Dans le 06
Aujourd'hui c'etait la journée contre la fessée ici dans le 06, organisée
par Karine et Brigitte des "clefs de l'enfance". Nous avons fait un grand
pique-nique dans un parc, puis on s'est mis en rond pour discuter. On etait
tres nombreux, une quinzaine de familles, se connaissant tous plus ou moins
par LLL, la co-ecoute, le portage en echarpe. Le temps que chacun se
presente et discute de ce qui etait le plus difficile pour lui, il etait
deja 17h30 !!! C'est passe tres vite, mais je pense que ca a permis a pas
mal de gens de faire le point sur leur pratique educative et de prendre des
coordonnées pour aller plus loin.
Voici mon point de vue de participante, et Karine vous donnera le point de
vue de l'organisation des qu'elle a aura retrouvé une connexion internet ;-)
Julie
Maman de Nora 6 ans et Soline 2 ans 1/2
par Karine et Brigitte des "clefs de l'enfance". Nous avons fait un grand
pique-nique dans un parc, puis on s'est mis en rond pour discuter. On etait
tres nombreux, une quinzaine de familles, se connaissant tous plus ou moins
par LLL, la co-ecoute, le portage en echarpe. Le temps que chacun se
presente et discute de ce qui etait le plus difficile pour lui, il etait
deja 17h30 !!! C'est passe tres vite, mais je pense que ca a permis a pas
mal de gens de faire le point sur leur pratique educative et de prendre des
coordonnées pour aller plus loin.
Voici mon point de vue de participante, et Karine vous donnera le point de
vue de l'organisation des qu'elle a aura retrouvé une connexion internet ;-)
Julie
Maman de Nora 6 ans et Soline 2 ans 1/2
A Antony (92)
Bon alors, ici à Antony j'avais prévu un atelier avec des parents à 15h
dans la salle où on fait habituellement les réunions mensuelles du
groupe de parents, dans une école.
Nous étions 10 avec moi plus nos quelques bambins. La plupart des
parents avaient déjà assisté à une conférence l'an passé sur la nocivité
des châtiments corporels (que j'ai co-animé avec Claude Didierjean)
ainsi qu'à la conférence de Catherine cette année sur la pose de limites
respectueuse. Par ailleurs les réunions du groupe de parents tournent
autour des aspects éducatifs bien plus souvent que sur la grossesse et
la naissance, encore moins sur l'allaitement. Un couple en revanche est
venu pour la première fois (par l'affiche mise à la biocoop) avec bébé
de 7 mois allaité et écharpé. Je ne suis pas sûre d'avoir répondu à leur
demande (ils voulaient des solutions (un peu toutes faites apparemment)
pour remplacer la punition (la fessée ça semblait pas un problème mais
avec un bébé de 7 mois ça va encore) mais il avait apparemment du mal à
comprendre qu'on puisse tout simplement ne recourir à aucune sanction
(ni coups, ni punitions). Je crois qu'on l'a (surtout le papa) un peu
déstabilisé; en tous cas, il était pas mal sur la défensive et a refusé
par exemple assez nettement de parler de son vécu éducatif ("je partage
cela uniquement avec des professionnels").
Le thème était "les alternatives à la fessée". J'ai recadré à un moment
quand quelqu'un est parti sur la nocivité des coups car je voulais
vraiment que les parents repartent avec des pistes de "solutions" pour
éduquer sans violence.
Nous avons réfléchi ensemble et chacun commencait par se présenter, dire
brièvement quel type d'éducation il avait reçu (ou croyait avoir reçu,
certains ont compris des choses), puis ce qui était difficile pour lui
avec ses enfants. J'ai commencé par moi-même et j'ai levé le voile pour
la première fois sur un pan difficile de ma vie de mère qui a bien
déculpabilisé chacun je crois...
Puis chacun à son tour s'est présenté et j'inscrivais sur une banderole
de papier scotchée au mur leurs difficultés et les solutions qu'ils
donnaient sans même sans rendre compte. A la fin, lorsque chacun avait
pu s'exprimer on avait au mur une bonne liste de "solutions" et autres
astuces. On a parlé de ce qui se joue quand on est en colère, des aides
pour apprendre à se contrôler, de la nécessité de décider de ne plus
frapper...
Ensuite on a reagrdé les livres que j'avais amené (les alice miller,
cornet, maurel, filliozat, gordon, biddulph, dolto, cyrulnik, cnv,
etc...) et échangé autour et quelques livres sont sortis (mais ces
livres tournent bien de toute façon).
Pour finir je leur ai demandé si cet atelier leur avait été utile et la
réponse était clairement oui. Une seule réponse m'a un peu perturbée,
celle d'un papa qui vient à toutes nos réunions, qui m'a dit à peu près
"je croyais tout bien faire en arrivant et maintenant grâce à toi
(ironie) je vois tout ce qui ne va pas" (d'un ton un peu désolé)...La
plupart reviennent le 14 à la prochaine réunion du groupe de parents et
on verra ce qui en aura décanté...
Voilà.
Emmanuelle Blin-Sallustro
dans la salle où on fait habituellement les réunions mensuelles du
groupe de parents, dans une école.
Nous étions 10 avec moi plus nos quelques bambins. La plupart des
parents avaient déjà assisté à une conférence l'an passé sur la nocivité
des châtiments corporels (que j'ai co-animé avec Claude Didierjean)
ainsi qu'à la conférence de Catherine cette année sur la pose de limites
respectueuse. Par ailleurs les réunions du groupe de parents tournent
autour des aspects éducatifs bien plus souvent que sur la grossesse et
la naissance, encore moins sur l'allaitement. Un couple en revanche est
venu pour la première fois (par l'affiche mise à la biocoop) avec bébé
de 7 mois allaité et écharpé. Je ne suis pas sûre d'avoir répondu à leur
demande (ils voulaient des solutions (un peu toutes faites apparemment)
pour remplacer la punition (la fessée ça semblait pas un problème mais
avec un bébé de 7 mois ça va encore) mais il avait apparemment du mal à
comprendre qu'on puisse tout simplement ne recourir à aucune sanction
(ni coups, ni punitions). Je crois qu'on l'a (surtout le papa) un peu
déstabilisé; en tous cas, il était pas mal sur la défensive et a refusé
par exemple assez nettement de parler de son vécu éducatif ("je partage
cela uniquement avec des professionnels").
Le thème était "les alternatives à la fessée". J'ai recadré à un moment
quand quelqu'un est parti sur la nocivité des coups car je voulais
vraiment que les parents repartent avec des pistes de "solutions" pour
éduquer sans violence.
