Pour faire suite à mon message sur la culpabilité et autres émotions de l'enfance...
L'impression très forte que je ressens en ce moment (à la fois dans mes tripes et "intellectuellement", toujours suite à ma lecture d'Alice Miller) est que mes besoins d'enfant n'ont pas été suffisamment écoutés. J'ai été un "enfant sage", premier en classe, qu'on a poussé à faire plein de choses, des cours de dessin, de guitare, des activités
sportives diverses, etc., mais rien que j'ai choisi moi-même, rien que j'ai continué de mon propre gré plus tard. En bref, j'ai dû modeler mon attitude et mon être aux attentes et besoins de mes parents pour pouvoir bénéficier de leur amour. Si je ne peux encore retrouver des souvenirs très anciens de cela, je me souviens très bien, à partir de
mes 9, 10 ans, des réactions de mon père lorsque je faisais une "bêtise" : visage fermé de colère, engueulade, et puis le mur pendant un moment - il faisait la gueule -, ce que je ressentais comme une perte brutale d'amour. "Si tu ne te comportes pas correctement - comme je veux -, je ne t'aime plus". Du côté de ma mère, des indices et des témoignages me laissent à penser qu'elle n'a pas été très maternelle/maternante (d'ailleurs j'ai moi-même pu constater qu'il lui a fallu plusieurs mois avant d'être "grand-maternante" avec mon fils).
L'impression très forte que je ressens en ce moment (à la fois dans mes tripes et "intellectuellement", toujours suite à ma lecture d'Alice Miller) est que mes besoins d'enfant n'ont pas été suffisamment écoutés. J'ai été un "enfant sage", premier en classe, qu'on a poussé à faire plein de choses, des cours de dessin, de guitare, des activités
sportives diverses, etc., mais rien que j'ai choisi moi-même, rien que j'ai continué de mon propre gré plus tard. En bref, j'ai dû modeler mon attitude et mon être aux attentes et besoins de mes parents pour pouvoir bénéficier de leur amour. Si je ne peux encore retrouver des souvenirs très anciens de cela, je me souviens très bien, à partir de
mes 9, 10 ans, des réactions de mon père lorsque je faisais une "bêtise" : visage fermé de colère, engueulade, et puis le mur pendant un moment - il faisait la gueule -, ce que je ressentais comme une perte brutale d'amour. "Si tu ne te comportes pas correctement - comme je veux -, je ne t'aime plus". Du côté de ma mère, des indices et des témoignages me laissent à penser qu'elle n'a pas été très maternelle/maternante (d'ailleurs j'ai moi-même pu constater qu'il lui a fallu plusieurs mois avant d'être "grand-maternante" avec mon fils).
Pour avoir l'amour (au moins apparent) de mes parents, j'avais donc du boulot à faire sur moi-même, leur convenir, leur plaire, ne pas faire de "bêtises" (il me reste aujourd'hui encore cette phrase très forte : "j'ai peur qu'on me reproche mes fautes" - la traduction de mon sentiment de culpabilité).
De là, je comprends aussi cette colère qui me possède comme l'autre face de cette balance émotionnelle : c'est la colère que je n'ai pu exprimer lorsque mes besoins n'étaient pas satisfaits ni même écoutés. J'ai dû la refouler, la réprimer, ainsi que sa source et son objet (mes parents). Elle est sortie à partir de mon adolescence, mais en ayant perdu son sens original, s'exprimant donc à tort et à travers, comme un chien fou, effrayé, qui ne sait pas où mordre mais qui a besoin d'aboyer. Néanmoins, elle était et est toujours tournée vers les
figures de l'Autorité, c'est logique.
