Vers 1500, sur les 100 millions d’Amérindiens 5 à 6 millions occupaient le territoire du Brésil actuel, et seule la classification linguistique en famille de langues permet de mettre un peu d’ordre dans la connaissance des chercheurs. Ainsi 40 familles linguistiques étaient constitués, d’autre part 1300 à1400 peuples ont été identifiées parlant de langues isolées non classés parmi les 40 familles. De ce fait seulement les grandes familles linguistiques seront mentionnées.
On a le Tupi-Guarani, langues pratiquées par 270 peuples. Les Tupi dont le berceau probable est la rive droite de l’Amazone occupaient le littoral atlantique, par conséquent ils ont été les premiers à subir le contact avec les Blancs, l’invasion, l’esclavage. Autrement dit « la conquête » ou la colonisation. L’ensemble des peuples Guarani occupait tout le sud du futur Brésil, mais surtout le nord de l’Argentine et du Paraguay. Ils ont survécu en partie à la colonisation et au choc microbien.
Deuxièmement, la famille linguistique Gé qui regroupe 106 peuples connus, les Gé furent protégés des colonisateurs pas leur éloignement de la zone littoral. Résistant ils sont regroupés sous le nom de « Botucudos » par les Portugais. D’après un historien de Bahia Carlos Ott , ces Botucudos appartiennent à l’espèce humaine la plus archaïque de l’indien du Brésil dispersés sur le grand plateau tropical , quant à l’anthropologue Lévi- Strauss , leur civilisation matérielle est pauvre comparé à celle des Tupi–Guarani. Le domaine Gé comporterait selon le linguiste H Wil Bert , de l’institut Caribe du Venezuela 3 familles de langues dans un ensemble dit « macro- gé » : la famille Acroa , 4 langues , Kayapo (2 ), et Apinayé (7).
Ensuite les peuples de langue Arawak et Karib, regroupant des ethnies supposés être originaires des Andes ou des Caraïbes mais la 2nde hypothèse semble la bonne car ce sont des navigateur experts. En tout cas les Arawak furent ceux qui subissent de plein fouet le premier génocide à la suite des incursions meurtrières des frères de Colomb au 15ème siècle. Les Karib sont peut être originaires du littoral du Guyanes, ils furent considérés comme des peuples en expansion, farouches ou même comme nous dirions aujourd’hui « résistant ». Il paraît qu’après avoir submergé les Arawak, ils auraient été contenus eux même par les Tupi dans la vallée de l’Amazone.
On a le Tupi-Guarani, langues pratiquées par 270 peuples. Les Tupi dont le berceau probable est la rive droite de l’Amazone occupaient le littoral atlantique, par conséquent ils ont été les premiers à subir le contact avec les Blancs, l’invasion, l’esclavage. Autrement dit « la conquête » ou la colonisation. L’ensemble des peuples Guarani occupait tout le sud du futur Brésil, mais surtout le nord de l’Argentine et du Paraguay. Ils ont survécu en partie à la colonisation et au choc microbien.
Deuxièmement, la famille linguistique Gé qui regroupe 106 peuples connus, les Gé furent protégés des colonisateurs pas leur éloignement de la zone littoral. Résistant ils sont regroupés sous le nom de « Botucudos » par les Portugais. D’après un historien de Bahia Carlos Ott , ces Botucudos appartiennent à l’espèce humaine la plus archaïque de l’indien du Brésil dispersés sur le grand plateau tropical , quant à l’anthropologue Lévi- Strauss , leur civilisation matérielle est pauvre comparé à celle des Tupi–Guarani. Le domaine Gé comporterait selon le linguiste H Wil Bert , de l’institut Caribe du Venezuela 3 familles de langues dans un ensemble dit « macro- gé » : la famille Acroa , 4 langues , Kayapo (2 ), et Apinayé (7).