Nous avons réfléchi ensemble et chacun commencait par se présenter, dire
brièvement quel type d'éducation il avait reçu (ou croyait avoir reçu,
certains ont compris des choses), puis ce qui était difficile pour lui
avec ses enfants. J'ai commencé par moi-même et j'ai levé le voile pour
la première fois sur un pan difficile de ma vie de mère qui a bien
déculpabilisé chacun je crois...
Puis chacun à son tour s'est présenté et j'inscrivais sur une banderole
de papier scotchée au mur leurs difficultés et les solutions qu'ils
donnaient sans même sans rendre compte. A la fin, lorsque chacun avait
pu s'exprimer on avait au mur une bonne liste de "solutions" et autres
astuces. On a parlé de ce qui se joue quand on est en colère, des aides
pour apprendre à se contrôler, de la nécessité de décider de ne plus
frapper...
Ensuite on a reagrdé les livres que j'avais amené (les alice miller,
cornet, maurel, filliozat, gordon, biddulph, dolto, cyrulnik, cnv,
etc...) et échangé autour et quelques livres sont sortis (mais ces
livres tournent bien de toute façon).
Pour finir je leur ai demandé si cet atelier leur avait été utile et la
réponse était clairement oui. Une seule réponse m'a un peu perturbée,
celle d'un papa qui vient à toutes nos réunions, qui m'a dit à peu près
"je croyais tout bien faire en arrivant et maintenant grâce à toi
(ironie) je vois tout ce qui ne va pas" (d'un ton un peu désolé)...La
plupart reviennent le 14 à la prochaine réunion du groupe de parents et
on verra ce qui en aura décanté...
Voilà.
Emmanuelle Blin-Sallustro
Dans l'Ain
Les personnes intéressées m’ont contactée à partir du mardi précédent la
journée. Sur une liste de 6 personnes qui m’ont dit qu’elles pensaient
venir, deux personnes étaient là. Par ailleurs 6 autres personnes m’ont
dit être intéressées par la constitution d’un groupe de parents mais
elles ne pouvaient pas venir ce jour là. A cela s’ajoute Sylvie et Laure
de la liste parents conscients.
Au final nous étions 7 personnes dont une petite de 2 ans et demi, 6
femmes dont 5 mamans.
J’ai préparé la salle en compagnie de Sylvie.
J’avais apporté mes livres (I. Filliozat, Catherine, Olivier, Solter,
Gordon).
J’avais fait des photocopies de documents que je trouve intéressants
- réflexions sur la bonne fessée d’Alice Miller
- Vingt alternatives à la punition d’Aletha Solter
- Principes des parents conscients d’Aletha Solter
- Le conte du papillon rose
- Les enfants naissent ils mauvais d’Aletha Solter
- Une feuille contenant le téléphone de personnes soutenantes (pour moi)
dans l’ain
J’ai préparé café et gateau au chocolat, ainsi qu’un appareil de musique
que je n’ai pas utilisé.
J’ai présenté l’association, mais je me suis rendue compte que j’ai
oublié de parler des autres actions dont la liste. En fait j’ai juste
parlé de l’association dans le cadre de la journée « ensembe contre la
fessée ». Il ya eu un petit tour de présentation. A travers ce tour nous
en sommes venues à parler d’école, d’instruction, unschooling, repas,
cododo, des choses qui marchent pour nous avec nos enfants, de dentiste,
de belle mère, de pose de limites...
La présence de Laure et Sylvie était pour moi très soutenante. J’ai
trouvé les discussions fluides. Nous avons démarré un peu après 14h30 et
nous sommes partis après 18h30.
Marie Lise Meunier
journée. Sur une liste de 6 personnes qui m’ont dit qu’elles pensaient
venir, deux personnes étaient là. Par ailleurs 6 autres personnes m’ont
dit être intéressées par la constitution d’un groupe de parents mais
elles ne pouvaient pas venir ce jour là. A cela s’ajoute Sylvie et Laure
de la liste parents conscients.
Au final nous étions 7 personnes dont une petite de 2 ans et demi, 6
femmes dont 5 mamans.
J’ai préparé la salle en compagnie de Sylvie.
J’avais apporté mes livres (I. Filliozat, Catherine, Olivier, Solter,
Gordon).
J’avais fait des photocopies de documents que je trouve intéressants
- réflexions sur la bonne fessée d’Alice Miller
- Vingt alternatives à la punition d’Aletha Solter
- Principes des parents conscients d’Aletha Solter
- Le conte du papillon rose
- Les enfants naissent ils mauvais d’Aletha Solter
- Une feuille contenant le téléphone de personnes soutenantes (pour moi)
dans l’ain
J’ai préparé café et gateau au chocolat, ainsi qu’un appareil de musique
que je n’ai pas utilisé.
J’ai présenté l’association, mais je me suis rendue compte que j’ai
oublié de parler des autres actions dont la liste. En fait j’ai juste
parlé de l’association dans le cadre de la journée « ensembe contre la
fessée ». Il ya eu un petit tour de présentation. A travers ce tour nous
en sommes venues à parler d’école, d’instruction, unschooling, repas,
cododo, des choses qui marchent pour nous avec nos enfants, de dentiste,
de belle mère, de pose de limites...
La présence de Laure et Sylvie était pour moi très soutenante. J’ai
trouvé les discussions fluides. Nous avons démarré un peu après 14h30 et
nous sommes partis après 18h30.
Marie Lise Meunier
A Clermont- Ferrand
Journée sans fessée du 30 Avril 2005 -
compte rendu du groupe de parole réuni à CLermont-Fd (63)
Nous étions 14 familles présentes ce samedi 30 avril 2005.
Une superbe journée ensoleillée, au parc Montjuzet - Clermont-Ferrand (63)
Le pique-nique achevé, les enfants jouant de ci delà sur les structures à
proximité, notre groupe de parole sur la non-violence éducative a débuté.
D'abord tour de présentation, plus ou moins entremêlé de questions/discussions,
puis discussion proprement dite sur le thème du jour...
Nous avons repris nos conclusions de l'année passée, à savoir qu'un
travail/une réflexion sur nous-mêmes était nécessaire pour faciliter les échanges
avec nos enfants (et notamment sur nos propres relations avec nos parents,
et les diverses brimades reçues enfant le cas échéant).
De ce constat, la discussion s'est engagée sur une autre voie : comment
préparer nos enfants à la vie en société si on ne leur pose pas de limites,
s'ils n'ont pas de contraintes ? Un mini débat sur la notion d'autorité s'est
engagé, les unEs, associant l'autorité à la contrainte et des autres la
voyant davantage comme une présence, un guide pour aider la jeune personne à murir
avec certains repères - qui restent subjectifs, selon les familles.
