Naissance des sorcières
Le mythe de la sorcière est apparu très tôt dans la civilisation humaine. Il semblerait que la naissance de la figure de la sorcière trouve son origine dès la Préhistoire, lorsque les éléments climatiques ont forgé l'Homme et ses croyances. C'est approximativement à cette époque que sont apparues les premières symbolisations grâce à des œuvres sculptées dans des os ou des dispositions de roches. La sorcière devient alors le médiateur entre le monde de l'invisible et le monde réel. A partir de l'Antiquité, les gravures représentent beaucoup de rituels réalisés par des sorcières, notamment dans la culture sumérienne. Au Moyen-Age et après, les femmes dénommées sorcières sont en réalité des guérisseuses, des sages-femmes qui possèdent un savoir transmis de génération en génération sur les plantes médicinales, les onguents et autres méthodes de soin.
En Europe, les sorcières sont accusées de tous les maux et persécutées: orgie, jeteuse de maléfices sur les Hommes et les animaux. L’Inquisition se livrera à une véritable chasse aux sorcières, condamnant entre autres les femmes au bûcher après leurs avoir faits subir supplices et tortures. Le terme sorcière a gardé de cette époque d'obscurantisme une connotation péjorative qui renvoie à la magie noire et au diable.
Aux 19ème et 20ème siècles, les recherches réalisées sur la période de l'Inquisition et la chasse aux sorcières expliquent les cas de sorcellerie et de possessions par des intoxications et des maladies mentales. L'ergot de seigle, champignon parasite du seigle, provoque des hallucinations et des accès de folie, considérés alors comme des cas de possessions et de sorcellerie. Nombreux sont les troubles psychiques évoqués aujourd'hui pour expliquer ces cas d'envoutements. D'ailleurs, il est dit que la psychiatrie serait née au pied des bûchers...
En Europe, les sorcières sont accusées de tous les maux et persécutées: orgie, jeteuse de maléfices sur les Hommes et les animaux. L’Inquisition se livrera à une véritable chasse aux sorcières, condamnant entre autres les femmes au bûcher après leurs avoir faits subir supplices et tortures. Le terme sorcière a gardé de cette époque d'obscurantisme une connotation péjorative qui renvoie à la magie noire et au diable.
Aux 19ème et 20ème siècles, les recherches réalisées sur la période de l'Inquisition et la chasse aux sorcières expliquent les cas de sorcellerie et de possessions par des intoxications et des maladies mentales. L'ergot de seigle, champignon parasite du seigle, provoque des hallucinations et des accès de folie, considérés alors comme des cas de possessions et de sorcellerie. Nombreux sont les troubles psychiques évoqués aujourd'hui pour expliquer ces cas d'envoutements. D'ailleurs, il est dit que la psychiatrie serait née au pied des bûchers...
Sorcières, sabbat et rituels
La sorcellerie englobe toutes les pratiques des sorcières et sorciers, quel que soit l'objectif de leurs rituels, bien qu'il existe quelques dissidences au sein des pratiquants de magie. Les principales formes de magie pratiquées par les sorcières aujourd'hui sont:
Les pratiques magiques des sorcières s'accompagnent de rituels au cours desquels elles réalisent des philtres à partir d'ingrédients naturels, réalisent des danses qui font office de transe et les mettent en contact avec les esprits. Contrairement à une idée reçue, les sorcières ne font que très rarement des sacrifices. Ce type de pratique qui utilise sang et animaux dans le meilleur des cas est réservé aux rituels maléfiques de magie noire. Ces rituels sont généralement réalisés au cours du sabbat, une réunion de sorcières autour d'une cérémonie païenne et de sacrifices.
- la magie blanche destinée à contrer les sorts et maléfices jetées par des sorcières malveillantes, avec un but altruiste et positif en invoquant des la bonté des esprits ou Dieu.