Ensuite les peuples de langue Arawak et Karib, regroupant des ethnies supposés être originaires des Andes ou des Caraïbes mais la 2nde hypothèse semble la bonne car ce sont des navigateur experts. En tout cas les Arawak furent ceux qui subissent de plein fouet le premier génocide à la suite des incursions meurtrières des frères de Colomb au 15ème siècle. Les Karib sont peut être originaires du littoral du Guyanes, ils furent considérés comme des peuples en expansion, farouches ou même comme nous dirions aujourd’hui « résistant ». Il paraît qu’après avoir submergé les Arawak, ils auraient été contenus eux même par les Tupi dans la vallée de l’Amazone.
Au-delà des 4 principales familles citées , il faut prendre en compte les autres peuples amérindiennes qui appartiennent aux 36 autres familles de langues dites ‘isolées ’comme la famille Pano avec ses 40 ethnies , Tukano :24, Kariri groupant des peuples habitant le Nord Est.
La connaissance sur ce qu’est un Amérindien c est à dire une description minutieuse provient du témoignage européen comme le portugais Pero Vaz de Caminha qui a écrit au roi de Portugal : « c’étaient des jeunes hommes biens fait, de jeunes filles très belles, des plumes leur servent d’habit collés sue tout le corps, ils ne cultivent pas, il n’y a chez eux ni bœuf ni vache »
Pour ce que sont des peuples de la côte, notre source est le navigateur Gabriel Souares de Sousa, ses sources proviennent des informations des Indiens très anciens. Selon ces données, le littoral était peuplé par des Tapuya et Tupinaé , les Tupinamba , amateurs de nouveautés de fameux pêcheurs et chasseurs. Tous ces données réunis, les Portugais purent dessiner une carte des peuples qu’ils ont connus en 1587 il y a leur alliés christianisés : les Tupinikin du Rio Camamu au Rio Cricaré , plus au sud , les Goytaka très barbares , s’entretue, et se dévorant entre eux , de couleur blanche, leur langue est différente mais ils possèdent la plupart des coutumes des Tupinamba.
Quant au peuple des Papana, il vécut le long de la mer entre Porto Seguro et Espirito Santo. Il fut repoussé par les Goytaka vers l’intérieur, ils ont les mœurs des Tupinamba et des coutumes barbares basés sur la loi du talion. Les Tamoyo sont les alliés des français, occupent avec les guayana le sud, le territoire d’Angra au Rio Cananéia : domaine des Karijo leurs ennemis.
Après avoir vu les peuples de côte, il est nécessaire de mentionner les peuples du sertan c’est à dire à l’intérieur, ils sont connus lors des expéditions de Gabriel Souares. Il y a les Tupinaé, sans foi ni loi, ce sont des musiciens nés de bons chanteurs. Les Ubirajara dans le sertan de Bahia est un peuple de barbares , leur art des guerre est le plus remarquable qu’il soit , ils s servent de bâtons noircis au feu et très pointus des 2 bouts qu’ils projettent contre leur adversaire , si adroits qu’ils ne ratent jamais leur tir, toujours avec succès , ils luttent d’une part contre les Amoypira :autre peuple du littoral et d(une part contre des femmes qui n’ont paraît il qu’un seul sein , qui se gouverne seul sans époux.
Un des faits marquant de l’histoire est Amérindiens est le massacre qu’ils ont subi dans le seul but de s’approprier leur terre.
Entre 1500 et 1900 la disparition des Amérindiens du Brésil a atteint 75% à85% le seul cas comparable avec les 6 millions de juifs gazés par les nazis , mais le chiffre des Amérindiens atteint des dizaines de millions et c’est dans ce contexte qu’on parle d’HOLOCAUSTE. Plusieurs raisons expliquent cet holocauste : d’abord la colonisation portugaise jusqu’au méridien de Tordesillas de plus que le traité de Madrid en 1750 consacrait la conquête d’une bonne partie de l’Amazone ; ensuite , le choc microbien accentue la perte des indiens car ils ne sont pas immunisés des maladies provenant d’Europe.
Mais pourquoi un holocauste alors que les premiers contacts étaient en général pacifiques ? Même l’alimentation des portugais dépendait des autochtones ?
