La Fibromyalgie, une maladie qui touche 1 personne sur 25 en France
La Fibromyalgie, une maladie qui touche 1 personne sur 25 en France ce qui représente environ 3.4% de la population. Bien souvent les gens atteints de la fibromyalgie sont de sexe féminin dans une tranche d'âge de 30 ans et plus. On note une recrudescence de la maladie fibromyalgie depuis 1995 avec une tranche de population masculine plus importante qu'avant. Douleurs articulaires, fatigue, troubles du sommeil sont les premiers symptômes de la fibromyalgie. La fibromyalgie est quasi-inconnue en Europe. Pourtant aux Etats-Unis, la fibromyalgie représente près d'un cas sur dix d'invalidité. Avec l'aide de spécialiste, nous allons fait le point sur cette maladie mystérieuse dénommée, Fibromyalgie. La fibromyalgie concernerait entre 2 et 5 % de la population, principalement des femmes. Controversée en France, elle a pourtant été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Découvrez les causes, les symptômes et le diagnostic de cette maladie atypique dénommé, fibromyalgie.
Fibromyalgie : caractéristiques de la maladie
Le mot « fibromyalgie » vient du latin fibra (« filament »), du grec ancien myos (« muscle ») et du grec ancien algos (« douleur »). La fibromyalgie se caractérise par des douleurs diffuses dans tout le corps et une fatigue physique constante. Le malade a la sensation d'être en état d'épuisement perpétuel car la fibromyalgie pervertit le cycle du sommeil profond et provoque également des douleurs musculaires intenses équivalentes à un état grippal constant sans fièvre.
Etudiée dès le XVIIIème siècle, la maladie fut classée comme maladie dépressive car elle résistait aux analgésiques de l'époque. Depuis 1987, elle est reconnue comme maladie handicapante et traitée au service rhumatologie ( rhumatisme ).
Les médecins connaissent mal le facteur déclenchant de la maladie. On peut soupçonner un ou des chocs psychologique, émotionnel ou physique (comme une opération). Il convient de rajouter le stress comme facteur aggravant la maladie. Il faut donc que le patient s'écarte au maximum de sources de stress ou de contrariétés.
Etudiée dès le XVIIIème siècle, la maladie fut classée comme maladie dépressive car elle résistait aux analgésiques de l'époque. Depuis 1987, elle est reconnue comme maladie handicapante et traitée au service rhumatologie ( rhumatisme ).
Les médecins connaissent mal le facteur déclenchant de la maladie. On peut soupçonner un ou des chocs psychologique, émotionnel ou physique (comme une opération). Il convient de rajouter le stress comme facteur aggravant la maladie. Il faut donc que le patient s'écarte au maximum de sources de stress ou de contrariétés.
Une pathologie à ne pas prendre à la légère !
Les tests sanguins n'étant pas fiables car rien n'est décelé, le médecin pose le diagnostic en associant certains points douloureux du corps précis et communs aux fibromyalgiques (test ACR) et l'état asthénique du patient : épuisement, irritabilité, sensation de brulures dans les yeux, compensation par une consommation effrénée de glucides, etc... Il existe plusieurs degrés d'affect par rapport à cette pathologie: on peut vivre correctement en respectant une hygiène de vie raisonnable (pas d'excitants: café, alcool, tabac, prise quotidienne des médicaments...) mais certains stades paralysent complètement des individus dans la force de l'âge (invalidité et incapacité de travailler).
Fibromyalgie : comment traiter la maladie
Il s'agit dans l'état actuel des connaissances d'une maladie begnine mais incurable. Les médecins ne peuvent que soulager les symptômes mais ne soignent pas le mal. Ils associent des analgésiques puissants à des antidépresseurs ou antiépileptiques qui à faible dose contribuent à une meilleure qualité de sommeil. Plusieurs autres pistes sont à l'étude en association aux médicaments : sport, régime alimentaire et éducation de l'individu.
Les personnes atteintes ont des crises si douloureuses qu'elles évitent tout exercice physique appréhendant un risque d'augmenter la douleur. Pratiquer un sport, au contraire, échauffe les muscles trop contractés. Cela agit comme une douche chaude et soulage la douleur. De plus, l'exercice met en route certaines hormones apaisantes du cerveau comme la sérotonine et la dopamine manquant au porteur de la maladie. La modification du régime alimentaire du patient demeure très contestée quant aux résultats. Il apparaît cependant qu'une étude sur le régime du docteur Seignalet a porté ses fruits de manière positive. Il en ressortait un soulagement manifeste des candidats.
Reste l'éducation du patient face à la maladie. Il faut un soutien important des proches et une compréhension totale du médecin référent. Le fait d'être atteint d'une maladie incurable n'est pas anodin dans l'affect du patient. Les proches devront oeuvrer afin qu'il dépasse cet état de fait et accepte de vivre autrement. L'environnement professionnel ou familial doit être dépourvu de sollicitations nerveuses négatives. Le patient doit apprendre et accepter de se protéger afin de pouvoir, dans la mesure du possible, vivre "normalement".
Les personnes atteintes ont des crises si douloureuses qu'elles évitent tout exercice physique appréhendant un risque d'augmenter la douleur. Pratiquer un sport, au contraire, échauffe les muscles trop contractés. Cela agit comme une douche chaude et soulage la douleur. De plus, l'exercice met en route certaines hormones apaisantes du cerveau comme la sérotonine et la dopamine manquant au porteur de la maladie. La modification du régime alimentaire du patient demeure très contestée quant aux résultats. Il apparaît cependant qu'une étude sur le régime du docteur Seignalet a porté ses fruits de manière positive. Il en ressortait un soulagement manifeste des candidats.
Reste l'éducation du patient face à la maladie. Il faut un soutien important des proches et une compréhension totale du médecin référent. Le fait d'être atteint d'une maladie incurable n'est pas anodin dans l'affect du patient. Les proches devront oeuvrer afin qu'il dépasse cet état de fait et accepte de vivre autrement. L'environnement professionnel ou familial doit être dépourvu de sollicitations nerveuses négatives. Le patient doit apprendre et accepter de se protéger afin de pouvoir, dans la mesure du possible, vivre "normalement".
L'aide vient peut-être d'ailleurs !
Il existe bon nombre d'ouvrages abordant ce problème mais aussi des associations de fibromyalgiques parlant de leur expérience personnelle. Internet aussi est une mine d'articles dans ce domaine et peut contribuer à sortir le malade de son isolement. En dehors des traitements antalgiques conventionnels, différentes approches se sont révélées efficaces contre la fibromyalgie. La Ligue européenne contre les rhumatismes recommande ainsi une approche multidisciplinaire, incluant des médicaments mais pas seulement.
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