- la magie noire maléfique, destinée à apporter le malheur, la désolation, la maladie au sein des familles. Elle est fortement liée aux esprits mauvais, à Satan et aux démons
Les pratiques magiques des sorcières s'accompagnent de rituels au cours desquels elles réalisent des philtres à partir d'ingrédients naturels, réalisent des danses qui font office de transe et les mettent en contact avec les esprits. Contrairement à une idée reçue, les sorcières ne font que très rarement des sacrifices. Ce type de pratique qui utilise sang et animaux dans le meilleur des cas est réservé aux rituels maléfiques de magie noire. Ces rituels sont généralement réalisés au cours du sabbat, une réunion de sorcières autour d'une cérémonie païenne et de sacrifices.
Les sorcières du symbolisme au stéréotype
Les études ethnosociologiques montrent que la figure de la sorcière est présente dans toutes les cultures du monde, sous des appellations différentes. En règle générale, les sorcières occupent la place de guérisseuses et de sages-femmes. Elles prodiguent des soins à base de plantes médicinales et de danses rituelles notamment, bien que leurs fonctions soient aussi de communiquer avec le monde des esprits et la nature. Les sorcières interviennent également sur les cultures et les affaires de leurs sociétés en invoquant par exemple les éléments.
Ces pouvoirs accordés aux femmes remontent à la nuit des temps. Les femmes sont la condition de la perpétuation de l'espèce humaine. La plupart des cultures leur accordent donc un savoir particulier en matière de vie et de mort. Le mystère qui entourait le corps des femmes et leur capacité à donner la vie suscitait à la fois respect et angoisse, ce qui pourrait expliquer en partie les deux visages de la sorcière. D'un côté, elle a la possibilité de donner la vie et de soigner, mais de l'autre ses dons de sorcière sont forcément acquis d'une manière maléfique, par un pacte avec le diable. Cette attraction-répulsion à l'égard des sorcières est également soulignée par les animaux dont elle s'entoure: crapaud, corbeau, chat, rat ou araignée. Tout comme ses compagnons, la sorcière est redoutée et/ou mal aimée.
Souvent, la sorcière est représentée volant sur un balai. Cette image remonte au Moyen-Age, période durant laquelle la magie était associée en Europe aux femmes. Il semblerait donc que le balai ait été choisi car il représentait un attribut féminin.
Aujourd'hui, la sorcellerie a cédé du terrain à la science même si l'on observe depuis quelques années son grand retour. En revanche, l'image de la sorcière conserve toujours une place de choix dans l'imaginaire collectif, il suffit d'attendre Halloween pour le constater!
Ces pouvoirs accordés aux femmes remontent à la nuit des temps. Les femmes sont la condition de la perpétuation de l'espèce humaine. La plupart des cultures leur accordent donc un savoir particulier en matière de vie et de mort. Le mystère qui entourait le corps des femmes et leur capacité à donner la vie suscitait à la fois respect et angoisse, ce qui pourrait expliquer en partie les deux visages de la sorcière. D'un côté, elle a la possibilité de donner la vie et de soigner, mais de l'autre ses dons de sorcière sont forcément acquis d'une manière maléfique, par un pacte avec le diable. Cette attraction-répulsion à l'égard des sorcières est également soulignée par les animaux dont elle s'entoure: crapaud, corbeau, chat, rat ou araignée. Tout comme ses compagnons, la sorcière est redoutée et/ou mal aimée.
Souvent, la sorcière est représentée volant sur un balai. Cette image remonte au Moyen-Age, période durant laquelle la magie était associée en Europe aux femmes. Il semblerait donc que le balai ait été choisi car il représentait un attribut féminin.
Aujourd'hui, la sorcellerie a cédé du terrain à la science même si l'on observe depuis quelques années son grand retour. En revanche, l'image de la sorcière conserve toujours une place de choix dans l'imaginaire collectif, il suffit d'attendre Halloween pour le constater!
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