Il y eu au début le troc : farine contre les instruments de métal , mais les Indiens se sont vite lassés et ont exigé des armes ; c »est alors que les conflits s’amplifièrent avec l’apparition de l’esclavage , intensifié en 1570 par l’autorisation de « la guerre juste »( concept de guerre colonial , utilisé par les Nord Américains contre les Iraniens lors de la guerre du Golf ) Cette autorisation permettait la réduction en esclave des Amérindiens faits prisonniers, de ce fait seuls 10000 Tupinamba survécurent sur les 80000 , les populations Tupi furent frappes de colonisation dure .
Après le troc, succéda l’occupation de l’intérieur par l’esclavage extensif : autre instrument de la conquête dans la 2ème moitié du 17ème siècle, puis plus tard au 18ème siècle : il eut la ruées vers les mines dont les principaux de l’époque furent celle de Mato Grosso et d e Goiás. Dans ces mines les Indiens sont utilisés pour l’exploitation, ainsi l’holocauste entraîna la disparition sans ralenti des autochtones.
Face à cette situation, 3 formes de résistances coexistèrent du coté des Indiens : premièrement , la résistance armée marquée par l’union des peuples contre les envahisseurs .En 1562 , les Français créèrent avec les Tamoyo la « France Antarctique » : ruse des français pour supplanter les Portugais , de leur coté les Tamoyo unirent des guerriers et c’est ainsi que la confédération des Tomoyo parvient à mettre en péril la domination portugaise. On a ensuite la révolte des Janduin ou la guerre des barbares en 1687 Caninde roi des Janduin libera l’intérieur du pays jusqu’au Rio Grande, on estime que 60% de la population coloniale y périt. Un document portugais signale que les Indiens pratiquaient la guerre de guérilla.
Ensuite la résistance culturelle à l’ethnocide c’est à dire l’anéantissement de l’identité culturelle d’un peuple .En effet, les missionnaires ont fait l’échec de leur attitude ethnocentriste car soit les groupes pacifiés disparaissaient ; victimes de maladies soit ils préservaient leur caractéristiques propres. Ainsi l’ethnologue Luiz Bueno Horta Barbosa changea d’attitude : « faire d’un INDIEN un MEILLEUR INDIEN » mais là privés de leur culture et valeurs en étant civilisés, le droit d’être un Indien n’est plus.
Enfin la résistance politique, de type ethnique : l’autodéfense est la forme traditionnelle et se perpétue de nos jours. Roberto Cardoso comparait alors 2 peuples : les Gavioes et les Surui. Les Gavioes de langue Gé défendaient leur territoire sans lequel sans doute ils avaient conscience que leur vie commune donc leur identité n’étaient pas possibles. D’une part les Surui manque d’organisation et d’agressivité, donc la resistance n’a pas été possible et favorisent ainsi l’invasion des colons et la passivité des autochtones. Après ces luttes, qu’en est il de la situation actuelle ?
La connaissance sur ce qu’est un Amérindien c est à dire une description minutieuse provient du témoignage européen comme le portugais Pero Vaz de Caminha qui a écrit au roi de Portugal : « c’étaient des jeunes hommes biens fait, de jeunes filles très belles, des plumes leur servent d’habit collés sue tout le corps, ils ne cultivent pas, il n’y a chez eux ni bœuf ni vache »
Pour ce que sont des peuples de la côte, notre source est le navigateur Gabriel Souares de Sousa, ses sources proviennent des informations des Indiens très anciens. Selon ces données, le littoral était peuplé par des Tapuya et Tupinaé , les Tupinamba , amateurs de nouveautés de fameux pêcheurs et chasseurs. Tous ces données réunis, les Portugais purent dessiner une carte des peuples qu’ils ont connus en 1587 il y a leur alliés christianisés : les Tupinikin du Rio Camamu au Rio Cricaré , plus au sud , les Goytaka très barbares , s’entretue, et se dévorant entre eux , de couleur blanche, leur langue est différente mais ils possèdent la plupart des coutumes des Tupinamba.
Quant au peuple des Papana, il vécut le long de la mer entre Porto Seguro et Espirito Santo. Il fut repoussé par les Goytaka vers l’intérieur, ils ont les mœurs des Tupinamba et des coutumes barbares basés sur la loi du talion. Les Tamoyo sont les alliés des français, occupent avec les guayana le sud, le territoire d’Angra au Rio Cananéia : domaine des Karijo leurs ennemis.
