Les personnages phares sont toujours présents
L'auteure Katherine Pancol
Joséphine n’arrive plus à avancer dans sa vie. Tout d’abord dans son travail : ses collègues sont jaloux et le changement professionnel qu’elle espérait lui est refusé. Ensuite, en amour : elle ne parvient pas à trouver le courage de recontacter Philippe depuis la tragédie « Iris ». Et puis elle se laisse marcher sur les pieds, elle ne trouve pas d’idées pour un nouveau roman et entre Hortense qui vit sa vie à Londres et Zoé qui est en train de devenir une femme…
Pas facile de trouver sa place. Ses deux filles grandissent en effet, Zoé a des papillons dans le ventre dès qu’elle pense à Gaëtan et Hortense est toujours aussi focalisée sur sa carrière et peut-être un peu sur Gary aussi qui, de son côté, a décidé de prendre des cours de piano pour intégrer une école de musique à… New York. Autant avouer que Shirley, sa mère, ne le prend pas extrêmement bien mais elle doit bien apprendre à laisser son fils voler de ses propres ailes. Et puis elle a rencontré quelqu’un, un certain Oliver, et il se pourrait bien qu’elle soit en train de tomber amoureuse…
De leur côté, Marcel et Josiane ont bien du mal à savoir comment éduquer Junior, leur génie de fils. A deux ans il sait déjà lire, parler latin et n’a aucune envie de s’amuser avec les bambins de son âge. Josiane, qui rêvait d’un enfant normal, d’un chérubin qu’elle regarderait grandir tout doucement, se sent complètement dépassée. Et si Marcel prend un peu mieux la nouvelle, avec son enthousiasme naturel, il a quand même quelques doutes sur ses capacités à s’occuper d’un petit surdoué.
Les héros vont devoir décider de ce qu’ils veulent vraiment…
Pas facile de trouver sa place. Ses deux filles grandissent en effet, Zoé a des papillons dans le ventre dès qu’elle pense à Gaëtan et Hortense est toujours aussi focalisée sur sa carrière et peut-être un peu sur Gary aussi qui, de son côté, a décidé de prendre des cours de piano pour intégrer une école de musique à… New York. Autant avouer que Shirley, sa mère, ne le prend pas extrêmement bien mais elle doit bien apprendre à laisser son fils voler de ses propres ailes. Et puis elle a rencontré quelqu’un, un certain Oliver, et il se pourrait bien qu’elle soit en train de tomber amoureuse…
De leur côté, Marcel et Josiane ont bien du mal à savoir comment éduquer Junior, leur génie de fils. A deux ans il sait déjà lire, parler latin et n’a aucune envie de s’amuser avec les bambins de son âge. Josiane, qui rêvait d’un enfant normal, d’un chérubin qu’elle regarderait grandir tout doucement, se sent complètement dépassée. Et si Marcel prend un peu mieux la nouvelle, avec son enthousiasme naturel, il a quand même quelques doutes sur ses capacités à s’occuper d’un petit surdoué.
Les héros vont devoir décider de ce qu’ils veulent vraiment…
Moins bien que les deux précédents
La couverture du roman Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, de Katherine Pancol
Si au moins, dans les deux tomes précédents, il se passait quelques événements intéressants, une sorte d’action qui faisait avancer l’histoire – ne serait-ce qu’avec le personnage d’Iris – ici, on reste sur sa faim. Joséphine est toujours la même, son caractère n’a pas changé, elle continue de se laisser marcher sur les pieds sans se débattre et ne fait aucun choix qui lui permette de faire des grands bonds dans sa vie. Tiens, il suffirait qu’elle appelle Philippe, qu’elle lui explique ses doutes, l’homme le rassurerait et enfin, ENFIN, ils pourraient commencer leur histoire.
