La trichotillomanie est un comportement irrationnel
La trichotillomanie est un trouble du comportement qui se caractérise par l'arrachage des cheveux et des poils d'une manière obsessionnelle et compulsive. Le mot trichotillomanie vient des termes grecs suivants : « trich » qui veut dire « Cheveux », « Tillo » signifie tirer et « mania », l'équivalent du mot « impulsion ».
La trichotillomanie se rapproche des TOC ( Troubles Obsessionnels Compulsif ), ce qui nous amène à dire que le trouble de la trichotillomanie est d'ordre psychologique. Les personnes atteintes de trichotillomanie éprouvent du plaisir à s'arracher les cheveux et ne peuvent s'empêcher de le faire même si, au fond d'eux mêmes, la culpabilité les rongent.
Le terme « Trichotillomanie » a été utilisé, pour la première fois en 1889, par le dermatologue français Hallopeau dans le cadre d'une étude de cas.
La trichotillomanie se rapproche des TOC ( Troubles Obsessionnels Compulsif ), ce qui nous amène à dire que le trouble de la trichotillomanie est d'ordre psychologique. Les personnes atteintes de trichotillomanie éprouvent du plaisir à s'arracher les cheveux et ne peuvent s'empêcher de le faire même si, au fond d'eux mêmes, la culpabilité les rongent.
Le terme « Trichotillomanie » a été utilisé, pour la première fois en 1889, par le dermatologue français Hallopeau dans le cadre d'une étude de cas.
Les causes probables de la trichotillomanie
Selon une étude récente, la majorité des trichotillomanes sont des femmes. Cette maladie mentale s'apparente à d'autres comportements absurdes tel que l'arrachage des peaux autour des doigts par exemple. La trichotillomanie n'est pas vraiment un TOC car s'arracher les poils ou les cheveux procurent du plaisir à la personne malade. Par contre, elle a tous les critères d'une addiction comportementale. La maladie peut survenir dès l'enfance, c'est-à-dire, vers 10 ou 12 ans.
La trichotillomanie est souvent la conséquence d'un événement stressant qui se traduit par un deuil ou un déménagement par exemple. Plus la maladie commence tard, plus elle est grave. La survenue de la trichotillomanie chez l'adolescent ou le jeune adulte est assez alarmant car le pronostic de guérison est moins optimiste. Puisque dans 90% des cas, ce sont les jeunes femmes qui sont touchées, les spécialistes considèrent que ce geste est souvent une façon de régler un conflit intérieur.
Des études psychologiques ont également démontré que les gens atteints ne sont pas des malades mentaux. Ce sont surtout des gens qui souffrent, et le plus souvent c'est un manque affectif. Le fait de s'arracher les cheveux les amène dans un état second où ils ne pensent plus à rien, ce qui donne du plaisir à l'arrachage des poils. La plupart du temps, les malades mâchonnent les cheveux et les poils arrachés, ils les ingèrent même des fois, c'est ce que l'on appelle : la trichophagie.
Très vite, cela devient une habitude et les personnes atteintes sont comme prisonnières de ce comportement. Actuellement, il est difficile de donner un chiffre fiable sur le nombre réel de trichotillomanes car les malades ont plutôt tendance à cacher leur mal être à cause d'un sentiment de honte.
La trichotillomanie est souvent la conséquence d'un événement stressant qui se traduit par un deuil ou un déménagement par exemple. Plus la maladie commence tard, plus elle est grave. La survenue de la trichotillomanie chez l'adolescent ou le jeune adulte est assez alarmant car le pronostic de guérison est moins optimiste. Puisque dans 90% des cas, ce sont les jeunes femmes qui sont touchées, les spécialistes considèrent que ce geste est souvent une façon de régler un conflit intérieur.
Des études psychologiques ont également démontré que les gens atteints ne sont pas des malades mentaux. Ce sont surtout des gens qui souffrent, et le plus souvent c'est un manque affectif. Le fait de s'arracher les cheveux les amène dans un état second où ils ne pensent plus à rien, ce qui donne du plaisir à l'arrachage des poils. La plupart du temps, les malades mâchonnent les cheveux et les poils arrachés, ils les ingèrent même des fois, c'est ce que l'on appelle : la trichophagie.
Très vite, cela devient une habitude et les personnes atteintes sont comme prisonnières de ce comportement. Actuellement, il est difficile de donner un chiffre fiable sur le nombre réel de trichotillomanes car les malades ont plutôt tendance à cacher leur mal être à cause d'un sentiment de honte.
Les conséquences de la maladie
La première conséquence de la trichotillomanie est la calvitie. Le sentiment de honte augmente et cela nuit souvent à la vie en société. Puisque la maladie est également une addiction, la personne se sent faible et se dévalorise. La détresse des trichotillomanes est très importante car elle coupera tout contact avec l'extérieur et aura tendance à se replier sur elle-même.
La plupart du temps, le trichotillomane a tendance à détourner le problème. Il arrache des cheveux et des poils mais à des endroits où cela ne puisse pas se voir. Elles évitent alors les sorties à la piscine et prennent des heures à se coiffer, justement pour cacher leur problème. Pour détourner l'attention de leur entourage, ils peuvent également attirer le regard sur autre chose comme un maquillage bien en évidence, des foulards qui cachent bien leur calvitie, ou encore une coiffure destinée à camoufler les dégâts. Au fond d'eux mêmes, les malades ont une image très négative de leur physique. N'oublions pas que ce sont des personnes en détresse mais qui n'osent pas affronter le regard des autres. La personne malade est un anxieux, il est dépressif, frustré et l'estime de soi est à son minimum.