(Précision : le groupe était composé de quelques familles non-scolarisantes
et la liberté relative de ces enfants a donné lieu à qq
comparaisons/incompréhensions, selon moi. Les familles non-scolarisantes étant 24h/24 ensemble,
les échanges peuvent prendre toutes les formes, notamment celles du désaccord !)
Cependant, les témoignages des unEs et autres ont montré que les enfants
"libres" n'avaient pas de difficulté d'adaptation à la société (craintes émises
par les "pro-contraintes"), qu'ils étaient bien souvent suffisament à l'aise
pour exprimer leur besoin sans passer par l'adulte. Cette sécurité étant due
au fait que l'écoute des émotions soit privilégiée au sein des familles, et
que les enfants ne sont pas contrôlés ou manipulés mais VIVENT AVEC leurs
parents.
Une famille recomposée a évoqué les difficultés relationnelles et la
jalousie de l'enfant de la première fratrie, élévé de façon "classique" dans un
milieu dit défavorisé et confronté à l'éducation plus souple de ses jeunes
soeurs. L'écoute a été proposé comme solution, avec des temps particuliers avec
ce jeune homme. Cependant cette difficulté décrite par la maman a mis en
évidence que c'est plus facile de considérer la non-violence éducative avec de
jeunes enfants, qu'avec des ados, confrontés à la violence dès l'enfance
(famille, milieu social) et l'utilisant comme automatisme de protection.
Les mères élevant seules leurs enfants ont évoqué les difficultés
rencontrées quand elles arrivaient au bout de leur propres limites, n'ayant pas de
relais. Et cela soulève encore le problème de lieux et d'espace temps
réservés à l'écoute des parents, isoléEs ou non. La parentalité n'est pas chose
aisée quand on l'assume seulES (famille seule ou parent isolé, sans partage de
témoignages/réflexions sur le thème). Les groupes de paroles sont souvent
nécessaires et nous espérons localement que l'association PARENTS saura relayer
ces actions ponctuelles que sont ces journées contre la violence éducative.
Au niveau du groupe lui-même et de la prise de parole, le groupe était assez
homogène et chacunE a pu s'exprimer. Il n'y avait pas de leader et tout le
monde a trouvé sa place naturellement. Une personne a manifesté un besoin
d'écoute plus important, et c'est en aparté que je l'ai écoutée et que nous avons
discuté et partagé quelques références internet ou livresques, sans négliger
la possibilité d'autres rencontres...
Une bien belle journée...
Pom
NB : l'association PARENTS était en sommeil cette année pour différentes
raisons, mais elle devrait démarrer avec des réunions hebdomadaires les
vendredis après-midi de 15 à 18h à Clermont Fd. Contact : 04 73 69 19 60
compte rendu du groupe de parole réuni à CLermont-Fd (63)
Nous étions 14 familles présentes ce samedi 30 avril 2005.
Une superbe journée ensoleillée, au parc Montjuzet - Clermont-Ferrand (63)
Le pique-nique achevé, les enfants jouant de ci delà sur les structures à
proximité, notre groupe de parole sur la non-violence éducative a débuté.
D'abord tour de présentation, plus ou moins entremêlé de questions/discussions,
puis discussion proprement dite sur le thème du jour...
Nous avons repris nos conclusions de l'année passée, à savoir qu'un
travail/une réflexion sur nous-mêmes était nécessaire pour faciliter les échanges
avec nos enfants (et notamment sur nos propres relations avec nos parents,
et les diverses brimades reçues enfant le cas échéant).
De ce constat, la discussion s'est engagée sur une autre voie : comment
préparer nos enfants à la vie en société si on ne leur pose pas de limites,
s'ils n'ont pas de contraintes ? Un mini débat sur la notion d'autorité s'est
engagé, les unEs, associant l'autorité à la contrainte et des autres la
voyant davantage comme une présence, un guide pour aider la jeune personne à murir
avec certains repères - qui restent subjectifs, selon les familles.
(Précision : le groupe était composé de quelques familles non-scolarisantes
et la liberté relative de ces enfants a donné lieu à qq
comparaisons/incompréhensions, selon moi. Les familles non-scolarisantes étant 24h/24 ensemble,
les échanges peuvent prendre toutes les formes, notamment celles du désaccord !)
Cependant, les témoignages des unEs et autres ont montré que les enfants
"libres" n'avaient pas de difficulté d'adaptation à la société (craintes émises
par les "pro-contraintes"), qu'ils étaient bien souvent suffisament à l'aise
pour exprimer leur besoin sans passer par l'adulte. Cette sécurité étant due
au fait que l'écoute des émotions soit privilégiée au sein des familles, et
que les enfants ne sont pas contrôlés ou manipulés mais VIVENT AVEC leurs
parents.
Une famille recomposée a évoqué les difficultés relationnelles et la
jalousie de l'enfant de la première fratrie, élévé de façon "classique" dans un
milieu dit défavorisé et confronté à l'éducation plus souple de ses jeunes
soeurs. L'écoute a été proposé comme solution, avec des temps particuliers avec
ce jeune homme. Cependant cette difficulté décrite par la maman a mis en
évidence que c'est plus facile de considérer la non-violence éducative avec de
jeunes enfants, qu'avec des ados, confrontés à la violence dès l'enfance
(famille, milieu social) et l'utilisant comme automatisme de protection.
Les mères élevant seules leurs enfants ont évoqué les difficultés
rencontrées quand elles arrivaient au bout de leur propres limites, n'ayant pas de
relais. Et cela soulève encore le problème de lieux et d'espace temps
réservés à l'écoute des parents, isoléEs ou non. La parentalité n'est pas chose
aisée quand on l'assume seulES (famille seule ou parent isolé, sans partage de
témoignages/réflexions sur le thème). Les groupes de paroles sont souvent
nécessaires et nous espérons localement que l'association PARENTS saura relayer
ces actions ponctuelles que sont ces journées contre la violence éducative.
Au niveau du groupe lui-même et de la prise de parole, le groupe était assez
homogène et chacunE a pu s'exprimer. Il n'y avait pas de leader et tout le
monde a trouvé sa place naturellement. Une personne a manifesté un besoin
d'écoute plus important, et c'est en aparté que je l'ai écoutée et que nous avons
discuté et partagé quelques références internet ou livresques, sans négliger
la possibilité d'autres rencontres...
Une bien belle journée...
