Ilene Barnes, quelque part entre folk-rock, soul et jazz
ilene barnes
Ilene Barnes trace une route musicale différente, unique. Elle a cette luxueuse liberté d'exister en dehors de toute chapelle, sans concessions, et sans s'exposer pour autre chose que sa musique. Une intégrité de plus en plus rare. Son style, quelque part entre folk-rock, soul, jazz, et cent autres influences, reste élégamment inclassable. Et sur scène, son intensité enflamme les salles, en France et au delà. Même si elle n'était que chanteuse, le cas serait déjà intéressant. Mais Ilene est aussi auteur-compositeur, et musicienne.
Enregistrer des reprises n’est alors pas un acte anodin. C’est une façon de revenir à soi, de sonder ce territoire intime qu’on appelle le goût, de remonter aux sources d’une éducation musicale et d’un éveil au monde. A cet exercice qui, trop souvent, manque de tranchant et de cohérence, Ilene Barnes donne l’éclat de l’évidence. Partagés entre covers et relectures de ses propres compositions, les six titres de Two Sides jettent un pont aussi solide que majestueux entre les musiques qui l’ont nourrie et celles dont elle est l’auteur. Trois reprises pleines d’aplomb permettent tout d’abord de mesurer le chemin buissonnier qu’elle a parcouru.
Magnifiées par son incomparable voix grave, la version trépidante de la folksong House of The Rising Sun, jadis immortalisée par The Animals, l’altière réappropriation du Big Yellow Taxi de Joni Mitchell (dont Ilene Barnes est l’une des plus flamboyantes héritières) et la retranscription savamment polychrome du standard dylanien Wheels on Fire, brossent le portrait d’une femme qui a toujours rechigné à suivre des itinéraires trop balisés – que ce soient ceux du jazz, de la soul, de la folk ou du rock. Suivent trois titres tirés de l’album Here’s to You (2009) et remaniés sous la houlette du producteur Darell Bell (producteur, déjà, de l’album Time), qui témoignent quant à eux de son aptitude à se réinventer sans cesse, à remodeler ses chansons au gré de son inspiration.
Enregistrer des reprises n’est alors pas un acte anodin. C’est une façon de revenir à soi, de sonder ce territoire intime qu’on appelle le goût, de remonter aux sources d’une éducation musicale et d’un éveil au monde. A cet exercice qui, trop souvent, manque de tranchant et de cohérence, Ilene Barnes donne l’éclat de l’évidence. Partagés entre covers et relectures de ses propres compositions, les six titres de Two Sides jettent un pont aussi solide que majestueux entre les musiques qui l’ont nourrie et celles dont elle est l’auteur. Trois reprises pleines d’aplomb permettent tout d’abord de mesurer le chemin buissonnier qu’elle a parcouru.
Magnifiées par son incomparable voix grave, la version trépidante de la folksong House of The Rising Sun, jadis immortalisée par The Animals, l’altière réappropriation du Big Yellow Taxi de Joni Mitchell (dont Ilene Barnes est l’une des plus flamboyantes héritières) et la retranscription savamment polychrome du standard dylanien Wheels on Fire, brossent le portrait d’une femme qui a toujours rechigné à suivre des itinéraires trop balisés – que ce soient ceux du jazz, de la soul, de la folk ou du rock. Suivent trois titres tirés de l’album Here’s to You (2009) et remaniés sous la houlette du producteur Darell Bell (producteur, déjà, de l’album Time), qui témoignent quant à eux de son aptitude à se réinventer sans cesse, à remodeler ses chansons au gré de son inspiration.
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