Emploi du temps idéal, Poser un cadre dès la rentrée !
Le jour de la rentrée, voire quelques jours en amont, il est nécessaire que les parents se concertent pour définir ce qui sera possible ou non, accepté ou interdit dans la semaine. Écrivez-le pour vous-même avant de le soumettre de manière ferme à vos enfants. Essayez de balayer les étapes du quotidien : l’heure du réveil et l’heure du coucher, les modalités de retour à la maison, la place des devoirs, la venue des copains, le choix du sport de l’année ou les petits plus du mardi soir – puisque pas d’école le lendemain – sans faire n’importe quoi, au risque de perturber le biorythme.
Évidemment, il y a des risques de dérapage en cours d’année, mais ce cadre équivaut à un contrat de confiance, et vous permet de remettre les choses à leur place, si besoin est. Et de ne pas laisser flotter certaines situations ou décisions. Ces règles sont certes parfois une contrainte à respecter soi-même, mais elles s’avèrent être rassurantes pour les enfants.
La maison n’est pas une cour de récré !
Un petit calcul : une journée de classe représente pour votre enfant six heures au primaire, presque huit heures au lycée, sans compter les deux heures à la cantine, et les trajets ! C’est autant que votre temps de travail ! Si vous appréciez votre vie professionnelle et les relations sociales qui en découlent, pensez qu'il en va de même pour votre enfant ! Rapports de force, amitiés réconfortantes, ennuis de la cantine, stress des contrôles... la journée scolaire est le théâtre d’une vie sociale avec ses temps forts et ses temps morts, ses codes et ses secrets.
Se construire face aux autres : voilà un des enjeux existentiels de la vie à l'école ! Mais, parfois, il y a confusion entre la scène de l’école et le contexte privé de la famille. Votre enfant vous parle comme à un camarade de son âge ? Vous n’êtes pas son copain ou sa copine : veillez à le remettre à sa place et à reprendre la vôtre. Avant et après l’école, il y a la maison, et les comportements à adopter ne sont pas les mêmes !
Parlez, échangez !
Ce n’est pas forcément réservé au sacro-saint repas familial, à tour de rôle ! Parler avec vos enfants permet de comprendre ce qu’ils vivent. En retour, cet exercice les oblige à formaliser ce qu’ils vivent et à prendre du recul. Ou à réfléchir sur certaines situations. À vous de trouver la place juste, d’ouvrir les yeux, sans trop intervenir. À mesure qu’ils grandissent, les enfants apprécient moins votre entremise, c’est leur vie !
Parsemez quand même la conversation familiale de questions sur les profs, la maîtresse, les difficultés du moment, les prénoms des copains de la bande, les projets. Questions bêtes : « Tu ne parles plus à un tel ? », « Quelle est la notion, la leçon, la plus dure à comprendre pour toi ? » Étonnamment, vos enfants vous livreront un très bon diagnostic. Vous y gagnerez pas mal de temps pour le conseiller.
La place des loisirs
Pour la plupart des enfants, le temps scolaire est imposé, voire subi. Son rythme le contraint à se lever tôt, à manger à telle heure, à rentrer selon certains horaires de bus. Ouf, le temps des loisirs permet de se défouler et de sortir de l’astreinte ! Que ce soit par des pratiques artistiques ou sportives, il est rare qu’un enfant ne réserve pas un créneau à ses loisirs. Espaces dédiés à des activités extrascolaires, ils apportent une véritable détente physique et intellectuelle, tout en développant de manière sous-jacente des apprentissages moteurs, mentaux et humains.
Tout est connaissance : loisir rime avec enrichissement ! Il faut cependant émettre quelques réserves : les activités, sportives en particulier, ne doivent pas générer une fatigue trop importante, ou une passion dévorer le temps nécessaire au repos et à la rêverie. Car un enfant doit aussi apprendre à occuper les cases blanches de son emploi du temps, en laissant courir son imagination par exemple...
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