Comment se faire publier ?
Lorsqu'on pense édition, on pense éditeur. Une lapalissade qui, dans les faits, s'appuie sur une considération économique d'importance. En effet, s'il est aujourd'hui facile d'être publié, par exemple par le biais d'internet, il est autrement plus difficile d'être édité. Cette action signifie qu'une structure prend en charge toutes les dépenses liées à l'exploitation commerciale d'un ouvrage. Une entente qui s'appuie sur un contrat, dont rêvent tous les auteurs en herbe. Pour décrocher ce sésame, à la fois reconnaissance artistique et appui financier, ces derniers envoient leurs manuscrits aux éditeurs. Le monde de l'édition se partage entre grandes et petites maisons. Toutes présentent des avantages, et évidemment des inconvénients.
Faire publier ses ouvrages par une Maisons d'édition
Les grandes maisons d'édition sont des entreprises éminemment célèbres. Elles ont pour nom Gallimard, Flammarion et autres Albin Michel. Majoritairement centenaires, ces enseignes fournissent une bonne partie des quelque 60 000 titres qui sont publiés chaque année en France. Du fait de leur position dominante, elles reçoivent plusieurs centaines de manuscrits par mois.
La sélection est donc drastique et les taux de rejets particulièrement élevés, dépassant allègrement le seuil des 90 %. Il faudra donc bien les cibler, peaufiner inlassablement son travail… et ne pas trop se faire d'illusions. Le qualificatif de petites maisons d'édition n'a rien de péjoratif. Il indique simplement que ces entreprises sont plus récentes, de taille davantage limitée que leurs illustres homologues, mais certainement pas moins intransigeantes.
Qu'elles se nomment P.O.L, Actes Sud ou Au Diable Vauvert, elles s'activent en suivant des politiques ou thématiques précises. Et si on les tient comme plus réceptives aux premiers romans que leurs grandes rivales, la réalité du métier tend à infirmer ce fait. Quelle que soit leur taille, toutes ces entreprises ont besoin de l'apport continuel de nouvelles plumes. Elles examineront par conséquent tout envoi et ne retiendront que ceux présentant un réel intérêt.
La sélection est donc drastique et les taux de rejets particulièrement élevés, dépassant allègrement le seuil des 90 %. Il faudra donc bien les cibler, peaufiner inlassablement son travail… et ne pas trop se faire d'illusions. Le qualificatif de petites maisons d'édition n'a rien de péjoratif. Il indique simplement que ces entreprises sont plus récentes, de taille davantage limitée que leurs illustres homologues, mais certainement pas moins intransigeantes.
Qu'elles se nomment P.O.L, Actes Sud ou Au Diable Vauvert, elles s'activent en suivant des politiques ou thématiques précises. Et si on les tient comme plus réceptives aux premiers romans que leurs grandes rivales, la réalité du métier tend à infirmer ce fait. Quelle que soit leur taille, toutes ces entreprises ont besoin de l'apport continuel de nouvelles plumes. Elles examineront par conséquent tout envoi et ne retiendront que ceux présentant un réel intérêt.
Édition à compte d'auteur et autoédition
Vous n'obtenez que des fins de non-recevoir de la part des éditeurs, petits ou grands, mais tenez absolument à publier votre travail ? Optez pour l'édition à compte d'auteur. Une option séduisante (vous publiez ce que vous souhaitez), mais une opération coûteuse. En choisissant cette solution, vous vous retrouverez dans la peau d'un client contractant les services d'un prestataire, lequel se charge des contingences techniques, telle que l'impression ou la diffusion.
Attention : il n'existe pas de formule « classique », mais une multitude de prestations (correction du manuscrit, visuel, référencement, obtention du numéro ISBN…) qui chacune sont facturées. Il convient alors de bien lire le contrat, qui doit être entièrement compréhensible, avant de s'engager. L'autoédition est une formule voisine, à la seule mais importante nuance que la diffusion est exclue du contrat.
Autrefois complexes, les domaines de l'édition à compte d'auteur et de l'autoédition ont gagné en lisibilité avec le web. De nos jours, de nombreux portails se dédient à la publication de livres à la demande. Qu'il s'agisse de publier un ouvrage pour soi ou à des fins commerciales, le réaliser n'a jamais été aussi facile. Des sites comme www.edilivre.com ou www.bod.fr permettent d'y parvenir de manière assez peu onéreuse et en quelques clics.
Attention : il n'existe pas de formule « classique », mais une multitude de prestations (correction du manuscrit, visuel, référencement, obtention du numéro ISBN…) qui chacune sont facturées. Il convient alors de bien lire le contrat, qui doit être entièrement compréhensible, avant de s'engager. L'autoédition est une formule voisine, à la seule mais importante nuance que la diffusion est exclue du contrat.
Autrefois complexes, les domaines de l'édition à compte d'auteur et de l'autoédition ont gagné en lisibilité avec le web. De nos jours, de nombreux portails se dédient à la publication de livres à la demande. Qu'il s'agisse de publier un ouvrage pour soi ou à des fins commerciales, le réaliser n'a jamais été aussi facile. Des sites comme www.edilivre.com ou www.bod.fr permettent d'y parvenir de manière assez peu onéreuse et en quelques clics.
Autres solutions : Publier ses ouvrages sur le web
Internet a permis l'émergence d'autres voies de publication. Retenons ainsi celle prônée par www.editeursauteursassocies.com ou www.lesnouveauxauteurs.com , qui permet à tout internaute de devenir éditeur et de parier financièrement sur un ouvrage, lequel se retrouve ensuite publié, promu et mis en vente. Il existe par ailleurs la possibilité de publier directement un écrit en ligne. Il n'y a alors plus de support physique et la publication se fait par ajout d'articles, sur une plate-forme blog. Une solution souple, rapide et ouverte, mais cependant assez éloignée du livre même.
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