Né le 7 septembre 1707 au château de Montbard (21) en Bourgogne, Georges Louis Leclerc, conte de Buffon fit ses études au collège Jésuites de Dijon. Entre 1730 et 1738, il voyagea beaucoup en Angleterre, Italie et se fit déjà connaître par des travaux scientifiques comme la « traduction de la statique des végétaux de Hales ».
Nommé en 1739 intendant du Jardin du Roi, il se consacre alors à l’histoire naturelle et conçoit le plan du grand ouvrage auquel il travailla tout le reste de sa vie, se retirant chaque année durant huit mois dans sa terre de Montbard, où la légende le représente réglant minutieusement les heures de sa journée et mettant pour écrire des manchettes de dentelles.
Son histoire naturelle en 36 volumes parut de 1749 à 1788 lui a fallu de s’entourer plusieurs collaborateurs : Louis Daubenton pour l’histoire des quadrupèdes, Guéneau de Montbeillard et l’abbé Bexon pour les oiseaux, Guyton de Morveau pour les minéraux. Ces savants réunissaient les documents et parfois rédigeaient des pages qu’il revoyait.
Malgré ces aides nombreuses, Buffon ne put d’ailleurs terminer son ouvrage, que continua Lacepède par la publication d’une Histoire des quadrupèdes ovipares et des serpents. Buffon eut la chance de connaître de son vivant toute la douceur de la gloire : le roi érige en comté la terre de Buffon : on lui élève une statue au Jardin du Roi avec l’inscription : Majestali naturae par ingenium », les poètes célèbres tels que Jean Jacques Rousseau lui rend hommage en venant s’agenouiller au seuil de son cabinet de travail à Montbard qui devient un lieu de pèlerinage.
Son succès ne fut troublé que par un double incident avec la Sorbonne, qui à deux reprises, en 1749 et 1779, dénonça la Théorie de la Terre et le Traité des Époques de la Nature comme contraire au récit de la Génèse, et par les coups d’épingle de Voltaire, dont on connaît le mot d’esprit sur l’Histoire naturelle et la plaisante réfutation de l’ingénieuse théorie de Buffon sur les transformations du globe et les déplacements de la mer.
Elu membre de l’Académie française, sans avoir fait de démarche, sans même avoir posé sa candidature, il prononça le jour de sa réception. Sa mort le 16 Avril 1788 lui épargna la douleur d’assister à un bouleversement social qu’il semble avoir pressenti et redouté, et surtout celle de voir son propre fils emporté dans la tourmente révolutionnaire, ce dernier victime de ses imprudences, monta sur l’échafaud un mois avant le 9 thermidor, en disant au peuple : « Citoyen, je me nomme Buffon » !
Nommé en 1739 intendant du Jardin du Roi, il se consacre alors à l’histoire naturelle et conçoit le plan du grand ouvrage auquel il travailla tout le reste de sa vie, se retirant chaque année durant huit mois dans sa terre de Montbard, où la légende le représente réglant minutieusement les heures de sa journée et mettant pour écrire des manchettes de dentelles.
Son histoire naturelle en 36 volumes parut de 1749 à 1788 lui a fallu de s’entourer plusieurs collaborateurs : Louis Daubenton pour l’histoire des quadrupèdes, Guéneau de Montbeillard et l’abbé Bexon pour les oiseaux, Guyton de Morveau pour les minéraux. Ces savants réunissaient les documents et parfois rédigeaient des pages qu’il revoyait.
Malgré ces aides nombreuses, Buffon ne put d’ailleurs terminer son ouvrage, que continua Lacepède par la publication d’une Histoire des quadrupèdes ovipares et des serpents. Buffon eut la chance de connaître de son vivant toute la douceur de la gloire : le roi érige en comté la terre de Buffon : on lui élève une statue au Jardin du Roi avec l’inscription : Majestali naturae par ingenium », les poètes célèbres tels que Jean Jacques Rousseau lui rend hommage en venant s’agenouiller au seuil de son cabinet de travail à Montbard qui devient un lieu de pèlerinage.
Son succès ne fut troublé que par un double incident avec la Sorbonne, qui à deux reprises, en 1749 et 1779, dénonça la Théorie de la Terre et le Traité des Époques de la Nature comme contraire au récit de la Génèse, et par les coups d’épingle de Voltaire, dont on connaît le mot d’esprit sur l’Histoire naturelle et la plaisante réfutation de l’ingénieuse théorie de Buffon sur les transformations du globe et les déplacements de la mer.
Elu membre de l’Académie française, sans avoir fait de démarche, sans même avoir posé sa candidature, il prononça le jour de sa réception. Sa mort le 16 Avril 1788 lui épargna la douleur d’assister à un bouleversement social qu’il semble avoir pressenti et redouté, et surtout celle de voir son propre fils emporté dans la tourmente révolutionnaire, ce dernier victime de ses imprudences, monta sur l’échafaud un mois avant le 9 thermidor, en disant au peuple : « Citoyen, je me nomme Buffon » !
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