La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a décidé de jouer la transparence en informant les patients sur les tarifs pratiqués par les médecins et dentistes sur son site internet.
Le but avoué est de combattre les dépassements d’honoraires abusifs parfois pratiqués par certains professionnels de santé. En effet, les médecins ont le choix de pratiquer les tarifs de la sécurité sociale (secteur1), de pratiquer des honoraires libres (secteur 2) ou même, d’être « hors convention » (secteur 3). Rappelons que la sécurité sociale ne rembourse que sur la base des tarifs de secteur 1 (70% du montant de la consultation).
Dans les certaines villes, trouver un spécialiste au tarif de la sécu est devenu très difficile.
Au final, nous avons ainsi une médecine à deux vitesses en termes d’accès aux soins, où les personnes qui ne peuvent se permettre de payer une consultation trop chère vont s’entasser aux urgences des hôpitaux qui ne sont pas destinées à les accueillir. Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en 2007, les dépassements d’honoraires représentaient 2 milliards d’euros en 2005 !
Informer le patient afin de réduire les dépenses de santé, est assurément une bonne mesure, reste à connaître la réaction des médecins face à ces changements ?
Le but avoué est de combattre les dépassements d’honoraires abusifs parfois pratiqués par certains professionnels de santé. En effet, les médecins ont le choix de pratiquer les tarifs de la sécurité sociale (secteur1), de pratiquer des honoraires libres (secteur 2) ou même, d’être « hors convention » (secteur 3). Rappelons que la sécurité sociale ne rembourse que sur la base des tarifs de secteur 1 (70% du montant de la consultation).
Dans les certaines villes, trouver un spécialiste au tarif de la sécu est devenu très difficile.
Au final, nous avons ainsi une médecine à deux vitesses en termes d’accès aux soins, où les personnes qui ne peuvent se permettre de payer une consultation trop chère vont s’entasser aux urgences des hôpitaux qui ne sont pas destinées à les accueillir. Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en 2007, les dépassements d’honoraires représentaient 2 milliards d’euros en 2005 !
Informer le patient afin de réduire les dépenses de santé, est assurément une bonne mesure, reste à connaître la réaction des médecins face à ces changements ?
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