L’arrivée d’Internet et l’émergence du « journalisme citoyen »
Depuis le 16 mai 1631, date à laquelle Théophraste Renaudot lança la « Gazette » (le premier journal français), la presse n’a jamais cessé d’évoluer. Au fil du temps, les enjeux du journalisme sont cependant restés les mêmes : liberté d’expression, quête de vérité et accessibilité de l’information au plus grand nombre. Jusqu’au XXe siècle, la diffusion de l’information passait uniquement par les journaux papier. Après cette date, les progrès techniques ont permis de faire émerger de nouveaux médias : la radio en 1921 puis la radio « libre » soixante ans plus tard, la télévision en 1949 et plus récemment Internet en 1996 (ces dates concernent la France uniquement). L’arrivée des nouveaux medias a fortement affaibli la « vieille presse » et a fait évoluer la manière de recueillir, de mettre en forme et de diffuser l’information.
La démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphone portable…) et des outils numériques (appareils photo et caméscope numériques) ont permis de faire de chaque citoyen un journaliste potentiel. Cet état de fait a réellement brouillé les frontières entre journalisme professionnel et journalisme amateur. Aujourd’hui, Internet offre à chaque individu la possibilité d’exprimer son avis sur l’actualité et donne aux internautes le sentiment que les medias n’ont plus le monopole de l’information. Ces derniers peuvent témoigner, parler de ce qu’ils voient et de ce qu’ils entendent. Il arrive même qu’ils contribuent directement à la production d’information d’actualité. Ce fut le cas lors des attentats du 11 septembre 2001, lors du tsunami dans l’océan indien et lors du cyclone Katrina.
La démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Internet, téléphone portable…) et des outils numériques (appareils photo et caméscope numériques) ont permis de faire de chaque citoyen un journaliste potentiel. Cet état de fait a réellement brouillé les frontières entre journalisme professionnel et journalisme amateur. Aujourd’hui, Internet offre à chaque individu la possibilité d’exprimer son avis sur l’actualité et donne aux internautes le sentiment que les medias n’ont plus le monopole de l’information. Ces derniers peuvent témoigner, parler de ce qu’ils voient et de ce qu’ils entendent. Il arrive même qu’ils contribuent directement à la production d’information d’actualité. Ce fut le cas lors des attentats du 11 septembre 2001, lors du tsunami dans l’océan indien et lors du cyclone Katrina.
La presse écrite devient bi-media
Avant l‘arrivée d‘Internet dans les foyers, la diffusion de l’information était univoque : elle se faisait des journalistes vers les lecteurs. Mais les « journalistes citoyens » ont changé la donne. Désormais, l’individu lambda, si il possède une information exclusive, si il est témoin d’un événement ou si il détient un scoop conséquent, qu’il diffuse via un site Internet, est susceptible d’intéresser le public. Aujourd’hui, le gros de l’information continue d’être fourni par les organes de presse traditionnels, qui disposent d’équipes de journalistes professionnels. Mais il semblerait que les sites d’information dont les contenus émanent de « journalistes citoyens » gagnent du terrain et pèsent sur l’opinion. En effet, avec Internet, les citoyens ont l’impression de se réapproprier la presse. La majorité des « journalistes citoyens » souhaite contribuer aux débats, participer à l’information, et vérifier la fiabilité de ce que racontent les journalistes mais non les remplacer.
Le développement des blogs et des sites d’informations sur Internet ont mis en difficulté les médias traditionnels (presse, radio et télévision) dans un contexte de grande concurrence, de déréglementation et de crise. Plébiscités par le public, qui apprécie de pouvoir accéder à une information gratuite, à une époque économiquement difficile, ces sites connaissent un succès grandissant. Après avoir dénigré le phénomène et essayé de le tenir à distance, les rédactions des journaux à grand tirage ont décidé d’en faire autant. Ainsi, aujourd’hui, tous les quotidiens nationaux et régionaux (Libération, Le Monde, Le Figaro, Ouest France, Sud-Ouest…) et les grand mensuels (L’Express, Le Nouvel Obs, Le Point…) possèdent un site Internet.
Le développement des blogs et des sites d’informations sur Internet ont mis en difficulté les médias traditionnels (presse, radio et télévision) dans un contexte de grande concurrence, de déréglementation et de crise. Plébiscités par le public, qui apprécie de pouvoir accéder à une information gratuite, à une époque économiquement difficile, ces sites connaissent un succès grandissant. Après avoir dénigré le phénomène et essayé de le tenir à distance, les rédactions des journaux à grand tirage ont décidé d’en faire autant. Ainsi, aujourd’hui, tous les quotidiens nationaux et régionaux (Libération, Le Monde, Le Figaro, Ouest France, Sud-Ouest…) et les grand mensuels (L’Express, Le Nouvel Obs, Le Point…) possèdent un site Internet.
Une collaboration nécessaire entre journalistes professionnels et citoyens
Les « journalistes citoyens » recherchent les informations, les analysent, les mettent en forme puis les diffusent sur le web, via leur blog ou leur journal en ligne. Ils apportent des témoignages, émettent des jugements, critiquent les médias et sont parfois militants. Ils ne sont pas professionnels mais peuvent s’en donner l’apparence, ignorant parfois les usages et le code de déontologie du journalisme. Et c’est bien là le problème. Le journalisme est un métier qui s’apprend. Les « journalistes citoyens » ne devraient pas se mettre en concurrence avec les journalistes professionnels. De même que ces derniers n’ont pas à se sentir menacés par l’émergence de ce nouveau type de rédacteurs, car ils représentent une source d’information riche et complémentaire.
Aujourd’hui, la presse doit être plus à l’écoute du public si elle veut survivre à l’ère numérique. Elle ne peut donc pas ignorer ces « journalistes citoyens » car ils font partie intégrante du web-journalisme. Ils doivent être considérés comme un atout, une énergie positive, qu’il convient de canaliser bien sûr. Les « journalistes citoyens » doivent être encadrés par des professionnels de l’information, qui possèdent un vrai savoir-faire et de l’expérience dans le métier. Les sites exclusivement tenus par des « journalistes citoyens » ne sont pas toujours fiables car le manque de professionnalisme engendre des erreurs. En revanche, le concept du journal d’information en ligne réalisé par des professionnels mais auquel les internautes peuvent contribuer, par le biais de commentaires, de forums ou par l’écriture d’articles fonctionne. Il représente certainement l’avenir du journalisme sur le web…
Aujourd’hui, la presse doit être plus à l’écoute du public si elle veut survivre à l’ère numérique. Elle ne peut donc pas ignorer ces « journalistes citoyens » car ils font partie intégrante du web-journalisme. Ils doivent être considérés comme un atout, une énergie positive, qu’il convient de canaliser bien sûr. Les « journalistes citoyens » doivent être encadrés par des professionnels de l’information, qui possèdent un vrai savoir-faire et de l’expérience dans le métier. Les sites exclusivement tenus par des « journalistes citoyens » ne sont pas toujours fiables car le manque de professionnalisme engendre des erreurs. En revanche, le concept du journal d’information en ligne réalisé par des professionnels mais auquel les internautes peuvent contribuer, par le biais de commentaires, de forums ou par l’écriture d’articles fonctionne. Il représente certainement l’avenir du journalisme sur le web…
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