Tout ça a fait que j'ai toujours eu une forte difficulté, voire une impossibilité à "être moi-même", à me définir autrement que par rapport aux autres. Ce qu'Alice Miller exprime très bien ainsi : "L'enfant (sage) se conduit de manière à ne montrer que ce qu'on attend
de lui, et il s'identifie complètement avec cette apparence. Son vrai Soi ne peut se développer et se différencier car il ne peut être vécu" (dans "L'avenir du drame de l'enfant doué"). Adolescent puis adulte, j'ai alterné entre cette pulsion à m'adapter, recherchant la
reconnaissance ou l'admiration des autres, et la réaction inverse d'auto-exclusion et d'opposition. Cela se traduisait et se traduit encore par exemple par ma difficulté à "trouver ma place" dans le couple, à être "moi" dans un couple. Avec ma précédente compagne, j'ai
vécu une relation extrêmement fusionnelle (même centres d'intérêt, mêmes ressentis, mêmes conceptions, du moins jusqu'à un certain point dont nous n'étions pas conscients et que nous ne recherchions pas), ce qui d'une certaine façon réglait mon problème : j'étais "nous", "nous" était "je", pas de différenciation, pas de problème d'identification.
Mais cela ne marche qu'un temps, car la vie nous incite à évoluer, et forcément chacun à sa façon. Notre couple fusionnel a résisté le plus longtemps possible à cette évolution, mais à un coût individuel de plus en plus grand, jusqu'au clash qui fût d'autant plus brutal et a conduit à une séparation totale.
De là, je comprends aussi cette colère qui me possède comme l'autre face de cette balance émotionnelle : c'est la colère que je n'ai pu exprimer lorsque mes besoins n'étaient pas satisfaits ni même écoutés. J'ai dû la refouler, la réprimer, ainsi que sa source et son objet (mes parents). Elle est sortie à partir de mon adolescence, mais en ayant perdu son sens original, s'exprimant donc à tort et à travers, comme un chien fou, effrayé, qui ne sait pas où mordre mais qui a besoin d'aboyer. Néanmoins, elle était et est toujours tournée vers les
figures de l'Autorité, c'est logique.
Tout ça a fait que j'ai toujours eu une forte difficulté, voire une impossibilité à "être moi-même", à me définir autrement que par rapport aux autres. Ce qu'Alice Miller exprime très bien ainsi : "L'enfant (sage) se conduit de manière à ne montrer que ce qu'on attend
de lui, et il s'identifie complètement avec cette apparence. Son vrai Soi ne peut se développer et se différencier car il ne peut être vécu" (dans "L'avenir du drame de l'enfant doué"). Adolescent puis adulte, j'ai alterné entre cette pulsion à m'adapter, recherchant la
reconnaissance ou l'admiration des autres, et la réaction inverse d'auto-exclusion et d'opposition. Cela se traduisait et se traduit encore par exemple par ma difficulté à "trouver ma place" dans le couple, à être "moi" dans un couple. Avec ma précédente compagne, j'ai
vécu une relation extrêmement fusionnelle (même centres d'intérêt, mêmes ressentis, mêmes conceptions, du moins jusqu'à un certain point dont nous n'étions pas conscients et que nous ne recherchions pas), ce qui d'une certaine façon réglait mon problème : j'étais "nous", "nous" était "je", pas de différenciation, pas de problème d'identification.
Mais cela ne marche qu'un temps, car la vie nous incite à évoluer, et forcément chacun à sa façon. Notre couple fusionnel a résisté le plus longtemps possible à cette évolution, mais à un coût individuel de plus en plus grand, jusqu'au clash qui fût d'autant plus brutal et a conduit à une séparation totale.
Ensuite, j'ai vécu une période de plusieurs mois de célibat, où je ME suis senti revivre, pendant laquelle j'ai atteint un niveau de sérénité et de puissance incroyables, j'étais un vrai bouddha ! Mais je n'étais quand même pas fait pour le célibat (normal, avec mon manque d'amour !), et suis tombé amoureux de ma compagne actuelle, avec qui j'ai
rapidement cohabité et conçu un enfant (preuve que j'avais quand même évolué un peu !). Mais ma sérénité m'a peu à peu lâché, et j'ai retrouvé un certain mal-être que je ne croyais plus possible. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'en comprends la raison : tant que j'étais
célibataire, la question "qui suis-je", "comment trouver ma place dans la relation à l'autre ?" n'avait pas lieu d'être, je pouvais être aussi "détaché" qu'un moine tibétain à l'abri dans son monastère. Vivre de nouveau en couple réactivait mon manque d"être moi" de mon enfance.
