Sonnerie Logo et Jeux pour telephone mobileTelephone mobile sonnerie logo et jeux pour telephone mobile les nouveaux utilisateurs de sonnerie logo et jeux pour telephone mobile. Si les Français se servent de leur telephone mobile pour telephoner, les Japonais adorent lui trouver de nouveaux usages : leur telephone mobile sert de GPS, de carte de paiement ou de ticket de metro. Allo Tokyo, Ici le futur … On l'aime ou on le déteste. Il y a ceux qui s'en méfient, le trouvent envahissant, voire dangereux. Et puis il y a ceux qui ne peuvent plus vivre sans. Le portable, qu'on le veuille ou non, a changé nos vies. A changé la vie. Il s'est vendu un milliard d'appareils dans le monde en 2006. En France, selon les dernières études, le mobile est utilisé par 72 % des plus de 15 ans. Chez les 15-24 ans, la proportion monte à 95 %, et c'est seulement chez les plus de 60 ans que l'adhésion semble mitigée (une personne sur deux n'en possède pas). On cherchera en vain des distinctions d'ordre social : les ouvriers sont à peine moins équipés que les cadres (82 % contre 90 %). Et quand on est branché, il semble impossible de revenir en arrière, tout sens critique semblant s'estomper à la vitesse d'un SMS : « indispensable », « joli », « attachant », doté d'une « forte valeur affective », tels sont les termes accolés à cet objet du quotidien devenu une sorte de « tamagotchi » transgénérationnel. Téléphone, mon ami ? A tout le moins un joujou qu'on aime personnaliser, avec sonnerie logo mobile à la carte, fond d'écran fait maison et usages sur mesure ( appareil photo, lecteur de musique MP3, sonnerie mobile ). Sauf que la première chose que les Français demandent à leur portable, assène Pierre Perron, directeur général France du fabricant Sony Ericsson, c'est qu'il se rallume dans la seconde quand on l'a fait tomber par terre! Nos laboratoires ont l'obsession de la solidité. Vous pouvez avoir un maximum de technologie dans votre téléphone mobile, mais ce que vous demandez en premier lieu, c'est la robustesse ! ». Le directeur français du quatrième fabricant mondial pourrait parler pendant des heures des dernières trouvailles multimédias en ce moment, Sony Ericsson met le paquet sur la musique, en misant sur la marque maison Walkman, mais voilà : le Français veut d'abord du solide ! Quitte à se passer de l'appareil photo ou de la caméra intégrée (la moitié des utilisateurs confessent ne pas savoir se servir de ces fonctions). Pierre Perron : « Avant tout, nos produits sont des téléphones ! On ne pourra pas les équiper à l'infini, ni les réduire davantage. Je ne crois pas à l'avènement d'une sorte d'objet unique, à la fois téléphone, caméra, ordinateur. Plus qu'un blocage technique, il y a un blocage psychologique : l'acheteur se dit si mon appareil fait tout, il ne doit pas tout faire très bien. » Voilà pour la France. Solidité d'abord. Pas plus de deux ou trois fonctions, manipulées du bout des doigts. Avec encore un brin de méfiance'
A 13 000 kilomètres de là, changement d'univers : ici, le téléphone portable est entré dans un futur excitant. Et l'immense laboratoire où il évolue a pour nom le Japon. L'endroit du monde où il faut regarder si l'on veut savoir ce qui nous attend. Parmi les 127 millions d'habitants, 103 millions d'abonnés à la téléphonie mobile. Lesquels, petits ou vieux (premier telephone portable vers 9 ou 10 ans, et une forte implantation chez les plus de 70 ans), ne se posent manifestement plus aucune question existentielle sur son usage. Envahissant, le portable ? Trop technique, trop compliqué ? Rien de tout ça. Il est là, c'est tout. Il est partout. Ici, on l'appelle keitai. Solide, il l'est assurément. Solide et massif, pour ne pas dire moche. Un gros clapet robuste, 2 ou 3 centimètres de plus que les portables européens, mais, sous le capot, une débauche de technologie et un écran imposant, avec une qualité de définition digne d'une petite télé numérique. Au Japon, l'ensemble des usages « de base » (appareil photo, caméra, MP3) sont assimilés depuis trois ans déjà. Le SMS, lui, a complètement disparu, favorablement remplacé par l'e-mail : tous les telephones portables se connectent directement à Internet. Avantage : l'e-mail est quasiment gratuit, et sa longueur n'est plus contrainte. Il est du coup