Selon une étude, près de 80% des trichotillomanes sont compléxés physiquement et quelque 20% d'entre eux connaîtrait un problème de type dysmorphophobie. La méconnaissance de la trichotillomanie du corps médical est également un des facteurs qui empêchent les malades à consulter. Le sentiment de honte augmente et ensuite, survient le repli sur soi. Il ne faut pas oublier que la trichotillomanie est souvent accompagnée d'autres troubles psychologiques comme par exemple, la dépression nerveuse.
La plupart du temps, le trichotillomane a tendance à détourner le problème. Il arrache des cheveux et des poils mais à des endroits où cela ne puisse pas se voir. Elles évitent alors les sorties à la piscine et prennent des heures à se coiffer, justement pour cacher leur problème. Pour détourner l'attention de leur entourage, ils peuvent également attirer le regard sur autre chose comme un maquillage bien en évidence, des foulards qui cachent bien leur calvitie, ou encore une coiffure destinée à camoufler les dégâts. Au fond d'eux mêmes, les malades ont une image très négative de leur physique. N'oublions pas que ce sont des personnes en détresse mais qui n'osent pas affronter le regard des autres. La personne malade est un anxieux, il est dépressif, frustré et l'estime de soi est à son minimum.
Selon une étude, près de 80% des trichotillomanes sont compléxés physiquement et quelque 20% d'entre eux connaîtrait un problème de type dysmorphophobie. La méconnaissance de la trichotillomanie du corps médical est également un des facteurs qui empêchent les malades à consulter. Le sentiment de honte augmente et ensuite, survient le repli sur soi. Il ne faut pas oublier que la trichotillomanie est souvent accompagnée d'autres troubles psychologiques comme par exemple, la dépression nerveuse.
Les traitements pour faire face à la trichotillomanie
La plupart du temps, la personne souffrante s'adresse aux coiffeurs pour cacher leur misère et pour traiter son problème. Tous les shampooing et toutes les lotions du monde ne pourront empêcher la trichotillomane de s'arracher les cheveux. Malgré les expériences et les connaissances du coiffeur, il est difficile, voire impossible de traiter la trichotillomanie dans un salon de coiffure. Avant de soigner les cheveux, il faut commencer par trouver un remède pour la personne malade.
Le mieux est de traiter le problème à sa base : guérir la personne psychologiquement pour qu'elle ne ressente plus le besoin de s'arracher les cheveux. Des études récentes montrent que l'association d'une thérapie comportementale et les anti-dépresseurs est le meilleur traitement. Il existe plusieurs types de Thérapies Cognitives et Comportementales, pour traiter la trichotillomanie, qui sont bien efficaces. Ici, nous allons en voir trois qui ont fait leur preuve .
Le premier est le self-monitoring qui consiste à collecter les cheveux arrachés, les mettre dans des enveloppes chaque jour, et les ramener à la séance de thérapie. Ceci permet au patient de se rendre compte de l'ampleur de son action, qui l'aidera à prendre la décision d'arrêter. Ensuite, l'affirmation de soi. Plusieurs thérapeutes conseillent également cette méthode car plus le malade s'ouvrira aux autres, plus il sera compris. Il se sentira moins seul , plus soutenu également et ainsi, il lui sera possible de sauver sa situation sociale à la dérive.
La troisième thérapie porteuse d'espoir que l'on va développer est l'entretien motivationnel : le patient est amené à faire le point sur sa vie actuelle, d'imaginer sa vie avec la trichotillomanie d'un côté et sans d'un autre. Il fera également le point sur les conséquences de la maladie sur sa vie familiale, professionnelle, sociale... etc. Toutes ces thérapies doivent par contre, être accompagnées d'anti-dépresseurs pour guérir le patient.
Le mieux est de traiter le problème à sa base : guérir la personne psychologiquement pour qu'elle ne ressente plus le besoin de s'arracher les cheveux. Des études récentes montrent que l'association d'une thérapie comportementale et les anti-dépresseurs est le meilleur traitement. Il existe plusieurs types de Thérapies Cognitives et Comportementales, pour traiter la trichotillomanie, qui sont bien efficaces. Ici, nous allons en voir trois qui ont fait leur preuve .
Le premier est le self-monitoring qui consiste à collecter les cheveux arrachés, les mettre dans des enveloppes chaque jour, et les ramener à la séance de thérapie. Ceci permet au patient de se rendre compte de l'ampleur de son action, qui l'aidera à prendre la décision d'arrêter. Ensuite, l'affirmation de soi. Plusieurs thérapeutes conseillent également cette méthode car plus le malade s'ouvrira aux autres, plus il sera compris. Il se sentira moins seul , plus soutenu également et ainsi, il lui sera possible de sauver sa situation sociale à la dérive.
La troisième thérapie porteuse d'espoir que l'on va développer est l'entretien motivationnel : le patient est amené à faire le point sur sa vie actuelle, d'imaginer sa vie avec la trichotillomanie d'un côté et sans d'un autre. Il fera également le point sur les conséquences de la maladie sur sa vie familiale, professionnelle, sociale... etc. Toutes ces thérapies doivent par contre, être accompagnées d'anti-dépresseurs pour guérir le patient.
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