Pom
NB : l'association PARENTS était en sommeil cette année pour différentes
raisons, mais elle devrait démarrer avec des réunions hebdomadaires les
vendredis après-midi de 15 à 18h à Clermont Fd. Contact : 04 73 69 19 60
A Montauban
je tiens a remercier ceux et celles qui ont anime la journee contre
la fessée à montauban.j'ai ete tres touchée par la qualite d'ecoute
de chacun des participants et par la discretion de chacun pour ce qui
a ete dit.j'ai vraiment trouver au travers de cette experience un
moment de respect et de solidarite
merci à tous terrasses
la fessée à montauban.j'ai ete tres touchée par la qualite d'ecoute
de chacun des participants et par la discretion de chacun pour ce qui
a ete dit.j'ai vraiment trouver au travers de cette experience un
moment de respect et de solidarite
merci à tous terrasses
A Briançon
Le groupe de parole s'est déroulé avec le soutien du Réseau d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents (R.E.A.A.P) de la M.J.C de Briançon.
Douze personnes étaient présentes : 10 mères, 1 père et 1 adolescente.
L'accueil a eu lieu dans la ludothèque de la M.J.C dans laquelle, avec un groupe de mères , nous avions réalisé un bel affichage et posé sur les tables des livres et des revues de référence. Le premier numéro de la revue " ressources parents " a eu d'ailleurs beaucoup de succès . Même nos enfants ont participé, à leur façon. Ainsi , Charlotte (8ans) avait réalisé un beau dessin sur lequel elle avait écrit : " donner la fessée…ce n'est pas comme ça qu'on aime les enfants ! ". Et Lola (5ans) a voulu écrire sous son dessin rempli de cœurs : " quand je vois un petit enfant recevoir une fessée, ça me fait peur ".Les empreintes des petites mains de Benoît (2ans) entouraient des phases tirées des recherches d'Alice Miller prouvant la nocivité des fessées.
La réunion commença avec une présentation de l'association " la maison de l'enfant " et l'explication du contexte de la rencontre. Le but de cette réunion a été clairement défini : " comment poser des limites respectueuses à ses enfants "
Puis chacun fut invité à se présenter et à relater ce qui était positif avec ses enfants et ce qui était le plus difficile.
Bien sûr nous n'avons pas pu faire le tour de ce vaste sujet. La discussion a essentiellement tourné autour de (dans le désordre):
· La reconnaissance de la difficulté d'être respectueux avec ses enfants quand on a été soit même tapé ou humilié étant enfant ;
· la pose de limites respectueuses chez les tout-petits ( réflexions sur l'aménagement de l'espace par exemple).
· Améliorer nos capacités d'écoute : l'écoute étant un préalable à la pose de limites
· Comment éviter l'abus de " non "
· Comment accueillir les frustrations des enfants
· Les trucs et astuces pour les parents " jardiniers "
L'ambiance fut très agréable et chaleureuse. Une mère de ce groupe m'a ensuite dit combien elle avait appréciée la bonne écoute entre les personnes présentes. Une autre a apprécié " le calme et la sérénité " qui régnait. Voici également un petit message que j'ai reçue d'une maman : " je pense que les personnes qui ont été présentes ont ressenti cette rencontre comme un partage, enfin je l'ai ressenti ainsi. J'ai trouvé les témoignages complémentaires les uns des autres tout en étant différents. Chacun a amené un peu d'eau... L'affichage était sympa et tendait à l'invitation "
Chacun est reparti rempli avec la volonté de continuer sous forme de réunions mensuelles.
Ce projet ne pourrait se réaliser sans l' appui de la M.J.C et en particulier de Christophe que je tiens à remercier ici particulièrement.
La réunion s'est terminée et s'est passée trop vite. En rentrant chez moi j'avais dans le cœur cette petite phrase de Maria Montessori :
" Nos enfants seront dans le monde de demain. Si on les adapte à celui d'aujourd'hui alors celui de demain ne sera pas meilleur "
Carole Payen
Douze personnes étaient présentes : 10 mères, 1 père et 1 adolescente.
L'accueil a eu lieu dans la ludothèque de la M.J.C dans laquelle, avec un groupe de mères , nous avions réalisé un bel affichage et posé sur les tables des livres et des revues de référence. Le premier numéro de la revue " ressources parents " a eu d'ailleurs beaucoup de succès . Même nos enfants ont participé, à leur façon. Ainsi , Charlotte (8ans) avait réalisé un beau dessin sur lequel elle avait écrit : " donner la fessée…ce n'est pas comme ça qu'on aime les enfants ! ". Et Lola (5ans) a voulu écrire sous son dessin rempli de cœurs : " quand je vois un petit enfant recevoir une fessée, ça me fait peur ".Les empreintes des petites mains de Benoît (2ans) entouraient des phases tirées des recherches d'Alice Miller prouvant la nocivité des fessées.
La réunion commença avec une présentation de l'association " la maison de l'enfant " et l'explication du contexte de la rencontre. Le but de cette réunion a été clairement défini : " comment poser des limites respectueuses à ses enfants "
Puis chacun fut invité à se présenter et à relater ce qui était positif avec ses enfants et ce qui était le plus difficile.
Bien sûr nous n'avons pas pu faire le tour de ce vaste sujet. La discussion a essentiellement tourné autour de (dans le désordre):
· La reconnaissance de la difficulté d'être respectueux avec ses enfants quand on a été soit même tapé ou humilié étant enfant ;
· la pose de limites respectueuses chez les tout-petits ( réflexions sur l'aménagement de l'espace par exemple).
· Améliorer nos capacités d'écoute : l'écoute étant un préalable à la pose de limites
· Comment éviter l'abus de " non "
· Comment accueillir les frustrations des enfants
· Les trucs et astuces pour les parents " jardiniers "
L'ambiance fut très agréable et chaleureuse. Une mère de ce groupe m'a ensuite dit combien elle avait appréciée la bonne écoute entre les personnes présentes. Une autre a apprécié " le calme et la sérénité " qui régnait. Voici également un petit message que j'ai reçue d'une maman : " je pense que les personnes qui ont été présentes ont ressenti cette rencontre comme un partage, enfin je l'ai ressenti ainsi. J'ai trouvé les témoignages complémentaires les uns des autres tout en étant différents. Chacun a amené un peu d'eau... L'affichage était sympa et tendait à l'invitation "
Chacun est reparti rempli avec la volonté de continuer sous forme de réunions mensuelles.
Ce projet ne pourrait se réaliser sans l' appui de la M.J.C et en particulier de Christophe que je tiens à remercier ici particulièrement.
