L'histoire de la Reliance
La mer renferme peut-être les plus grands trésors de la planète. Combien de navires se sont échoués dans des profondeurs abyssales ? Et pourtant la Reliance ne git pas en eaux très profondes. Il baigne dans 10 mètres d’eau en… Picardie.
La Reliance a été construite en 1825 pour rejoindre la puissante Armada de la Compagnie Anglaises des Indes Orientales. Après avoir parcouru les mers de nombreuses fois, la Reliance est vendue comme navire de commerce. Elle se destine à un avenir de transport de riches cargaisons entre l’Asie et l’Angleterre. Sa taille lui permet de transporter plus de 1500 tonneaux. Mais comme bon nombre de navires avant elle, la Reliance va périr tragiquement dans les mers.
Lorsque le destin frappe, ses cales sont remplies de thés, de porcelaines et de trésors chinois. Le 12 novembre 1842, les côtes françaises ont raison d’elle. Quelques minutes d’une violente tempête et un épais brouillard clôturent sept mois de navigation. Ne sachant plus de quel côté virer, le bateau s’échoue sur les côtes près du bourg du Touquet. Les villageois assistent, impuissants, aux scènes de noyade. Sur 120 personnes à bord, seulement 7 personnes survivront. La Reliance se disloque un peu plus à chaque puissante vague que la mer apporte. Les cargaisons s’enfouissent dans le sable sur des kilomètres donnant de la matière à l’imaginaire collectif friand d’histoires de trésors.
La Reliance a été construite en 1825 pour rejoindre la puissante Armada de la Compagnie Anglaises des Indes Orientales. Après avoir parcouru les mers de nombreuses fois, la Reliance est vendue comme navire de commerce. Elle se destine à un avenir de transport de riches cargaisons entre l’Asie et l’Angleterre. Sa taille lui permet de transporter plus de 1500 tonneaux. Mais comme bon nombre de navires avant elle, la Reliance va périr tragiquement dans les mers.
Lorsque le destin frappe, ses cales sont remplies de thés, de porcelaines et de trésors chinois. Le 12 novembre 1842, les côtes françaises ont raison d’elle. Quelques minutes d’une violente tempête et un épais brouillard clôturent sept mois de navigation. Ne sachant plus de quel côté virer, le bateau s’échoue sur les côtes près du bourg du Touquet. Les villageois assistent, impuissants, aux scènes de noyade. Sur 120 personnes à bord, seulement 7 personnes survivront. La Reliance se disloque un peu plus à chaque puissante vague que la mer apporte. Les cargaisons s’enfouissent dans le sable sur des kilomètres donnant de la matière à l’imaginaire collectif friand d’histoires de trésors.
Les sauvetages de la Reliance
Le naufrage de la Reliance a été l’un des plus violents du 19e siècle. Matériels et vies humaines ont été emportés par la mer en quelques minutes. Après le naufrage, les habitants des villages alentours commencent à piller la carcasse du bateau. Les autorités tentent de reprendre les choses en main. Elles récupèrent 3 000 caisses de thés qui seront vendues aux enchères. 24 000 milles autres resteront au fond de l’eau. Les marchands de France, de Belgique et même de Hollande s’arrachent les quelques caisses restantes dans le but de revendre le thé au prix fort en le transformant en thé noir avec de la peinture au plomb. Des cas d’empoisonnement sont signalés un peu partout, transformant le naufrage de la Reliance en affaire nationale. Un trafic d’objet se met en place. On vend des contrefaçons en faisant croire qu’elles ont été récupérées in extremis dans le bateau sombrant.
Un banquier rachète les restes du navire dans le but de découvrir des trésors et de les revendre à prix d’or. En vain. Les tentatives de sauvetage échouent. L’ensablement est trop important et la Reliance est trop loin du rivage. Quelques décennies plus tard, une société se lance dans la recherche de richesses enfouies dans les restes du navire. Peu soucieuse de l’environnement, elle creuse à coups d’explosifs. A part des poissons morts, aucun trésor n’est trouvé. Pourtant d’après de nombreuses recherches menées par la France et l’Angleterre pendant 150 ans, il semblerait que la Reliance transportait pour 20 millions de francs de l’époque dans ses cales soit 75 millions d’euros.
Un banquier rachète les restes du navire dans le but de découvrir des trésors et de les revendre à prix d’or. En vain. Les tentatives de sauvetage échouent. L’ensablement est trop important et la Reliance est trop loin du rivage. Quelques décennies plus tard, une société se lance dans la recherche de richesses enfouies dans les restes du navire. Peu soucieuse de l’environnement, elle creuse à coups d’explosifs. A part des poissons morts, aucun trésor n’est trouvé. Pourtant d’après de nombreuses recherches menées par la France et l’Angleterre pendant 150 ans, il semblerait que la Reliance transportait pour 20 millions de francs de l’époque dans ses cales soit 75 millions d’euros.
Trouverons-nous un jour le trésor de la Reliance ?
Encore aujourd’hui, la Reliance occupe de nombreux chercheurs de trésors, impatients de rentrer dans l’histoire grâce à la découverte d’un tel navire. Seul problème, les lois sur la découverte d’un bateau sont encore très strictes. Il est obligatoire de déclarer une découverte historique aux autorités françaises. Les fouilles ne seront menées par la suite que par des archéologues ou des plongeurs agréés. Si une faible prime est accordée aux « découvreurs » d’épaves, elle est insuffisante pour motiver les particuliers, les entreprises ou les investisseurs à chercher la Reliance. De plus, les fonds à débloquer seraient trop importants. Les marées étant trop fortes dans cette région, un travail manuel de désensablement serait drastique, des travaux pour isoler l’épave colossaux.
En 1992, des recherches ont été menées par le français Pascal Kainic. Le descendant du banquier qui avait acheté l’épave refait surface à son tour. Il est peut-être aujourd’hui le seul propriétaire d’épave du 19e siècle. Si un jour la Reliance est ramenée à la vie, le propriétaire aura le droit de revendiquer son bien. Le 28 juin 1992, M. Kainic pense avoir retrouvé les restes du navire grâce aux récits des marins locaux, aux archives et à un magnétomètre à protons qui s’affole. Il retrouve un morceau de bois, qu’il espère être un débris de la Reliance. Après avoir signalé sa découverte à la Direction des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines (DRASSM), il devient l’inventeur de l’épave aux yeux de la loi. Mais les coûts de recherche sont trop élevés pour continuer. Le trésor de la Reliance reste un mythe encore aujourd'hui. Espérons qu'un jour un sauveteur, un investisseur ou même l’État décide de ramener la Reliance à la vie.
En 1992, des recherches ont été menées par le français Pascal Kainic. Le descendant du banquier qui avait acheté l’épave refait surface à son tour. Il est peut-être aujourd’hui le seul propriétaire d’épave du 19e siècle. Si un jour la Reliance est ramenée à la vie, le propriétaire aura le droit de revendiquer son bien. Le 28 juin 1992, M. Kainic pense avoir retrouvé les restes du navire grâce aux récits des marins locaux, aux archives et à un magnétomètre à protons qui s’affole. Il retrouve un morceau de bois, qu’il espère être un débris de la Reliance. Après avoir signalé sa découverte à la Direction des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines (DRASSM), il devient l’inventeur de l’épave aux yeux de la loi. Mais les coûts de recherche sont trop élevés pour continuer. Le trésor de la Reliance reste un mythe encore aujourd'hui. Espérons qu'un jour un sauveteur, un investisseur ou même l’État décide de ramener la Reliance à la vie.
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