l'espace vital de son frère ou de proposer un câlin au plus grand ET d'être REELLEMENT présente à lui pour que ça s'arrange.
Récemment mon premier fils a été malade pour la première fois de sa vie... il avait de la fièvre, se plaignait des oreilles, disait avoir froid, n'arrivait pas à dormir, bref, on était un peu stressés et inquiets et aussi fatigués car il pleurait beaucoup, était inconsolable et ne pouvait se reposer. on n'était pas chez nous..... sa sœur tournait en rond, faisait du bruit, se levait, parlait, bougeait..... on lui disait de se tenir tranquille, et plus on l'écartait (pour pas en avoir 2 énervé à gérer plus un bébé dans les pattes) et plus c'était *&#$argh... il a suffit de lui proposer de rester près de son frère et de lui demander si elle pensait pouvoir faire quelque chose pour lui et elle a dit "je peux lui faire de la magie" je ne sais pas si ce sont ses dons de magnétiseuse ou quoi mais il y a eu connexion entre les deux, elle était parfaitement calme et après sa "passe", elle est allée se coucher et tous 2 se sont endormis d'un profond sommeil.
Magie ou pas c'est pas la question, je crois que c'est très important de faire participer les enfants à la recherche de solutions et faire en sorte qu'un lien d'attachement se crée *aussi* entre eux. je crois qu'on n' y pense pas assez.
-me dire que c'est quand ils sont le moins "aimables" que mes enfants ont le plus besoin d'amour....
-les laisser pleurer tout leur saoul (dans mes bras). parfois on va dehors au calme, on a la place, pour faire ca.
-prendre le bébé en porte-bébé dans mon dos pour avoir mes bras libres pour les grands.
-demander de l'aide quand j'ai besoin, faire rentrer mon mari plus tôt...
-pas faire trop de trucs qui stressent les enfants (être prêts a telle heure, sortir, faire plusieurs courses, être à cheval sur des trucs complètement arbitraires et pas adaptés à eux)
-quand je suis avec un enfant j'essaie d’être réellement présente à lui... mentalement je veux dire, pas simplement physiquement. je me suis rendu compte que très souvent ils se calmaient très vite quand j'étais *vraiment* là, connectée à eux. les enfants sentent si on est ailleurs en pensées, ils sont extrêmement sensibles. si on lutte, si ca nous pèse, ils sentent la tension....la qualité de la présence compte énormément.
-faire beaucoup/souvent de petits câlins. c'est comme pour les tétées à la demande des petits.... les grands ont besoins de nombreux « ravitaillements affectifs » au cours de la journée.
-être bien nourrie et bien oxygénée et bien reposée. la fatigue est notre ennemie numéro 1!
-faire participer les grands le plus possible en général...quand bébé pleure, se fait mal... (chercher des idées, des solutions ensemble, faire des caresses, faire un checkup, aller chercher l'arnica...) leur expliquer ce que le bébé est en train d'apprendre et pourquoi il faut l'aider/le protéger.... ça les valorise, ça les "entraîne" à prendre de bons réflexes, ils se sentent moins impuissants/inutiles.... la complicité ça se construit aussi... il faut veiller à ça. je dis souvent que je protège mon bébé de mon fils comme je protège mon fils de ma fille et inversement car c'est mon rôle de veiller à ce que mes enfants soient heureux, grandissent bien... si on est menacé ou agressé ou blessé ou qu'on est triste, enervé, qu'on fait la bagarre.... on n'est pas heureux. alors on cherche des solutions.... entre mon fils et mon bébé c'est un peu dur mais il suffit souvent de retirer le bébé de l'espace vital de son frère ou de proposer un câlin au plus grand ET d'être REELLEMENT présente à lui pour que ça s'arrange.