La réunion s'est terminée et s'est passée trop vite. En rentrant chez moi j'avais dans le cœur cette petite phrase de Maria Montessori :
" Nos enfants seront dans le monde de demain. Si on les adapte à celui d'aujourd'hui alors celui de demain ne sera pas meilleur "
Carole Payen
A Paris 19è
Donc au niveau pub, l'ecole de ma fille montessori a distribue des tracts,
ma pediatre homeopathe l'a affiché dnas sa salle de reunion, le cafezoide
l'a largement distribue. Environ 200 tracts donc ont été répartis.
Malgré des tentatives pour avoir un article dans Psychologie et Liberation, ceci ne s'est pas fait, l'an prochain il est necessaire de s'y prendre plus tôt.
Le cafezoide, café des enfants a donc accepté de nous accueillir avec grand plaisir.
Donc au niveau organisation j'ai choisi d'apporter des livres personnels,
les Miller dont "Notre corps ne ment jamais", "la connaissance interdite",
"c'est pour ton bien" et "le drame de l'enfant doué" ; les deux de CDK, La
fessée d'olivier Maurel, Shantala de Leboyer, "Pour une parentalite sans
violence", Filliozat, Solter, "se libérer de son destin familial",
"rivalités entre freres et soeurs".
Par ailleurs j'avais donc 10 journaux "ressources parents" et des
autocollants a vendre.
Deux ateliers discussions étaient prevus 11h et 15h.
La tv qui est venue filmer la veille chez moi, devait passer filmer au
cafezoide, et ce vers 10h30/11h.
Jour J, j'arrive vers 10h, discute avec Anne Marie, la responsable du
cafézoide autour d'un café. Puis je vais installer la table avec livres,
journaux et autocollants, et le rond ou nous allons nous installer (petits
bancs formant un rond).
Premier atelier démarrage chaotique parce la tv est là, et le reportage
devant passer a 13h ils veulent filmer un max, interview de certaines
mamans, d'enfants, de moi aussi où j'explique les alternatives, les
différentes limites et l'écoute des émotions.
Ensuite une fois la tv partie, nous avons demarré avec environ 8 personnes le matin et 15 à 20 personnes l'après-midi, certains étant arrivés en cours de route. Pas de papas, un seul est venu a un moment s'asseoir et est resté10 mn.
Voici donc le déroulement :
Je me présente et présente l'asso, puis chacun se présente et dit pourquoi il est là.
Ensuite une fois que je cerne si le public est acquis a la cause de la non
violence, je parle de la nocivité des coups en m'appuyant sur des
informations tirées du livre d'olivier.
Puis nous en arrivons à pourquoi nous donnons des fessées, donc là tous
étaient convaincus que c'est suite a une situation de conflit, ou notre
énervement a monté et notre patience ne suit plus. Donc on donne et cherche les trucs pour désamorcer la situation explosive, grognements, rire, chants, parole particulière....
Puis enfin la pose de limites sans violence, les différentes limites et leur
classement, reconnaître ses propres limites ; et enfin écouter l'émotion qui va de pair avec la pose d'une limite. Vider sa propre coupe àforce d'écoute devenue pleine, on aborde la co-écoute, le soutien entre
parents ; là je constate une forte demande pour des réunions de soutien
mensuelles de beaucoup. Donc ces mamans prennent mes coordonnées pour me contacter en septembre.
Globalement dans le premier groupe toutes étaient acquises a la non
violence, dans le deuxieme une mamie d'origine magrehb etait pour des
fessées de temps en temps.... mais assez rapidement s'est rangé à l'avis
selon lequel on cherche d'abord d'autres solutions parce que frapper n'est
pas correct pour l'enfant, elle a elle même été beaucoup battue.
Dans le premier groupe on a abordé la question des ados accompagnés sans violence et qui la prennent de plein fouet à l'école, ils se font traiter de tapette s'ils ne veulent pas se battre, prennent des coups et défendent les plus faibles....
Là on est assez demuni, moi je suis desarmée n'ayant pas d'ado de toute
facon donc pas de solutions mais une écoute de ces problèmes soulevés.
Bilan des ventes 3 adhésions, 8 journaux, une vingtaine d'autocollants et
surtout un bon bilan : une volonté de participer pour beaucoup aux réunions de soutien que je souhaite mettre en place.
Enfin, Anne Marie du Cafézoide m'a demandé si je pouvais intervenir aupres des enfants pour leur expliquer leur droits, leur parler comme je venais de le faire. Et demande si la Maison de l'Enfant veut participer a
l'exposition en pleine rue sur les jeux, c'est fin mai... pas sûre que
j'aurai de l'énergie a mettre là dedans... pourtant tres intéressant.
Voila pour un compte rendu plutot positif, j'ai aimé ces rencontres avec ces mamans.
Victorine
ma pediatre homeopathe l'a affiché dnas sa salle de reunion, le cafezoide
l'a largement distribue. Environ 200 tracts donc ont été répartis.
Malgré des tentatives pour avoir un article dans Psychologie et Liberation, ceci ne s'est pas fait, l'an prochain il est necessaire de s'y prendre plus tôt.
Le cafezoide, café des enfants a donc accepté de nous accueillir avec grand plaisir.
Donc au niveau organisation j'ai choisi d'apporter des livres personnels,
les Miller dont "Notre corps ne ment jamais", "la connaissance interdite",
"c'est pour ton bien" et "le drame de l'enfant doué" ; les deux de CDK, La
fessée d'olivier Maurel, Shantala de Leboyer, "Pour une parentalite sans
violence", Filliozat, Solter, "se libérer de son destin familial",
"rivalités entre freres et soeurs".
Par ailleurs j'avais donc 10 journaux "ressources parents" et des
autocollants a vendre.
Deux ateliers discussions étaient prevus 11h et 15h.
La tv qui est venue filmer la veille chez moi, devait passer filmer au
cafezoide, et ce vers 10h30/11h.
Jour J, j'arrive vers 10h, discute avec Anne Marie, la responsable du
cafézoide autour d'un café. Puis je vais installer la table avec livres,
journaux et autocollants, et le rond ou nous allons nous installer (petits
bancs formant un rond).
Premier atelier démarrage chaotique parce la tv est là, et le reportage
devant passer a 13h ils veulent filmer un max, interview de certaines
mamans, d'enfants, de moi aussi où j'explique les alternatives, les
différentes limites et l'écoute des émotions.
Ensuite une fois la tv partie, nous avons demarré avec environ 8 personnes le matin et 15 à 20 personnes l'après-midi, certains étant arrivés en cours de route. Pas de papas, un seul est venu a un moment s'asseoir et est resté10 mn.
Voici donc le déroulement :
Je me présente et présente l'asso, puis chacun se présente et dit pourquoi il est là.
Ensuite une fois que je cerne si le public est acquis a la cause de la non
violence, je parle de la nocivité des coups en m'appuyant sur des
informations tirées du livre d'olivier.