Récemment mon fils de presque 3 ans a aussi réactivé très fort tout cet imbroglio d'émotions anciennes : j'étais de plus en plus blessé par ses colères, ses coups, je les prenais "pour moi", ne pouvais me distancier et laisser de côté mes émotions pour écouter les siennes, écouter ce qu'il exprimait. Je cherchais des solutions "éducatives" à son
problème, quant il avait juste besoin que j'accepte ses émotions, même fortes, et que je l'aime en dépit d'elles. Ce qui exacerbait encore plus ses émotions, il devenait de plus en plus excité, ne recevait pas les témoignages d'amour inconditionnel dont il a besoin - dont tous les enfants ont besoin -. Je ne sais plus quelle auteure (Catherine, Filliozat ?) a dit que nos enfants perçoivent nos troubles émotionnels inconscients et se mettent en demeure de les activer, de les stimuler, ce qu'on peut ressentir comme le fait de "retourner le couteau dans la plaie", jusqu'à ce que nous prenions notre problème à bras le corps et essayions de le résoudre - dans le meilleur des cas, dans le pire des cas l'enfant devient un martyr -. C'est exactement comme cela que j'ai finalement compris la situation récente entre mon fils et moi, ce qui m'a permis de changer mon attitude envers lui et m'ouvre à une évolution personnelle.
rapidement cohabité et conçu un enfant (preuve que j'avais quand même évolué un peu !). Mais ma sérénité m'a peu à peu lâché, et j'ai retrouvé un certain mal-être que je ne croyais plus possible. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'en comprends la raison : tant que j'étais
célibataire, la question "qui suis-je", "comment trouver ma place dans la relation à l'autre ?" n'avait pas lieu d'être, je pouvais être aussi "détaché" qu'un moine tibétain à l'abri dans son monastère. Vivre de nouveau en couple réactivait mon manque d"être moi" de mon enfance.
Récemment mon fils de presque 3 ans a aussi réactivé très fort tout cet imbroglio d'émotions anciennes : j'étais de plus en plus blessé par ses colères, ses coups, je les prenais "pour moi", ne pouvais me distancier et laisser de côté mes émotions pour écouter les siennes, écouter ce qu'il exprimait. Je cherchais des solutions "éducatives" à son
problème, quant il avait juste besoin que j'accepte ses émotions, même fortes, et que je l'aime en dépit d'elles. Ce qui exacerbait encore plus ses émotions, il devenait de plus en plus excité, ne recevait pas les témoignages d'amour inconditionnel dont il a besoin - dont tous les enfants ont besoin -. Je ne sais plus quelle auteure (Catherine, Filliozat ?) a dit que nos enfants perçoivent nos troubles émotionnels inconscients et se mettent en demeure de les activer, de les stimuler, ce qu'on peut ressentir comme le fait de "retourner le couteau dans la plaie", jusqu'à ce que nous prenions notre problème à bras le corps et essayions de le résoudre - dans le meilleur des cas, dans le pire des cas l'enfant devient un martyr -. C'est exactement comme cela que j'ai finalement compris la situation récente entre mon fils et moi, ce qui m'a permis de changer mon attitude envers lui et m'ouvre à une évolution personnelle.
J'ai raconté tout ça à ma thérapeute d'hypnose ericksonienne au début de ma dernière séance, il y a une semaine de cela. J'ai aussi raconté l'événement suivant que ma mère m'a rappelé : vers la fin de ma première année, elle a eu une crise de phlébite et dû suivre une cure dans un centre thermal éloigné du foyer. Mon père n'ayant pas pu ou voulu s'occuper seul de moi, j'ai été laissé pendant un mois à mes grand-parents maternels, qui habitaient à 200 km de chez nous, je les avais peu vu auparavant. Autant dire que cela a dû être vécu comme par un vrai abandon par l'enfant que j'étais.