Shirley se débat un peu mieux de son côté, elle serait prête à démarrer sa vie maintenant que Gary est grand, si le fâcheux hasard – qu’on voit venir de loin – ne s’en mêlait pas. Et Junior ? Cet enfant en bas âge qui parle mieux que les adultes, connaît le latin et peut citer La Bruyère ? Il sort du décor et on a bien du mal à lui trouver sa place, surtout quand on le voit résoudre les problèmes des adultes…
Finalement, la partie intéressante de l’intrigue se trouve dans le couple Hortense-Gary. La jeune femme se bat toujours autant pour sa carrière mais ses sentiments pour Gary l’amènent souvent à faire des choix difficiles. Et le garçon n’aime pas être traité comme un esclave, il lui fait d’ailleurs savoir à plusieurs reprises. Ces deux-là sont les personnages phares de ce tome, ils nous donnent envie de tourner la page, de crier devant les obstacles qui les séparent et de les pousser dans les bras l’un de l’autre !
Shirley se débat un peu mieux de son côté, elle serait prête à démarrer sa vie maintenant que Gary est grand, si le fâcheux hasard – qu’on voit venir de loin – ne s’en mêlait pas. Et Junior ? Cet enfant en bas âge qui parle mieux que les adultes, connaît le latin et peut citer La Bruyère ? Il sort du décor et on a bien du mal à lui trouver sa place, surtout quand on le voit résoudre les problèmes des adultes…
Finalement, la partie intéressante de l’intrigue se trouve dans le couple Hortense-Gary. La jeune femme se bat toujours autant pour sa carrière mais ses sentiments pour Gary l’amènent souvent à faire des choix difficiles. Et le garçon n’aime pas être traité comme un esclave, il lui fait d’ailleurs savoir à plusieurs reprises. Ces deux-là sont les personnages phares de ce tome, ils nous donnent envie de tourner la page, de crier devant les obstacles qui les séparent et de les pousser dans les bras l’un de l’autre !
Un roman mal accueilli par la critique
La couverture du roman Les Yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol
Best-seller écoulé à environ 350 000 exemplaires, Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi n’a pas été très bien accueilli par la critique. Certains fans eux-mêmes ont été quelque peu déçus par la suite des aventures de la famille Cortès. Et comment ne pas l’être ? 850 pages d’une intrigue pauvre, avec un manque de suspense certain. Dans la veine des Musso, Levy et Schmitt, Katherine Pancol a néanmoins ses fans. Son écriture est fluide, la trame est facile à suivre et doit avoir le pouvoir de détendre certains esprits. Le Figaro trouve d’ailleurs l’œuvre pleine de « bons sentiments » et « qui fait du bien » et le Point, quant à lui, salue « un livre incroyablement sympathique, signé par une romancière irrésistible ».
Les critiques générales ne vont pas dans ce sens, ainsi, le Monde annonce que Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi est « un livre facile à lire et facile à oublier ». Philippe Lançon, de Libération, en critiquant de l’œuvre de Pancol, parle d’une « sociologie commerciale », « comme toujours dans le roman bourgeois à balayage, la comédie infantile des doutes, des faiblesses et des modesties, ne fait que révéler ce qu’elle prétend masquer : la fascination pour le succès, l’autosatisfaction sociale, la bonne conscience des personnages repliée sur celle de l’auteur ».
Néanmoins si certains achètent, lisent et apprécient l’écriture de Pancol, c’est que la recette fonctionne. Le lecteur cherche peut-être aujourd’hui à s’évader avec un roman simple dont il connaît la fin avant de l’avoir lu, tant elle est évidente, mais qui lui fera vivre une autre vie l’espace de 850 pages.
Les critiques générales ne vont pas dans ce sens, ainsi, le Monde annonce que Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi est « un livre facile à lire et facile à oublier ». Philippe Lançon, de Libération, en critiquant de l’œuvre de Pancol, parle d’une « sociologie commerciale », « comme toujours dans le roman bourgeois à balayage, la comédie infantile des doutes, des faiblesses et des modesties, ne fait que révéler ce qu’elle prétend masquer : la fascination pour le succès, l’autosatisfaction sociale, la bonne conscience des personnages repliée sur celle de l’auteur ».
Néanmoins si certains achètent, lisent et apprécient l’écriture de Pancol, c’est que la recette fonctionne. Le lecteur cherche peut-être aujourd’hui à s’évader avec un roman simple dont il connaît la fin avant de l’avoir lu, tant elle est évidente, mais qui lui fera vivre une autre vie l’espace de 850 pages.
Suggestion de lecture pour Katherine Pancol : Les Ecureuils de Central Park
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