“Tout le monde est graphiste” ! Voilà, c’est dit, bien évidemment avec un peu d’impertinence et de provocation, mais il faut admettre que la production d’images et leur publication, la communication de soi, l’utilisation de la chaîne d’outils appareil photo/ordinateur/imprimante ou mise en ligne se démocratisent. Et surtout, tout le monde a un avis sur le choix typo, les règles de communication, l’esthétique et la place des logos. Mais que faut-il faire de cet avis des personnes à qui les graphistes adressent leurs formes ? Avis que l’on sait n’être pas professionnel, mais fondé sur des demi-vérités et une vraie mauvaise fois. Il aura fallu le travail d’un étudiant pour mener plus loin la discussion avec quelques graphistes amateurs.
Chacun dans son rôle, l’échange gagne en épaisseur et l’ambivalence parfois problématique du statut de graphiste s’en trouve renforcée. Bien sûr, il y a les professionnels et les autres, les artistes, les designers, les techniciens et les opérateurs des basses œuvres. N’empêche, ce travail d’enquête est en lui-même un indice de ce vers quoi évolue le graphiste : un travail de recherche et de critique. La peinture puis la photographie ont déjà atteint cette maturité qui leur donne la légitimité suffisante pour cela. Peut-être encore dans des productions minoritaires, mais de plus en plus, c’est le graphiste qui choisit son sujet ou en tout cas, qui en détermine la pertinence et l’importance dans un contexte donné.
Hasard des calendriers ou signe de l’époque, ce travail de franc-tireur, mené comme d’autres dans le cadre d’un mémoire étudiant croise la démarche plus institutionnelle du ministère de la Culture et de la Communication qui a commandité à l’institut Pierre Naville une étude sur le métier de graphiste.
Tout le monde est graphiste… peut-être. Mais les graphistes ne sont pas n’importe qui...
Ps : La nature des articles lié à notre enquête est appeler à évoluer dans le temps en fonction du déroulement des relations que nous entretenons avec certains professionnels lyonnais ;-)
Chacun dans son rôle, l’échange gagne en épaisseur et l’ambivalence parfois problématique du statut de graphiste s’en trouve renforcée. Bien sûr, il y a les professionnels et les autres, les artistes, les designers, les techniciens et les opérateurs des basses œuvres. N’empêche, ce travail d’enquête est en lui-même un indice de ce vers quoi évolue le graphiste : un travail de recherche et de critique. La peinture puis la photographie ont déjà atteint cette maturité qui leur donne la légitimité suffisante pour cela. Peut-être encore dans des productions minoritaires, mais de plus en plus, c’est le graphiste qui choisit son sujet ou en tout cas, qui en détermine la pertinence et l’importance dans un contexte donné.
Hasard des calendriers ou signe de l’époque, ce travail de franc-tireur, mené comme d’autres dans le cadre d’un mémoire étudiant croise la démarche plus institutionnelle du ministère de la Culture et de la Communication qui a commandité à l’institut Pierre Naville une étude sur le métier de graphiste.
Tout le monde est graphiste… peut-être. Mais les graphistes ne sont pas n’importe qui...
Ps : La nature des articles lié à notre enquête est appeler à évoluer dans le temps en fonction du déroulement des relations que nous entretenons avec certains professionnels lyonnais ;-)