Après m'avoir mis en hypnose, elle a raconté un certain nombre de choses en rapport avec ces faits et émotions (dont j'ai un souvenir beaucoup trop vague, comme tout ce qui est entre le sommeil et le rêve), m'a proposé de revenir loin dans mon passé, et m'a demandé où je me trouvais. "Je me trouve dans le grand lit chez mes grand-parents, c'est la nuit, je suis seul". Il est bien possible que ce soit un souvenir de la période en question, je ne sais pas. Avec ce souvenir, j'ai retrouvé le sentiment d'abandon et de solitude désespérée que
j'avais déjà touché en EMDR. Mais elle me demande de dépasser ce sentiment de désespoir, que "rien ne changera, que ma situation ne s'améliorera". "Que pouvez-vous faire ?". - "Crier, pleurer !". - "Oui. Et alors, que se passe-t-il ?". "- La porte de la chambre s'ouvre, mes grand-parents passent la tête par la porte". Je sens alors le besoin d'être tenu dans des bras, d'être porté. Je ne continue pas dans les détails, mais au fur et à mesure apparaissent différentes émotions : la colère contre ma mère qui m'a abandonné, l'insatisfaction du fait que les bras de mes grand-parents ne sont pas suffisants pour me consoler (j'ai réalisé par la suite qu'ils n'étaient pas très maternants, en tout cas incapables de donner l'amour inconditionnel dont j'avais besoin), et soudain la révélation que c'est dans les bras de ma grande-tante que je peux enfin trouver du réconfort. Ma grande-tante,
la soeur de ma grand-mère maternelle, a toujours habité avec eux. C'est elle qui
"s'occupait" toujours des enfants (moi et mes cousins, quand nous étions chez mes grand-parents, soit un à deux mois par an, et probablement qu'elle s'est aussi occupé de ma mère et de sa soeur), on nous confiait à elle pour être tranquille ? En tout cas, la tâche ne semblait pas lui peser du tout, elle passait des journées à jouer avec nous (cartes, jeux de société ou autres), à nous lire des histoires, nous apprendre à lire, écrire, dessiner, elle nous donnait des gateaux, du chocolat, c'était une ancienne instit, et une vieille fille qui
avait su garder le contact avec son enfance - et pour cela probablement était vue comme un peu simplette par les autres adultes de la famille.
En plus, elle avait une grosse poitrine très maternelle ! Même si elle grondait parfois, dans mon souvenir je n'ai pas l'impression que je "perdais" son amour pour autant. Au cours de cette séance d'hypnose, j'ai retrouvé cet amour inconditionnel qu'elle me donnait, qu'elle
était seule dans ma famille à me donner. Elle s'appelait Ella Lamour ("Elle a l'amour" !!!). Pseudo-coïncidence : depuis un mois, j'écoute beaucoup de disques d'Ella Fitzgerald !
Je ne sais plus vraiment ce que la thérapeute m'a raconté par la suite pendant l'hypnose, mais le sens que j'en garde est que, même si je n'ai pas eu droit à l'amour inconditionnel que j'attendais de mes parents, c'est un amour que j'ai connu, expérimenté et vécu grâce à ma grande-tante, et que c'est donc EN MOI. Je comprend que je n'ai donc pas à le chercher désespérément à l'extérieur, chez les autres, que je peux m'appuyer sur ce vécu ("Seul l'enfant a besoin d'un amour inconditionnel.(...) Nous, les parents, nous n'avons pas besoin d'un amour inconditionnel. C'est là un besoin infantile, impossible à assouvir par la suite. Qui n'a pas pleuré cette perte dans son enfance se nourrit d'illusions", Alice Miller).