Récemment mon premier fils a été malade pour la première fois de sa vie... il avait de la fièvre, se plaignait des oreilles, disait avoir froid, n'arrivait pas à dormir, bref, on était un peu stressés et inquiets et aussi fatigués car il pleurait beaucoup, était inconsolable et ne pouvait se reposer. on n'était pas chez nous..... sa sœur tournait en rond, faisait du bruit, se levait, parlait, bougeait..... on lui disait de se tenir tranquille, et plus on l'écartait (pour pas en avoir 2 énervé à gérer plus un bébé dans les pattes) et plus c'était *&#$argh... il a suffit de lui proposer de rester près de son frère et de lui demander si elle pensait pouvoir faire quelque chose pour lui et elle a dit "je peux lui faire de la magie" je ne sais pas si ce sont ses dons de magnétiseuse ou quoi mais il y a eu connexion entre les deux, elle était parfaitement calme et après sa "passe", elle est allée se coucher et tous 2 se sont endormis d'un profond sommeil.
Magie ou pas c'est pas la question, je crois que c'est très important de faire participer les enfants à la recherche de solutions et faire en sorte qu'un lien d'attachement se crée *aussi* entre eux. je crois qu'on n' y pense pas assez.
Si mon grand a fait tomber/mordu/pousse mon bébé
mon premier réflexe est de lui en vouloir d'avoir fait du mal a mon "encore-plus-petit-et-sans-défense"... mais.... je prends mon bébé dans les bras, j'invite mon fils à me parler ou à s'approcher de moi/du bébé. parfois je vois qu'il est désolé et que les larmes montent, et là je me retrouve avec 2 dans les bras qui pleurent et qui bavent et mon tshirt est ruiné, lol. Parfois il est agité et rit bêtement mais garder un contact visuel avec lui, me mettre à sa hauteur et lui tendre une main bienveillante ou même lui faire un signe, peut l'aider à se rassembler et à nous rejoindre. Dès que mon bébé va mieux je dis a mon fils que c'est bon, qu'il s'est remis de sa frayeur, qu'il va mieux et inversement, je dis à mon bébé que son frère était vexé mais que maintenant il est content de voir que le bébé va mieux. Si je crie, que je répète "laisse ton petit frère", que je culpabilise le grand, on n'arrive a rien... à part du ressentiment.... le grand *a* besoin d'attention. Il a perdu sa place de dernier, il est insécurisé. Il a besoin de beaucoup d'attention, pas d'être écarté ou qu'on lui fasse la morale ou qu'on le rende responsable de notre propre fatigue ni qu'on lui pose des limites genre "tu vois là j'en peux plus, tu me pousses a bout etc". c'est effrayant d'avoir quelqu'un qui hurle ça au-dessus de soi. si ses réservoirs sont vides, s'il n'a pas eu son compte de carburant, les limites il n'aura pas de quoi les tenir, il s'en moquera bien! Ce sera vraiment pas sa préoccupation. il lui faut de la présence, de l'amour, de l'attention, du contact. ce sont des besoins de *base* et il va chercher à les combler. J'essaie de ne pas perdre de vue qu'ils apprennent à gérer les moments difficiles (disputes...), les événements nouveaux (accident...) le stress, l'angoisse en nous voyant faire... si on réagit de manière autoritaire, ils feront de même quand une situation ne leur conviendra pas. si on jette des trucs ou qu'on claque des portes, qu'on se renferme en envoyant tout le monde bouler, si on s'isole après leur avoir dit de méchantes paroles, ils feront pareil! Idem si on panique, si on s'affole... ils n'auront pas d'autre modèle...
Même si c'est dur, toutes les occasions sont des occasions pour apprendre... apprendre a faire un petit pas vers une autre façon de voir et de gérer.... chaque occasion (et dieu sait s'il y en a) est une occasion de s'entraîner à faire un peu mieux (c'est ce que je leur dis aussi)
Si ça nous ca coûte un peu a nous, pour eux, ce sera naturel :)
Même si c'est dur, toutes les occasions sont des occasions pour apprendre... apprendre a faire un petit pas vers une autre façon de voir et de gérer.... chaque occasion (et dieu sait s'il y en a) est une occasion de s'entraîner à faire un peu mieux (c'est ce que je leur dis aussi)
Si ça nous ca coûte un peu a nous, pour eux, ce sera naturel :)