Puis nous en arrivons à pourquoi nous donnons des fessées, donc là tous
étaient convaincus que c'est suite a une situation de conflit, ou notre
énervement a monté et notre patience ne suit plus. Donc on donne et cherche les trucs pour désamorcer la situation explosive, grognements, rire, chants, parole particulière....
Puis enfin la pose de limites sans violence, les différentes limites et leur
classement, reconnaître ses propres limites ; et enfin écouter l'émotion qui va de pair avec la pose d'une limite. Vider sa propre coupe àforce d'écoute devenue pleine, on aborde la co-écoute, le soutien entre
parents ; là je constate une forte demande pour des réunions de soutien
mensuelles de beaucoup. Donc ces mamans prennent mes coordonnées pour me contacter en septembre.
Globalement dans le premier groupe toutes étaient acquises a la non
violence, dans le deuxieme une mamie d'origine magrehb etait pour des
fessées de temps en temps.... mais assez rapidement s'est rangé à l'avis
selon lequel on cherche d'abord d'autres solutions parce que frapper n'est
pas correct pour l'enfant, elle a elle même été beaucoup battue.
Dans le premier groupe on a abordé la question des ados accompagnés sans violence et qui la prennent de plein fouet à l'école, ils se font traiter de tapette s'ils ne veulent pas se battre, prennent des coups et défendent les plus faibles....
Là on est assez demuni, moi je suis desarmée n'ayant pas d'ado de toute
facon donc pas de solutions mais une écoute de ces problèmes soulevés.
Bilan des ventes 3 adhésions, 8 journaux, une vingtaine d'autocollants et
surtout un bon bilan : une volonté de participer pour beaucoup aux réunions de soutien que je souhaite mettre en place.
Enfin, Anne Marie du Cafézoide m'a demandé si je pouvais intervenir aupres des enfants pour leur expliquer leur droits, leur parler comme je venais de le faire. Et demande si la Maison de l'Enfant veut participer a
l'exposition en pleine rue sur les jeux, c'est fin mai... pas sûre que
j'aurai de l'énergie a mettre là dedans... pourtant tres intéressant.
Voila pour un compte rendu plutot positif, j'ai aimé ces rencontres avec ces mamans.
Victorine
A Paris 14è
Préparation:
D'abord, la salle m'a été accordée grace à une asso " Suivez le Kid" ,
la personne m'avait dit qu'ele peut accueillir 100 personnes, alors prête à m'investir, j'ai établi le programme dont vous avez eu connaissance. Mais une fois les programmes tapés, la plaquette sortie ( avec le tract "Ensemble contre la fessée, j'ai intégré le programme sur une page,
le tout plié en 4: tirage en 100 exemplaires), j'ai été voir la salle:
Catastrophe, elle est déjà encombrée de tables fixes, de maquette d'une ville qui occupe 9m2, je m'inquiète pour les enfants... tant que j'ai limité la diffusion de l'information.
Je vous avais fait part de ma présence à la Conférence-débat à la Ronde
des bébés ou j'étais allée ( peu de parents qui s'étaient montrés interessés sont réellement venus, juste 2). Sauf la présence de Thomas Mignot qui présidait le débat, qui est venu le matin à l'atelier Communication Non Violente (CNV)
Sinon diffusion sur des listes par internet.
J'avais donc pour le jour J, rencontré mes intervenants:
- l'animateur CNV à qui j'avais exprimé mes attentes: être concret principalement
- mes animateurs enfants ( qui sont éducateurs, donc expérience!)
- prévu près de 20 livres sur le thème à consulter sur place, des affiches de Ni Claque ni fessée, de Non Violnce Actualité
J'avais espoir d'une journaliste, écrivain Jackie Péric, bien que fort interessée, elle n'a pas pu, peut être une autre fois.
Et l'expression de personnes interessées mais qui ne pouvaient pas venir à cause des vacances scolaires.
Nous arrivons à la salle ou une amie m'attend, elle n'est pas maman mais est volontaire pour m'aider.Et là!! surprise, la gardienne qui devait
me remettre les clés est en congé, sur la porte: Ouvert du lundi à
vendredi de 11h00 à 17h00. Je ne vous dit pas la panique... application (
que faites vous quand vous êtes en colère? je suis dans le vif)
j'appelle la fille qui m'a permis d'avoir la salle, elle me dit:
"Mais ca fait longtemps que je t'ai dit que ce n'est pas à 9h00 que tu
peux disposer de la salle mais à 10h00." Or je n'ai pas le souvenir
qu'elle m'ai dit celà une fois, j'ai beau le lui dire, je ne suis pas
entendue. Je lui exprime ma crainte, mais je n'ai pas vraiment sa
coopération. J'attends 10h00, avec une des animatrices qui est arrivé aussi,
dehors avec nos kilos d'affaires, tentant de demeurer confiante. 10h00:
ouf!!! un monsieur arrive et ouvre la porte du local.
Tout est "crad", nettoyage actif ( j'avais emené aspirateur,
éponges...mon homme là déploie son aide), difusion HE pour purifier, création du
coin enfants, on cache maquette, armoire... sous des tissus, colorés,
des voiles... guirlandes au plafond...le coin bébé pour se poser,
matelas à changer... les mamans commencent à arriver, je les acceuile tout en
exliquant, encore stressée, je demande à mon amie de veiller aux
nouveaux arrivants, et je mets en place:papier , support pour Robert
l'intervenant/ café et thé pour l'accueil, place pour recevoir les plats du
midi...les livres exposés, un classeur bourré d'infos pour maman sur
paris...
Bref: tant et si bien qu'à 11H10, nous commencons l'atelier CNV avec
jeux de rôle entre Robert l'intervenant et une collègue à lui, (recemment
maman qui a laissé son petit de 5 semaines avec son papa pour la
première fois pour être là) ils font le papa et son enfant qui veut voir la
télé alors que c'est bientôt l'heure de passer à table. La pression
monte de plus en plus... jusqu'à la version il y a écoute des besoins de
chacun, accord commun d'une solution. Explication du vase qui se
remplit... jeux de rôle à 3 entre les parents ou ils travaillent sur une
situation...et chaque stuation est revu en grand groupe après.
Nombre de personnes : 18 avec 9 enfants.
Tout le monde est vivement interessé, mais je suis gardienne du temps
et à 13HOO j'invite à une clôture aprés un tour ou chacun exprime:
interêt de cet outil, espoir d'une possibilité de faire autrement,
découverte de son propre fonctionnement , certains se plaint du bruit, du manque
de concentration, déception de faire avec les enfants et inmpossibilité
dans le concret ...dans l'ensemble, ils sont tous ravis.
