Le sol argileux
Le sol est dur, de couleur rougeâtre, compact et imperméable à l’eau. Craquelé sous le soleil, la terre colle aux chaussures et aux outils par temps humide. Liserons, pissenlits et trèfles s’en régalent. Pour faciliter le travail de cette terre argileuse , il faut apporter des amendements sableux ou du fumier : le sable va drainer et cette terre très fertile sera plus perméable.
Les terres sablonneuses
Contrairement aux terres argileuses, les terres sablonneuses sont très perméables : elles ne retiennent ni l’eau ni les engrais, elles sont donc pauvres en éléments nutritifs, et se dessèchent vite en été. Pour donner de la consistance aux sols sablonneux, vous utiliserez de la chaux, du compost, de l'argile et du fumier. Évitez la tourbe, qui augmentera la rétention d’eau, mais n’apportera pas d’éléments fertilisants.
Le sol calcaire
Le sol calcaire se caractérise par une terre blanchâtre, crayeuse et friable. Les plantes témoins sont le coquelicot ou le trèfle blanc. Pour enrichir cette terre riche en chaux, il convient d’apporter des amendements acides comme la terre de bruyère, la tourbe blonde ou le fumier bien décomposé. Ils apportent les éléments nutritifs à vos plantes et améliorent la rétention d'eau. Anémones, œillets et giroflées apprécieront.
Les terres humifères
Signalées par des plantes telles que l’ortie, la bruyère ou la fougère, les terres humifères sont très noires et très riches grâce à l’azote que délivrent l’humus et la décomposition des matières organiques provenant de marécage ou de forêt défrichée. Une petite pelletée de chaux par mètre carré corrige l’acidité de cette terre spongieuse.
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