devenu le mode de communication numéro un, dépassant même les conversations téléphoniques. Dans le métro de Tokyo, les microstatistiques improvisées rendent toujours le même verdict, quels que soient l'heure ou le quartier : près de deux passagers sur trois ont les yeux rivés sur l'écran de leur portable. Ces « mobilautes » écrivent leurs mails, consultent les horaires de cinéma, ou l'état du trafic sur les grandes lignes de train. Ils peuvent aussi se connecter au site web de leur quotidien préféré, lire une BD, un manga en format portable, ou un roman à l'eau de rose (en 2006, deux des dix livres les plus vendus au Japon étaient des romans conçus pour la lecture sur mobile !). Aucune classe d'âge n'échappe à l'addiction : hommes d'affaires et collégiennes semblent avoir la même passion pour leur keitai, et, le dimanche, les femmes en kimono revenant du musée ou d'une cérémonie du thé entre amies ne sont pas les dernières à jouer du pouce pour écrire un e-mail ou télécharger un jeu. Cela dans un saisissant mélange de sophistication « old Japan » et de totale maîtrise technique. Et dans un complet silence : au royaume de la courtoisie, on ne téléphone pas dans le métro, pas plus qu'au restaurant. Alors les conversations se font à l'écrit, et les pouces japonais souffrent en silence, plusieurs hôpitaux ont ouvert des consultations pour traiter déformations et torsions intempestives. La clé du succès du portable au Japon, c'est l'inter-opérabilité. C'est-à-dire la capacité à faire communiquer, entre eux, des appareils, des systèmes de plusieurs types. L'e-mail fait le lien entre le téléphone portable et l'ordinateur ; des sites Internet archi-populaires permettent d'archiver ses photos réalisées en un clic de portable et de les partager ; on peut aussi échanger sa musique avec des amis depuis le métro ou la rue, ou alimenter son blog. Le keitai est devenu un petit ordinateur personnel, sachant se transformer en console de jeux (le marché du téléchargement est colossal !), en lecteur vidéo, ou encore, grande nouveauté 2007, en GPS. La localisation est la grande affaire du moment : tous les nouveaux téléphones permettent à leur propriétaire de se déplacer sans peur de se perdre. Ou de se localiser à quelques amis, en réseau. Montre-moi où tu es, et je te dirai où nous retrouver pour déjeuner. Dans quel restaurant ? Regarde, je t'envoie le plan ! Gadget ? Pas dans ces nombreux quartiers où les numéros de rue sont inexistants ou introuvables. Et pas pour les parents s'inquiétant pour leur progéniture : les nouveaux modèles de portables pour enfants, couleurs vives et fonctions simplifiées, sont tous capables de ramener à bon port l'écolier qui se serait perdu à la sortie de la classe. L'enfant peut aussi, en cas de panique, déclencher une sorte de balise Argos. Ou une sirène d'alarme. Ce système existe aussi pour les personnes âgées, très courtisées par les fabricants de mobiles. Là, pas d'appareil photo, pas de lecteur MP3, mais un GPS basique, un bouton d'urgence (en cas de malaise), de grosses touches lumineuses (verte pour décrocher, rouge pour raccrocher) et comble de la simplification, un petit rouleau de papier que l'on déplie pour y consulter son répertoire écrit à la main. « Toutes ces fonctions nouvelles, comme le GPS, sont vécues par les Japonais comme un réel bonus, commente Misa Matsuda, professeur et sociologue spécialisée dans les nouveaux médias. Personne ici ne dira que la localisation peut nuire à la liberté individuelle. On peut de toute façon choisir d'éteindre son téléphone, ou se déconnecter du GPS. Mais les gens ne le font pas. Si un homme d'affaires veut se soûler un soir avec ses collègues, sa femme le sait et ne le dérange pas. Telles sont les conventions sociales en place, quoi qu'on puisse en penser. Et le téléphone portable ne les remet pas en question. » Au Japon, trois compagnies de telephone mobile se partagent l'essentiel du marché : NTT DoCoMo (la moitié des abonnés), KDDI et Softbank. Fait notable, l'attribution des fréquences pour la téléphonie mobile a donné lieu, ici, à aucun versement financier ? contrairement à la France, où l'on se souvient que France Télécom , SFR et Bouygues telecom s'étaient battus à coups de milliards d'euros. « Du coup, l'état d'esprit n'est pas le