Après avoir vu les peuples de côte, il est nécessaire de mentionner les peuples du sertan c’est à dire à l’intérieur, ils sont connus lors des expéditions de Gabriel Souares. Il y a les Tupinaé, sans foi ni loi, ce sont des musiciens nés de bons chanteurs. Les Ubirajara dans le sertan de Bahia est un peuple de barbares , leur art des guerre est le plus remarquable qu’il soit , ils s servent de bâtons noircis au feu et très pointus des 2 bouts qu’ils projettent contre leur adversaire , si adroits qu’ils ne ratent jamais leur tir, toujours avec succès , ils luttent d’une part contre les Amoypira :autre peuple du littoral et d(une part contre des femmes qui n’ont paraît il qu’un seul sein , qui se gouverne seul sans époux.
Un des faits marquant de l’histoire est Amérindiens est le massacre qu’ils ont subi dans le seul but de s’approprier leur terre.
Entre 1500 et 1900 la disparition des Amérindiens du Brésil a atteint 75% à85% le seul cas comparable avec les 6 millions de juifs gazés par les nazis , mais le chiffre des Amérindiens atteint des dizaines de millions et c’est dans ce contexte qu’on parle d’HOLOCAUSTE. Plusieurs raisons expliquent cet holocauste : d’abord la colonisation portugaise jusqu’au méridien de Tordesillas de plus que le traité de Madrid en 1750 consacrait la conquête d’une bonne partie de l’Amazone ; ensuite , le choc microbien accentue la perte des indiens car ils ne sont pas immunisés des maladies provenant d’Europe.
Mais pourquoi un holocauste alors que les premiers contacts étaient en général pacifiques ? Même l’alimentation des portugais dépendait des autochtones ?
Il y eu au début le troc : farine contre les instruments de métal , mais les Indiens se sont vite lassés et ont exigé des armes ; c »est alors que les conflits s’amplifièrent avec l’apparition de l’esclavage , intensifié en 1570 par l’autorisation de « la guerre juste »( concept de guerre colonial , utilisé par les Nord Américains contre les Iraniens lors de la guerre du Golf ) Cette autorisation permettait la réduction en esclave des Amérindiens faits prisonniers, de ce fait seuls 10000 Tupinamba survécurent sur les 80000 , les populations Tupi furent frappes de colonisation dure .
Après le troc, succéda l’occupation de l’intérieur par l’esclavage extensif : autre instrument de la conquête dans la 2ème moitié du 17ème siècle, puis plus tard au 18ème siècle : il eut la ruées vers les mines dont les principaux de l’époque furent celle de Mato Grosso et d e Goiás. Dans ces mines les Indiens sont utilisés pour l’exploitation, ainsi l’holocauste entraîna la disparition sans ralenti des autochtones.
Face à cette situation, 3 formes de résistances coexistèrent du coté des Indiens : premièrement , la résistance armée marquée par l’union des peuples contre les envahisseurs .En 1562 , les Français créèrent avec les Tamoyo la « France Antarctique » : ruse des français pour supplanter les Portugais , de leur coté les Tamoyo unirent des guerriers et c’est ainsi que la confédération des Tomoyo parvient à mettre en péril la domination portugaise. On a ensuite la révolte des Janduin ou la guerre des barbares en 1687 Caninde roi des Janduin libera l’intérieur du pays jusqu’au Rio Grande, on estime que 60% de la population coloniale y périt. Un document portugais signale que les Indiens pratiquaient la guerre de guérilla.
Ensuite la résistance culturelle à l’ethnocide c’est à dire l’anéantissement de l’identité culturelle d’un peuple .En effet, les missionnaires ont fait l’échec de leur attitude ethnocentriste car soit les groupes pacifiés disparaissaient ; victimes de maladies soit ils préservaient leur caractéristiques propres. Ainsi l’ethnologue Luiz Bueno Horta Barbosa changea d’attitude : « faire d’un INDIEN un MEILLEUR INDIEN » mais là privés de leur culture et valeurs en étant civilisés, le droit d’être un Indien n’est plus.
