Le Lubéron, spectacle flamboyant de l'automne
Le Lubéron est une scène rêvée pour assister au spectacle flamboyant de l’automne. Sur fond de ciel bleu, le Lubéron, ce pays bigarré marie l’or des ocres, le blanc des calcaires, l’émeraude des pins et le roussi des feuillages. Toute une palette à contempler du haut des villages perchés du Vaucluse.
Passé Cavaillon, le vol d’un rapace guide le visiteur vers cette enclave sauvage, sculptée sur soixante kilomètres de falaises, de cirques et de combes calcaires. Depuis le Lubéron, Jean Giono murmurait que, « à partir d’octobre, d’énormes morceaux du pays tombent dans le silence ». En cette saison, les bruits se feutrent à l’ombre du château éventré d’Oppède.
Nous sommes ici dans le Lubéron, sous le versant nord du massif, au royaume du chêne blanc dont le feuillage bruni par l’automne coiffe les baies rouges de l’alisier blanc et les champignons odorants. Leur cueillette conduit en contrebas de Bonnieux, vers l'antique Via Domitia et la route de Roussillon.
Passé Cavaillon, le vol d’un rapace guide le visiteur vers cette enclave sauvage, sculptée sur soixante kilomètres de falaises, de cirques et de combes calcaires. Depuis le Lubéron, Jean Giono murmurait que, « à partir d’octobre, d’énormes morceaux du pays tombent dans le silence ». En cette saison, les bruits se feutrent à l’ombre du château éventré d’Oppède.
Nous sommes ici dans le Lubéron, sous le versant nord du massif, au royaume du chêne blanc dont le feuillage bruni par l’automne coiffe les baies rouges de l’alisier blanc et les champignons odorants. Leur cueillette conduit en contrebas de Bonnieux, vers l'antique Via Domitia et la route de Roussillon.
Le Lubéron, capitale de l'ocres
Dressée sur sa falaise ardente, la capitale de l’ocre s’enflamme en automne. Selon la légende, le Lubéron, cette terre écarlate fut teintée par le sang des anges terrassés par Gabriel. Roussillon repose en fait sur un îlot de silice inclus entre les chaînons calcaires du Lubéron et des Monts du Vaucluse. Le pin maritime, le châtaignier, les bruyères, cistes et sureaux s’épanouissent dans cet écrin doré.
La commune invite à découvrir son ancienne carrière d’extraction le long d’un sentier poudreux dont les chaussures garderont un souvenir tenace. L’ocre, ensanglantée par l’oxyde de fer, servait jusqu'au début du XXe siècle à la coloration des crépis, des cosmétiques ou des croûtes de fromage. Sa production faisait alors vivre plus de mille ouvriers. De leur travail harassant, combiné à l’érosion, sont nés des paysages surréalistes, aujourd’hui livrés à nos yeux émerveillés. Au pays du Lubéron, le retour en enfance est garanti devant ce décor de Western hollywoodien.
La commune invite à découvrir son ancienne carrière d’extraction le long d’un sentier poudreux dont les chaussures garderont un souvenir tenace. L’ocre, ensanglantée par l’oxyde de fer, servait jusqu'au début du XXe siècle à la coloration des crépis, des cosmétiques ou des croûtes de fromage. Sa production faisait alors vivre plus de mille ouvriers. De leur travail harassant, combiné à l’érosion, sont nés des paysages surréalistes, aujourd’hui livrés à nos yeux émerveillés. Au pays du Lubéron, le retour en enfance est garanti devant ce décor de Western hollywoodien.
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