Après m'avoir mis en hypnose, elle a raconté un certain nombre de choses en rapport avec ces faits et émotions (dont j'ai un souvenir beaucoup trop vague, comme tout ce qui est entre le sommeil et le rêve), m'a proposé de revenir loin dans mon passé, et m'a demandé où je me trouvais. "Je me trouve dans le grand lit chez mes grand-parents, c'est la nuit, je suis seul". Il est bien possible que ce soit un souvenir de la période en question, je ne sais pas. Avec ce souvenir, j'ai retrouvé le sentiment d'abandon et de solitude désespérée que
j'avais déjà touché en EMDR. Mais elle me demande de dépasser ce sentiment de désespoir, que "rien ne changera, que ma situation ne s'améliorera". "Que pouvez-vous faire ?". - "Crier, pleurer !". - "Oui. Et alors, que se passe-t-il ?". "- La porte de la chambre s'ouvre, mes grand-parents passent la tête par la porte". Je sens alors le besoin d'être tenu dans des bras, d'être porté. Je ne continue pas dans les détails, mais au fur et à mesure apparaissent différentes émotions : la colère contre ma mère qui m'a abandonné, l'insatisfaction du fait que les bras de mes grand-parents ne sont pas suffisants pour me consoler (j'ai réalisé par la suite qu'ils n'étaient pas très maternants, en tout cas incapables de donner l'amour inconditionnel dont j'avais besoin), et soudain la révélation que c'est dans les bras de ma grande-tante que je peux enfin trouver du réconfort. Ma grande-tante,
la soeur de ma grand-mère maternelle, a toujours habité avec eux. C'est elle qui
"s'occupait" toujours des enfants (moi et mes cousins, quand nous étions chez mes grand-parents, soit un à deux mois par an, et probablement qu'elle s'est aussi occupé de ma mère et de sa soeur), on nous confiait à elle pour être tranquille ? En tout cas, la tâche ne semblait pas lui peser du tout, elle passait des journées à jouer avec nous (cartes, jeux de société ou autres), à nous lire des histoires, nous apprendre à lire, écrire, dessiner, elle nous donnait des gateaux, du chocolat, c'était une ancienne instit, et une vieille fille qui
avait su garder le contact avec son enfance - et pour cela probablement était vue comme un peu simplette par les autres adultes de la famille.
En plus, elle avait une grosse poitrine très maternelle ! Même si elle grondait parfois, dans mon souvenir je n'ai pas l'impression que je "perdais" son amour pour autant. Au cours de cette séance d'hypnose, j'ai retrouvé cet amour inconditionnel qu'elle me donnait, qu'elle
était seule dans ma famille à me donner. Elle s'appelait Ella Lamour ("Elle a l'amour" !!!). Pseudo-coïncidence : depuis un mois, j'écoute beaucoup de disques d'Ella Fitzgerald !
Je ne sais plus vraiment ce que la thérapeute m'a raconté par la suite pendant l'hypnose, mais le sens que j'en garde est que, même si je n'ai pas eu droit à l'amour inconditionnel que j'attendais de mes parents, c'est un amour que j'ai connu, expérimenté et vécu grâce à ma grande-tante, et que c'est donc EN MOI. Je comprend que je n'ai donc pas à le chercher désespérément à l'extérieur, chez les autres, que je peux m'appuyer sur ce vécu ("Seul l'enfant a besoin d'un amour inconditionnel.(...) Nous, les parents, nous n'avons pas besoin d'un amour inconditionnel. C'est là un besoin infantile, impossible à assouvir par la suite. Qui n'a pas pleuré cette perte dans son enfance se nourrit d'illusions", Alice Miller).
Cette "révélation" fait son chemin petit à petit en moi, bien sûr tout ne se règle pas en un jour. Je m'aide aussi de l'élixir floral de Bach " Chicory/Chicorée", qui est exactement dédié à cela, il "représente le principe de l'amour maternel et désintéressé" (on devrait probablement tous le prendre !!!). Mes relations à mon fils ont changé, je vis ses émotions de colère ou de rejet apparent beaucoup plus sereinement, je reste fixé sur lui, à son écoute (je sais aussi que je dois tenir compte de mes besoins propres, de mes capacités physiques et émotionnelles, ça n'est pas encore trop évident de penser à moi). Lui s'est calmé, il ne rentre plus ou moins dans une spirale émotionnelle, on rigole plus ensemble de bon coeur !
Voilà, j'espère que ce témoignage pourra inspirer l'un/e ou l'autre
d'entre vous dans leur cheminement personnel.
Voilà, j'espère que ce témoignage pourra inspirer l'un/e ou l'autre
d'entre vous dans leur cheminement personnel.