Enfin la résistance politique, de type ethnique : l’autodéfense est la forme traditionnelle et se perpétue de nos jours. Roberto Cardoso comparait alors 2 peuples : les Gavioes et les Surui. Les Gavioes de langue Gé défendaient leur territoire sans lequel sans doute ils avaient conscience que leur vie commune donc leur identité n’étaient pas possibles. D’une part les Surui manque d’organisation et d’agressivité, donc la resistance n’a pas été possible et favorisent ainsi l’invasion des colons et la passivité des autochtones. Après ces luttes, qu’en est il de la situation actuelle ?
LA SITUATION ACTUELLE
La situation démographique en 1900 provient de l’anthropologue Darcy Ribeiro, les chiffres qu’il avance concernent les 270 groupes connus en 1900. Au terme d’un demi siècle sanglant, sur les 105 groupes isolés, 33 le seront en 1937, au milieu de notre siècle il avance ces chiffres suivant 52550 indiens en Amazonie
Selon lui, que les groupes isolés n’existaient qu’en Amazonie légale c’est à dire la grande Amazonie, ces groupes isolés représentaient 23% de l’ensemble en 1957. Pour les Tupi Guarani, en 1957 il ne restait plus que 52 des 270 peuples soit –20% ? Les ¾des Peuples de langues Gé ont disparus à l’aube du 20ème siècle. Pour les autres peuples de langues diverses comme le peuple yuma se trouvait sur la liste des peuples éteints en 1957, de 1900 à1957 pas moins de 26 groupes s’étaient éteints. Les groupes Kayapo avaient vu leur effectif réduits de moitié dans les années 1950, a peine 18% des peuples arawak ont pu échappé au génocide.
Qu’en était il 25 ans plus tard ?
De 1957 à 1980, le nombre de groupes ou communautés ethniques continua à baisser dans les 3 plus grandes familles en Amazonie (Arawak, Karib et Pano) par contre sue les Tupi Guarani, on remarque une stabilité du nombre des ethnies avec une évolution de la taille des peuples ou des villages. Les Arawak et les Karib connaissent un croissant émiettement en petits groupes de 80 à200 personnes.
Pour connaître les groupes en survie , Ailton Krenek sera notre guide , son peuples les Krenak classés dans les Botucudos est l’un des peuples en état de survie .Un autre peuples les Bororo étudié par Lévi Strauss est un peuls, semi nomade , l’ethnie dominante du Paraguay , il estimé 12000 personnes cette population , en 1962 la population était réduite à1000 pour les Bororo dits orientaux , et les Bororo dits occidentaux ont connu un déclin très rapide ; les survivants seraient mêlés à la population brésilienne. Selon Lévi S la société Bororo est fondée sur un système de réciprocité : échange de femme et un régime de droit et devoir. Mais il y a aussi les peuples de la 2nde catégorie : ce sont ces peuples qui, de nos jours subissent le même processus de pénétration, économique, scientifique : ce sont les Assurini, les Arawete , les Arara .Il y a cependant des peuples libres en foret : l Amazonie , la plus grande foret primaire humide. Les ethnies du centre ouest qui n’ont vu le visage des blancs que dans les années 1970 lors de l’ouverture des routes transamazoniennes, ces ethnies représentent 70% de la population amérindienne au Brésil.
Le peuple numériquement le plus abondant est Yanoama de langue Yanomami, réunit 23000 personnes, sûrement le groupe d’indiens le plus nombreux en Amérique du sud. La création d’une réserve indigène est la seule façon d’assurer une protection des Yanoama des intrusions. Ainsi en 1992 le nouveau président du Brésil signe le décret de création de la réserve Yanomami, un territoire de 94000 km². Après les Tukuna à ne pas confondre avec les Tukano comptent environ 15000 personnes, les Makushi : 12740 en 1980, le peuple Karib le plus nombreux, les Shavante 4264 personnes.
Cependant la foret amazonienne n’a pas été explorée en totalité , ainsi il existe des peuples libres et inconnus , on qualifie ces indiens d’arredios , leur appartenance ethnique est parfois connues ou supposées, il y a parmi eux les Kaniua, l’ethnie Wayampi.
