Le Carnaval de Venise au fil du temps
Le Carnaval de Venise plonge ses racines dans plusieurs traditions différentes: de la tradition latine des Saturnales à celle des cultes grecs de Dionysos qui marquaient le passage de l'hiver au printemps et qui prévoyait l'usage de masques et de représentations symboliques. C'est à Venise que l'on retrouve les premiers témoignages du Carnaval de Venise dans les documents du Doge Vitale Faliero de Doni qui fut le premier à autoriser le Carnaval à Venise en 1094. En 1269, la veille du Carême devient officiellement un jour de fête : le mardi gras.
Le Carnaval de Venise débutait par un bal et se poursuivait par de petites fêtes locales sur les campi: théâtre, concerts ou jeux. Les vénitiens, de toutes conditions sociales, enfilaient alors le tabarro (une longue cape noire) et dissimulaient leur identité derrière la bauta (un masque blanc) et sous un tricorne. Tous devenaient alors égaux et tout était permis à tous. Les Vénitiens étaient de bons vivants : toutes les occasions étaient bonnes pour s’amuser. Jeux et divertissements de rue se multipliaient lors du Carnaval.
Le Carnaval de Venise débutait par un bal et se poursuivait par de petites fêtes locales sur les campi: théâtre, concerts ou jeux. Les vénitiens, de toutes conditions sociales, enfilaient alors le tabarro (une longue cape noire) et dissimulaient leur identité derrière la bauta (un masque blanc) et sous un tricorne. Tous devenaient alors égaux et tout était permis à tous. Les Vénitiens étaient de bons vivants : toutes les occasions étaient bonnes pour s’amuser. Jeux et divertissements de rue se multipliaient lors du Carnaval.
Le Carnaval de Venise et ses traditions
La fête du Carnaval de Venise a toujours accompagné la vie des vénitiens, en traversant les différents moments historiques et sociaux et en s'enracinant de plus en plus dans la tradition de Venise. Les déguisements devinrent plus évolués, en puisant leur inspiration dans les costumes que l'on connaissaient alors, ceux de la Comedia dell'Arte. La ville toute entière se transformait, chantait, dansait. Venise était la ville de la séduction et du plaisir de vivre. Mais certaines pratiques furent contestables. Les jeunes, déguisés en clown dans leur costume de mattacino , lançaient des œufs emplis d'eau de rose sur les belles passantes. Quant à celles jugées moins séduisantes, elles recevaient des œufs ... pourris. En 1268, un décret interdit aux hommes masqués de s’adonner à ce jeu. On comprend bien que le gouvernement, ayant interdit en vain cette pratique, finit par protéger le passage des femmes par des filets.
Au 16e siècle, contrôlé par les autorités, le carnaval officialisa certaines coutumes, comme le port du masque, les divertissements sur les petites places. Beaucoup de jeux particulièrement cruels, et heureusement disparus, se déroulaient alors au détriment d'animaux.
- On s’adonnait au jeu de l’oie. Pendue au-dessus d'un canal gelé, une oie devait être décrochée, quel qu'en soit la manière.
- Le jeu du chat : on attachait un chat vivant à un poteau vertical et le jeu consistait à se précipiter, la tête la première contre le pauvre chat, pour l'écraser.
- Les courses de taureaux. On lâchait des taureaux dans des lieux clos, où les chiens venaient les mordre.
- Ou encore, le jeu des échasses : des personnages masqués, juchés sur des échasses, arpentaient à toute vitesse les ruelles et traversaient les canaux.
Le 18e siècle connut l'apogée du carnaval. A certaines occasions, de plus en plus nombreuses, certains vénitiens prirent l'habitude de porter un masque. Cela pouvait donner l'impression d'un carnaval qui durait ... 6 mois. En 1797, sous la domination de Napoléon, le Carnaval fut interdit. Les Autrichiens finirent par réhabiliter la fête. Mais le Carnaval de Venise ne connut plus le même enthousiasme populaire.
Au 16e siècle, contrôlé par les autorités, le carnaval officialisa certaines coutumes, comme le port du masque, les divertissements sur les petites places. Beaucoup de jeux particulièrement cruels, et heureusement disparus, se déroulaient alors au détriment d'animaux.
- On s’adonnait au jeu de l’oie. Pendue au-dessus d'un canal gelé, une oie devait être décrochée, quel qu'en soit la manière.
- Le jeu du chat : on attachait un chat vivant à un poteau vertical et le jeu consistait à se précipiter, la tête la première contre le pauvre chat, pour l'écraser.
- Les courses de taureaux. On lâchait des taureaux dans des lieux clos, où les chiens venaient les mordre.
- Ou encore, le jeu des échasses : des personnages masqués, juchés sur des échasses, arpentaient à toute vitesse les ruelles et traversaient les canaux.
Le 18e siècle connut l'apogée du carnaval. A certaines occasions, de plus en plus nombreuses, certains vénitiens prirent l'habitude de porter un masque. Cela pouvait donner l'impression d'un carnaval qui durait ... 6 mois. En 1797, sous la domination de Napoléon, le Carnaval fut interdit. Les Autrichiens finirent par réhabiliter la fête. Mais le Carnaval de Venise ne connut plus le même enthousiasme populaire.
Le Carnaval de Venise d'aujourd'hui
Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que le Carnaval de Venise a revu le jour. Mais l’esprit n’est plus du tout le même : autrefois on se déguisait pour oublier les réalités, se fondre et se régénérer dans le bain collectif carnavalesque. Maintenant, il sert surtout à la relance du tourisme, pendant une période creuse de l’année et le masque ne sert plus guère qu’à se mettre en valeur au milieu d’une foule anonyme. le Carnaval de Venise attire les visiteurs du monde entier.
Dans Venise, tout est loué et réservé longtemps à l'avance. Les prix s'envolent. Les rues et les ruelles sont saturées de promeneurs. Quelques embouteillages piétonniers devant les vaporetti, sur les ponts ou dans les étroites ruelles. Mais, ce piétinement se fait toujours avec un esprit de fête... du moins pour les touristes. De nos jours, les costumes (traditionnels ou originaux) sont laissés à la libre appréciation de chacun. Ils ne sont pas obligatoires, bien sûr, mais participent de l'esprit de carnaval.
Dans Venise, tout est loué et réservé longtemps à l'avance. Les prix s'envolent. Les rues et les ruelles sont saturées de promeneurs. Quelques embouteillages piétonniers devant les vaporetti, sur les ponts ou dans les étroites ruelles. Mais, ce piétinement se fait toujours avec un esprit de fête... du moins pour les touristes. De nos jours, les costumes (traditionnels ou originaux) sont laissés à la libre appréciation de chacun. Ils ne sont pas obligatoires, bien sûr, mais participent de l'esprit de carnaval.
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