même, raconte Hiroaki Kimura, journaliste économique du quotidien Asahi Shimbun. Il y a, de fait, une sorte de partenariat entre l'Etat japonais et ces grandes compagnies, ils avancent dans le même sens. Ce qui est bon pour les téléphonistes est bon pour l'économie du pays. » Et le progrès ne s'accorde aucune récréation : la prochaine révolution est en marche du côté de Ginza, quartier chic de Tokyo. Là, le long de quatre avenues commerçantes, est testé le « QR code » : un petit pictogramme que l'on photographie avec son portable afin de recevoir, par fréquence radio (RFID), sur son écran, des coupons de remise à présenter à la caisse d'un magasin, des invitations à un spectacle, ou des extraits d'un disque en avant-première. Ces petits « QR codes » discrets peuvent se trouver en devanture des boutiques, mais aussi sur des tracts ou dans des journaux. Les chasseurs et chasseuses de bonnes affaires ont il pour les repérer, les photographier, et en faire bon usage. Ensuite, le kuchi komi (« boucheà-oreille ») entre fashion victims fonctionne évidemment à bloc. Les plus technophiles des « mobilautes » ne s'arrêtent pas là : ils retirent de l'argent dans certains distributeurs en présentant leur sonnerie logo jeu téléphone mobile au-dessus d'un écran de reconnaissance, l'utilisent comme titre de transport dans le métro, et peuvent même payer leurs courses dans certaines supérettes. Un Japonais peut passer une journée entière sans pièces de monnaie ou carte de crédit : son portable multi-usages a réponse à tout. « Certes, mais il est affreusement moche, s'agace le très respecté Tokujin, jeune star du design au Japon. J'en ai marre de ces coques métalliques et clinquantes. Le téléphone occupe une place si importante qu'il doit devenir beau ! » Alors Tokujin vient de signer le Media Skin, à la demande de KDDI, qui lui a accordé un budget illimité. Deux ans de recherches ont permis de mettre au point ce portable tout en finesse, noir, orange ou blanc, avec un toucher saisissant. « Au Japon, le mobile est une continuation de la main, explique le designer. Alors, j'ai voulu reproduire le grain de la peau, l'épiderme des doigts. » L'appareil, d'une douceur inédite, beau mais pas seulement (il inclut toutes les fonctions high-tech), sort ces jours-ci. KDDI a prévu d'en vendre des centaines de milliers. Retour dans les rues survoltées du Tokyo connecté. A Shibuya, les boutiques de la tour 109 sont le repère des « keitai lovers » : sur sept étages, on y trouve tout le matériel pour « customiser » son appareil, toutes sortes de petites choses à y suspendre, des mini-autocollants pour la coque, des gadgets lumineux qui deviennent dingues quand un appel survient Compte tenu du coût de la vie au Japon, le prix des abonnements y est assez bas, et on peut avoir un appareil neuf pour euro seulement, avec possibilité de résilier son abonnement dès le sixième mois. Dans les boutiques, un appareil dernier cri en chasse un autre. On peut toucher à sa guise, tester, soupeser. Rien à voir avec le côté ultra-sécurisé des magasins spécialisés en France : ici, est la foire du Trône esprit libre-service dans des rayonnages débordant de modèles multicolores (Softbank vient de lancer un modèle disponible en vingt couleurs).
Sérieux frein à ce jour, les craintes du public français concernant la sécurisation de la facturation pour les achats. Et des tarifs abonnement qui font grincer des dents dans tous les camps (consommateurs, fournisseurs de contenu, inventeurs de services et de logiciels), mais qui font la fortune des fournisseurs accès. Plus encore que les fabricants de portables, ce sont eux les grands gagnants de la révolution mobile. Et ils ont pas fini de engraisser joyeusement : en 2010, le monde devrait compter quatre milliards abonnés au téléphone portable. Soit un milliard de plus aujourd'hui. sonnerie logo mobile - sonnerie logo portable - sonnerie portable - telephone portable - sonnerie logo telephone mobile - sonnerie logo jeu telephone mobile - sonnerie logo mobile - choisir telephone portable - changer telephone mobile - sonnerie logo et jeux pour telephone mobile - telephone mobile - sms - sms...
Rédigé par Sonnerie logo telephone mobile, le Samedi 26 Mai 2007 et lu 57567 fois.
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