Les trafics d'êtres humains, un esclavagisme moderne
Malgré un décret abolissant l’esclavage datant de 1848, le commerce de l’être humain prospère encore dans certaines régions du monde. Une exploitation purement illégale, régie par des mafias ou des personnages peu scrupuleux, qui entraîne dans son sillon les plus démunis. Grâce à l’usage d’armes ou du chantage aux familles, ces criminels gagnent leur vie en profitant de la faiblesse de leurs victimes. Le système n’est plus apparent aux yeux de tous, comme à une époque pas si lointaine, mais cela n’enlève rien à l’horreur de ces méfaits. Les trois principaux axes de ce néo-esclavage sont le travail forcé, le prélèvement d’organes humains dans le cadre d’un trafic et l’exploitation sexuelle (prostitution, films X représentant des viols…). Toute cette criminalité regroupe au total 20.900.000 de victimes sur lesquelles la commission européenne apporte un éclairage afin de les en sortir définitivement.
La traite des êtres humains, un fléau
Une volonté d’en finir avec les trafics d'êtres humains
La traite des êtres humains doit être enrayée séance tenante et l’Union Européenne s’appuie, pour cela, sur un plan rigoureux :
- La prévention : une formation plus poussée et mieux adaptée sera administrée aux fonctionnaires européens pouvant rentrer en contact avec les victimes
- La poursuite des criminels : tous les ressortissants européens ayant commis des crimes de cette teneur à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Union Européenne seront traînés en justice
- La protection des victimes : un soutien tant juridique que médico-social sera apporté aux victimes des criminels
- Le partenariat avec tous les éléments actifs luttant contre la traite des êtres humains
Tout cela devra se dérouler dans une parfaite cohérence entre les diverses organisations et les états membres ou non de l’Union Européenne. Afin de rendre un hommage symbolique à toutes les victimes, le 18 Octobre sera désormais le jour officiel de la lutte contre la traite des êtres humains.