Je n'ai jamais pratiqué le time out , cf l'article qui me semble être une punition comme les autres. Exclure de la vie un enfant parce que son comportement est inacceptable (ou nous déplaît) m'apparaît comme un abandon dans un moment où l'enfant est submergé par des sentiments qui le dépassent (chagrin, colère, etc...).
J'aime donc beaucoup l'idée du time in (terme utilisé par Scott Noelle, voir l'article) ou du moins l'idée qu'un enfant dont le comportement nous dérange a, à ce moment là particulièrement, besoin de notre aide. Faber et Mazlich proposent une solution liée à leur technique de communication mais je pense vraiment que tout est possible, du simple câlin à l'énorme bagarre qui défoule tout le monde et détend l'atmosphère, à l'humour décalé qui ne blesse personne mais rapproche si bien...
J'aime donc beaucoup l'idée du time in (terme utilisé par Scott Noelle, voir l'article) ou du moins l'idée qu'un enfant dont le comportement nous dérange a, à ce moment là particulièrement, besoin de notre aide. Faber et Mazlich proposent une solution liée à leur technique de communication mais je pense vraiment que tout est possible, du simple câlin à l'énorme bagarre qui défoule tout le monde et détend l'atmosphère, à l'humour décalé qui ne blesse personne mais rapproche si bien...
Ceci dit, je ne suis pas sûre que ma vie suffise à me déprogrammer des réflexes bien ancrés que sont la réprimande, la remarque acerbe, l'engueulade et autre joyeuseté....
J'adore l'idée du time in mais j'ai un mal fou à le mettre en place.
Quand le geste de mon enfant me déplaît , quand son comportement m'exaspère, quand tout me fatigue.... je dois faire de gros efforts pour appliquer mes bonnes résolutions et ne pas me déverser sur mon enfant.
Ma colère a le droit d'exister, oui, mais pas contre lui, l'être le plus fragile de mon entourage, et en construction qui plus est...
J'ai trouvé des pistes, toujours chez Scott Noelle, article sur la colère mais ça reste difficile au quotidien.
J'adore l'idée du time in mais j'ai un mal fou à le mettre en place.
Quand le geste de mon enfant me déplaît , quand son comportement m'exaspère, quand tout me fatigue.... je dois faire de gros efforts pour appliquer mes bonnes résolutions et ne pas me déverser sur mon enfant.
Ma colère a le droit d'exister, oui, mais pas contre lui, l'être le plus fragile de mon entourage, et en construction qui plus est...
J'ai trouvé des pistes, toujours chez Scott Noelle, article sur la colère mais ça reste difficile au quotidien.
Alors que faire? Je rêve de vous apporter la solution sur un plateau, même en formica....
Je me contente d'essayer d'y penser le plus souvent, avant, après mais plus difficilement pendant. J'essaye aussi l'indulgence, il est si difficile de tout réapprendre, construire une vie de famille en détruisant ce qui nous a blessé enfant et en créant les conditions d'une vie plus douce pour tous, quel sacré pari.... quelle audace.... et quel réconfort quand parfois, on constate que c'est possible.
Je me contente d'essayer d'y penser le plus souvent, avant, après mais plus difficilement pendant. J'essaye aussi l'indulgence, il est si difficile de tout réapprendre, construire une vie de famille en détruisant ce qui nous a blessé enfant et en créant les conditions d'une vie plus douce pour tous, quel sacré pari.... quelle audace.... et quel réconfort quand parfois, on constate que c'est possible.