Enfin les valeurs amérindienne ; la conception du monde et la vie quotidienne des peuples autochtones d’Amérique ont été et sont toujours guidées par les valeurs essentielles ; c’est la permanence de ces valeurs qui nous permet d’affirmer que les diverses cultures autochtone d’Amérique appartiennent à une seule civilisation : la civilisation Amérindienne traditionnelle, les autochtones ont des cultures différentes mais sont toutes attachées à une même civilisation.
Premièrement, le Terre – mère, elle est tout pour les indiens, sacrée, et ils savent que l’homme blanc ne comprenne cela. La terre est leur mère et ils affirment dans ce cas « …….. tout ce qui blesse la terre blesse également le fils de la terre , la terre c’est notre vie , notre liberté ………………….Qui a le droit de vendre le mère de tous les hommes … nous sommes une partie de la terre et elle fait partie de nous…………………………….. »
Comme dans la civilisation Negro africaine, on retrouve dans celle des amérindiens la même identification de la terre et de la femme : tous les 2 sources de fécondité.
Ensuite, la force vitale : un lien entre les hommes, la faune et la flore. Entre les êtres vivants, la force vital est en équilibre mais il, se peut qu’il y ai rupture momentanée de cet équilibre et c’est l »‘occasion de rites visant à rétablir ce déséquilibre. Cette conception est à la base de la vie sociale et spirituelle, la mort d’un membre d’un clan peut être considéré comme une cause d’un déséquilibre. Le don et l’échange : l’objet n’est qu’un symbole de la solidarité entre 2 groupes, la solidarité entre 2 groupes impose avant tout d’entrer dans le cycle d’échanges économique et matrimoniaux , cette valeur est mise au centre de la vie sociale et spirituelle.
De nos jours, il nous faut admettre qu’une civilisation ne se définit pas seulement par la culture matérielle et les techniques mais aussi et surtout par les valeurs auxquels elle est attachée. Les Amérindiens sont-ils alors des sous développés en vivant de la nature, peut être mais l’on ne peut juger en aucun cas une civilisation quelconque qu’elle soit barbares ou traditionnelle. La civilisation amérindienne grâce à ses valeurs fut peu à peu concédés aux civilisation non occidentales une certaine reconnaissance, d’ailleurs, les Aztèques, Mayas, Incas ne font elles pas partie dans ce qu’on appelle les « grandes civilisations perdues ».
La situation démographique en 1900 provient de l’anthropologue Darcy Ribeiro, les chiffres qu’il avance concernent les 270 groupes connus en 1900. Au terme d’un demi siècle sanglant, sur les 105 groupes isolés, 33 le seront en 1937, au milieu de notre siècle il avance ces chiffres suivant 52550 indiens en Amazonie
Selon lui, que les groupes isolés n’existaient qu’en Amazonie légale c’est à dire la grande Amazonie, ces groupes isolés représentaient 23% de l’ensemble en 1957. Pour les Tupi Guarani, en 1957 il ne restait plus que 52 des 270 peuples soit –20% ? Les ¾des Peuples de langues Gé ont disparus à l’aube du 20ème siècle. Pour les autres peuples de langues diverses comme le peuple yuma se trouvait sur la liste des peuples éteints en 1957, de 1900 à1957 pas moins de 26 groupes s’étaient éteints. Les groupes Kayapo avaient vu leur effectif réduits de moitié dans les années 1950, a peine 18% des peuples arawak ont pu échappé au génocide.
Qu’en était il 25 ans plus tard ?
De 1957 à 1980, le nombre de groupes ou communautés ethniques continua à baisser dans les 3 plus grandes familles en Amazonie (Arawak, Karib et Pano) par contre sue les Tupi Guarani, on remarque une stabilité du nombre des ethnies avec une évolution de la taille des peuples ou des villages. Les Arawak et les Karib connaissent un croissant émiettement en petits groupes de 80 à200 personnes.