13hOO repas, il y avait des choses, mais j'ai connu de plus grande
générosité dans d'autres expériences.C'était trop juste côté salé...
Départ de Robert Greuillet et d'Isabelle, de Thomas Mignot , arrivée d'un
parent et d'un couple plus tard avec un enfant. Café, thé, chocolat
offert puis
14H passé, film voir www.mmmfrance.org Osons être parent.
Temps de parole: les difficultés rencontrés sont évoquées en premier
Difficultés: pas assez de temps, qualité de vie avant la naissance et
après, pas de confiance en soi quant à l'éducation de son enfant, accord
dans le couple , écouter son enfant, problème de garde, parent seul
avec enfant, écoute de ses besoins, difficulté à poser des limites,
l'enfant qui touche à tout...je sens un besoin de parler, un parent répond à
l'autre. Je demeure discrète, j'ai l'aide de Catherine , une étudiante
CNV qui m'aide à reformuler les besoins et sentiments des parents pour
s'assurer bien les comprendre ou pour préciser davantage, voir
clarifier. C'est bien, mais parfois un brin trop "technique" pour moi, à
vouloir contribuer... elle en fait un peu trop.. ( oh la technique CNV,
passer par les cases, à vouloir que les autres s'expriment en CNV, on peut
finir par faire violence aux autres) Des parents partent...
Les limites sont peu abordées, un parent conscient arrive à ce moment,
( petit bout: désolée, j'aurais aimé t'avoir acceuillie autrement et
partagé avec toi, mais j'étais à bout). Je sens de plus en plus la
tension montée,la fatigue, l'éxaspération ...je rassemble tout le monde et
invite à un dernier tour de parole. Tant bien que mal... Je lis des
fragments d'un texte ressource que j'avais et conclus.
J'avais prévu un document rassemblant quelques pistes à explorer:
- Quand on est pres de craquer et de dire ou de faire quelque chose de
désagréable
- Si la pression était trop forte et qu'il y a eu explosion à la tête
de l'enfant
- Récapitulatif de qulques principes utiles pour éviter la violence
éducative d'Olivier Maurel dans La fessée. Olivier, j'ai précisé mes
sources, mais désolée, je ne t'ai pas demandé avant... j'ai pensé que ca
pourrait aidé
- Liste des besoins et sentiments
- Le texte d'Alice Miller "Il n'y a pas de bonne fessée"
- un texte ressource que je vous dirais plus tard
- les questions de mmmfrance aprs le film pour inviter à une
introspection en famille
+ un questionnaire bilan à remplir anonyme sur place avant de partir.
Bilan: tous expriment satisfaction sur l'interêt de la journée, il en
ressort le désir d'une rencontre par mois, ils ont apprécié l'atelier et
le temps de parole; moyennement le film, beaucoup se plaignent du
bruit.
Mon bilan: mon exigence ne me permet pas de gouter à une satisfaction
pleine, certes j'ai répondu à un besoin. Pour la salle; quand je l'ai
vu, j'ai pris conscience du bruit possible, d'ou ma limitation de
diffusion. Mais pour les animateurs , les enfants n'ont pas fait tant que celà
de chahut, ils se sont exprimés... Catherine, j'ai pensé à toi quand tu
disais que c'était un défi à relever. Certes deux salles eurent été
mieux, je n'ai pas de doutes.. mais pour moi c'est comme nos vies, les
enfants sont là, et nous faisons avec eux. Je n'ai pas trouvé beaucoup
d'ouverture à voir comme celà... si bien que dans l'ensemble c'était
plutôt contre. Alors que pour les enfants, c'était génial, ils étaient
heureux.
Je retire des leçons: consigner à l'écrit les engagements par rapport à
la salle, ne pas trop en mettre sur une journée...ca a failli finir en
queue de poisson, et j'étais triste. Je n'ai pas pu finir sur les joies
de nos enfants, je n'ai pas su trouver en moi la force pour rebooster
le groupe pour celà.
Finalement, j'ai déploré que nous n'ayons pas suffisament parlé des
astuces, pour poser des limites.
Mon homme m'a dit avec raison que je n'ai pas su intégrer les 4 hommes
qui étaient là Il était intervenu après le film, mais ne s'est pas
senti entendu, et qu'il s'est retiré l'AM. Que c'était un problème de
mère qui parlent entre elles... c'est vrai que j'ai manqué de vigilance à
ce niveau...
Eliane
D'abord, la salle m'a été accordée grace à une asso " Suivez le Kid" ,
la personne m'avait dit qu'ele peut accueillir 100 personnes, alors prête à m'investir, j'ai établi le programme dont vous avez eu connaissance. Mais une fois les programmes tapés, la plaquette sortie ( avec le tract "Ensemble contre la fessée, j'ai intégré le programme sur une page,
le tout plié en 4: tirage en 100 exemplaires), j'ai été voir la salle:
Catastrophe, elle est déjà encombrée de tables fixes, de maquette d'une ville qui occupe 9m2, je m'inquiète pour les enfants... tant que j'ai limité la diffusion de l'information.
Je vous avais fait part de ma présence à la Conférence-débat à la Ronde
des bébés ou j'étais allée ( peu de parents qui s'étaient montrés interessés sont réellement venus, juste 2). Sauf la présence de Thomas Mignot qui présidait le débat, qui est venu le matin à l'atelier Communication Non Violente (CNV)
Sinon diffusion sur des listes par internet.
J'avais donc pour le jour J, rencontré mes intervenants:
- l'animateur CNV à qui j'avais exprimé mes attentes: être concret principalement
- mes animateurs enfants ( qui sont éducateurs, donc expérience!)
- prévu près de 20 livres sur le thème à consulter sur place, des affiches de Ni Claque ni fessée, de Non Violnce Actualité
J'avais espoir d'une journaliste, écrivain Jackie Péric, bien que fort interessée, elle n'a pas pu, peut être une autre fois.
Et l'expression de personnes interessées mais qui ne pouvaient pas venir à cause des vacances scolaires.
Nous arrivons à la salle ou une amie m'attend, elle n'est pas maman mais est volontaire pour m'aider.Et là!! surprise, la gardienne qui devait
me remettre les clés est en congé, sur la porte: Ouvert du lundi à
vendredi de 11h00 à 17h00. Je ne vous dit pas la panique... application (
que faites vous quand vous êtes en colère? je suis dans le vif)
j'appelle la fille qui m'a permis d'avoir la salle, elle me dit:
"Mais ca fait longtemps que je t'ai dit que ce n'est pas à 9h00 que tu
peux disposer de la salle mais à 10h00." Or je n'ai pas le souvenir
qu'elle m'ai dit celà une fois, j'ai beau le lui dire, je ne suis pas
entendue. Je lui exprime ma crainte, mais je n'ai pas vraiment sa
coopération. J'attends 10h00, avec une des animatrices qui est arrivé aussi,
dehors avec nos kilos d'affaires, tentant de demeurer confiante. 10h00:
ouf!!! un monsieur arrive et ouvre la porte du local.
