Du parti politique au club de pétanque de quartier, personne ne s’inquiétait de l’impact des réseaux sociaux « traditionnels » sur la vie privée, considérant bien au contraire qu’il s’agissait d’un facteur de sociabilisation. Selon le psychologue Abraham Maslow le besoin d’appartenance est fondamental chez l’homme ; Appartenir à un groupe, se sentir protégé, viser la reconnaissance et s’accomplir en temps qu’individu demeurent les bases communes de l’homme d’hier ou d’aujourd'hui alors qu’est-ce qui a vraiment changé ?
L’apparition massive de groupes sociaux sur internet a révolutionné l’idée que l’on se faisait des relations humaines. L’individu lambda qui recherche sans relâche ses copains de classes perdus de vue depuis 20 ans, l’ado boutonneux qui à peine sorti des cours ne pense qu’à se ruer sur son PC espérant que les copains qu’il a vu toute la journée seront connectés, la mère de famille inquiète qui s’est imposée dans le groupe d’amis de son fils afin de surveiller ses « fréquentations », le jeune loup aux dents longue fraîchement sorti de la fac rêvant d’une carrière, la petite entreprise désireuse de gagner de nouveaux marchés… tout le monde est inscrit sur le réseau. Si pourtant vous faîtes partie des quelques réfractaires ne vous étonnez pas d’être considéré comme un has been au cours d’un dîner chez votre voisine qui finalement vous convaincra de suivre la tendance.
L’apparition massive de groupes sociaux sur internet a révolutionné l’idée que l’on se faisait des relations humaines. L’individu lambda qui recherche sans relâche ses copains de classes perdus de vue depuis 20 ans, l’ado boutonneux qui à peine sorti des cours ne pense qu’à se ruer sur son PC espérant que les copains qu’il a vu toute la journée seront connectés, la mère de famille inquiète qui s’est imposée dans le groupe d’amis de son fils afin de surveiller ses « fréquentations », le jeune loup aux dents longue fraîchement sorti de la fac rêvant d’une carrière, la petite entreprise désireuse de gagner de nouveaux marchés… tout le monde est inscrit sur le réseau. Si pourtant vous faîtes partie des quelques réfractaires ne vous étonnez pas d’être considéré comme un has been au cours d’un dîner chez votre voisine qui finalement vous convaincra de suivre la tendance.
C'est parti pour l'inscription durant laquelle tous les champs doivent être renseignés, adresse, téléphone, email, nom de jeune fille de Madame ,date de naissance et pourquoi pas une photo à votre avantage à choisir de préférence un peu ancienne si vous avez passé les 30 ans. L'inscription validée le réseau facebook, My Space, Badoo... dispose de toutes les données personnelles de ses adhérents, de l'enregistrement de tout message diffusé sur le site. En dehors du fait que ces informations peuvent être utilisées à des fins commerciales au travers de campagnes publicitaires, elles représentent une manne d'informations pour les usurpateurs d'identité qui n'hésiteront pas à diffuser des éléments de toute nature portant ainsi atteinte à la vie privée quand il ne s’agit pas d’atteinte à la dignité ! De plus les conversations étant tracées, une phrase ravageuse écrite à un membre du groupe en toute "confidentialité" peut 10, 20 ans plus tard avoir de graves retombées portant ainsi atteinte à la liberté d’expression.
Autre impact sur la vie privée, le temps passé à tisser sa toile, son groupe ; En France les utilisateurs de réseaux sociaux y consacrent en moyenne douze heures par semaine soit environ 1/3 de la durée de travail légal, plus que le temps consacré aux jeux vidéo. L’addiction au réseaux sociaux « virtuels » aurait pour effet d’augmenter le risque d’isolement ce qui serait évidemment contraire au but recherché.
Qui aurait pu affirmer un jour que le vieil adage « pour vivre heureux, vivons cachés » s’adresserait aux utilisateurs de réseaux sociaux réfugiés derrière un écran, intimidés parfois à l'idée de construire une relation dans "la vraie vie" ? Quant à cachés, peut-être pas tant que cela !
Qui aurait pu affirmer un jour que le vieil adage « pour vivre heureux, vivons cachés » s’adresserait aux utilisateurs de réseaux sociaux réfugiés derrière un écran, intimidés parfois à l'idée de construire une relation dans "la vraie vie" ? Quant à cachés, peut-être pas tant que cela !
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