Pour connaître les groupes en survie , Ailton Krenek sera notre guide , son peuples les Krenak classés dans les Botucudos est l’un des peuples en état de survie .Un autre peuples les Bororo étudié par Lévi Strauss est un peuls, semi nomade , l’ethnie dominante du Paraguay , il estimé 12000 personnes cette population , en 1962 la population était réduite à1000 pour les Bororo dits orientaux , et les Bororo dits occidentaux ont connu un déclin très rapide ; les survivants seraient mêlés à la population brésilienne. Selon Lévi S la société Bororo est fondée sur un système de réciprocité : échange de femme et un régime de droit et devoir. Mais il y a aussi les peuples de la 2nde catégorie : ce sont ces peuples qui, de nos jours subissent le même processus de pénétration, économique, scientifique : ce sont les Assurini, les Arawete , les Arara .Il y a cependant des peuples libres en foret : l Amazonie , la plus grande foret primaire humide. Les ethnies du centre ouest qui n’ont vu le visage des blancs que dans les années 1970 lors de l’ouverture des routes transamazoniennes, ces ethnies représentent 70% de la population amérindienne au Brésil.
Le peuple numériquement le plus abondant est Yanoama de langue Yanomami, réunit 23000 personnes, sûrement le groupe d’indiens le plus nombreux en Amérique du sud. La création d’une réserve indigène est la seule façon d’assurer une protection des Yanoama des intrusions. Ainsi en 1992 le nouveau président du Brésil signe le décret de création de la réserve Yanomami, un territoire de 94000 km². Après les Tukuna à ne pas confondre avec les Tukano comptent environ 15000 personnes, les Makushi : 12740 en 1980, le peuple Karib le plus nombreux, les Shavante 4264 personnes.
Cependant la foret amazonienne n’a pas été explorée en totalité , ainsi il existe des peuples libres et inconnus , on qualifie ces indiens d’arredios , leur appartenance ethnique est parfois connues ou supposées, il y a parmi eux les Kaniua, l’ethnie Wayampi.
Enfin les valeurs amérindienne ; la conception du monde et la vie quotidienne des peuples autochtones d’Amérique ont été et sont toujours guidées par les valeurs essentielles ; c’est la permanence de ces valeurs qui nous permet d’affirmer que les diverses cultures autochtone d’Amérique appartiennent à une seule civilisation : la civilisation Amérindienne traditionnelle, les autochtones ont des cultures différentes mais sont toutes attachées à une même civilisation.
Premièrement, le Terre – mère, elle est tout pour les indiens, sacrée, et ils savent que l’homme blanc ne comprenne cela. La terre est leur mère et ils affirment dans ce cas « …….. tout ce qui blesse la terre blesse également le fils de la terre , la terre c’est notre vie , notre liberté ………………….Qui a le droit de vendre le mère de tous les hommes … nous sommes une partie de la terre et elle fait partie de nous…………………………….. »
Comme dans la civilisation Negro africaine, on retrouve dans celle des amérindiens la même identification de la terre et de la femme : tous les 2 sources de fécondité.
Ensuite, la force vitale : un lien entre les hommes, la faune et la flore. Entre les êtres vivants, la force vital est en équilibre mais il, se peut qu’il y ai rupture momentanée de cet équilibre et c’est l »‘occasion de rites visant à rétablir ce déséquilibre. Cette conception est à la base de la vie sociale et spirituelle, la mort d’un membre d’un clan peut être considéré comme une cause d’un déséquilibre. Le don et l’échange : l’objet n’est qu’un symbole de la solidarité entre 2 groupes, la solidarité entre 2 groupes impose avant tout d’entrer dans le cycle d’échanges économique et matrimoniaux , cette valeur est mise au centre de la vie sociale et spirituelle.
De nos jours, il nous faut admettre qu’une civilisation ne se définit pas seulement par la culture matérielle et les techniques mais aussi et surtout par les valeurs auxquels elle est attachée. Les Amérindiens sont-ils alors des sous développés en vivant de la nature, peut être mais l’on ne peut juger en aucun cas une civilisation quelconque qu’elle soit barbares ou traditionnelle. La civilisation amérindienne grâce à ses valeurs fut peu à peu concédés aux civilisation non occidentales une certaine reconnaissance, d’ailleurs, les Aztèques, Mayas, Incas ne font elles pas partie dans ce qu’on appelle les « grandes civilisations perdues ».
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