Tout est "crad", nettoyage actif ( j'avais emené aspirateur,
éponges...mon homme là déploie son aide), difusion HE pour purifier, création du
coin enfants, on cache maquette, armoire... sous des tissus, colorés,
des voiles... guirlandes au plafond...le coin bébé pour se poser,
matelas à changer... les mamans commencent à arriver, je les acceuile tout en
exliquant, encore stressée, je demande à mon amie de veiller aux
nouveaux arrivants, et je mets en place:papier , support pour Robert
l'intervenant/ café et thé pour l'accueil, place pour recevoir les plats du
midi...les livres exposés, un classeur bourré d'infos pour maman sur
paris...
Bref: tant et si bien qu'à 11H10, nous commencons l'atelier CNV avec
jeux de rôle entre Robert l'intervenant et une collègue à lui, (recemment
maman qui a laissé son petit de 5 semaines avec son papa pour la
première fois pour être là) ils font le papa et son enfant qui veut voir la
télé alors que c'est bientôt l'heure de passer à table. La pression
monte de plus en plus... jusqu'à la version il y a écoute des besoins de
chacun, accord commun d'une solution. Explication du vase qui se
remplit... jeux de rôle à 3 entre les parents ou ils travaillent sur une
situation...et chaque stuation est revu en grand groupe après.
Nombre de personnes : 18 avec 9 enfants.
Tout le monde est vivement interessé, mais je suis gardienne du temps
et à 13HOO j'invite à une clôture aprés un tour ou chacun exprime:
interêt de cet outil, espoir d'une possibilité de faire autrement,
découverte de son propre fonctionnement , certains se plaint du bruit, du manque
de concentration, déception de faire avec les enfants et inmpossibilité
dans le concret ...dans l'ensemble, ils sont tous ravis.
13hOO repas, il y avait des choses, mais j'ai connu de plus grande
générosité dans d'autres expériences.C'était trop juste côté salé...
Départ de Robert Greuillet et d'Isabelle, de Thomas Mignot , arrivée d'un
parent et d'un couple plus tard avec un enfant. Café, thé, chocolat
offert puis
14H passé, film voir www.mmmfrance.org Osons être parent.
Temps de parole: les difficultés rencontrés sont évoquées en premier
Difficultés: pas assez de temps, qualité de vie avant la naissance et
après, pas de confiance en soi quant à l'éducation de son enfant, accord
dans le couple , écouter son enfant, problème de garde, parent seul
avec enfant, écoute de ses besoins, difficulté à poser des limites,
l'enfant qui touche à tout...je sens un besoin de parler, un parent répond à
l'autre. Je demeure discrète, j'ai l'aide de Catherine , une étudiante
CNV qui m'aide à reformuler les besoins et sentiments des parents pour
s'assurer bien les comprendre ou pour préciser davantage, voir
clarifier. C'est bien, mais parfois un brin trop "technique" pour moi, à
vouloir contribuer... elle en fait un peu trop.. ( oh la technique CNV,
passer par les cases, à vouloir que les autres s'expriment en CNV, on peut
finir par faire violence aux autres) Des parents partent...
Les limites sont peu abordées, un parent conscient arrive à ce moment,
( petit bout: désolée, j'aurais aimé t'avoir acceuillie autrement et
partagé avec toi, mais j'étais à bout). Je sens de plus en plus la
tension montée,la fatigue, l'éxaspération ...je rassemble tout le monde et
invite à un dernier tour de parole. Tant bien que mal... Je lis des
fragments d'un texte ressource que j'avais et conclus.
J'avais prévu un document rassemblant quelques pistes à explorer:
- Quand on est pres de craquer et de dire ou de faire quelque chose de
désagréable
- Si la pression était trop forte et qu'il y a eu explosion à la tête
de l'enfant
- Récapitulatif de qulques principes utiles pour éviter la violence
éducative d'Olivier Maurel dans La fessée. Olivier, j'ai précisé mes
sources, mais désolée, je ne t'ai pas demandé avant... j'ai pensé que ca
pourrait aidé
- Liste des besoins et sentiments
- Le texte d'Alice Miller "Il n'y a pas de bonne fessée"
- un texte ressource que je vous dirais plus tard
- les questions de mmmfrance aprs le film pour inviter à une
introspection en famille
+ un questionnaire bilan à remplir anonyme sur place avant de partir.
Bilan: tous expriment satisfaction sur l'interêt de la journée, il en
ressort le désir d'une rencontre par mois, ils ont apprécié l'atelier et
le temps de parole; moyennement le film, beaucoup se plaignent du
bruit.
Mon bilan: mon exigence ne me permet pas de gouter à une satisfaction
pleine, certes j'ai répondu à un besoin. Pour la salle; quand je l'ai
vu, j'ai pris conscience du bruit possible, d'ou ma limitation de
diffusion. Mais pour les animateurs , les enfants n'ont pas fait tant que celà
de chahut, ils se sont exprimés... Catherine, j'ai pensé à toi quand tu
disais que c'était un défi à relever. Certes deux salles eurent été
mieux, je n'ai pas de doutes.. mais pour moi c'est comme nos vies, les
enfants sont là, et nous faisons avec eux. Je n'ai pas trouvé beaucoup
d'ouverture à voir comme celà... si bien que dans l'ensemble c'était
plutôt contre. Alors que pour les enfants, c'était génial, ils étaient
heureux.
Je retire des leçons: consigner à l'écrit les engagements par rapport à
la salle, ne pas trop en mettre sur une journée...ca a failli finir en
queue de poisson, et j'étais triste. Je n'ai pas pu finir sur les joies
de nos enfants, je n'ai pas su trouver en moi la force pour rebooster
le groupe pour celà.
Finalement, j'ai déploré que nous n'ayons pas suffisament parlé des
astuces, pour poser des limites.
Mon homme m'a dit avec raison que je n'ai pas su intégrer les 4 hommes
qui étaient là Il était intervenu après le film, mais ne s'est pas
senti entendu, et qu'il s'est retiré l'AM. Que c'était un problème de
mère qui parlent entre elles... c'est vrai que j'ai manqué de vigilance à
ce niveau...
Eliane