Jean-Jacques Rousseau, un penseur
Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève. Le père de Jean-Jacques Rousseau était horloger et sa famille habitait depuis un siècle dans la ville indépendante de Genève. Sa mère étant décédée un peu après sa naissance, le jeune Jean-Jacques Rousseau fut difficilement éduqué par son père jusqu’à l’âge de dix ans. Son oncle Gabriel Bernard reprit son éducation. Vers 1740, Jean-Jacques Rousseau commença à se faire un nom dans les lettres. Il rencontra des écrivains célèbres, tels que Diderot et D’Alembert, et écrivit beaucoup d’articles traitant de la musique et de l’économie politique pour l’Encyclopédie. A l’âge de seize ans, Jean-Jacques Rousseau rencontra Madame de Warens sa première maîtresse, et mena la plupart du temps une vie errante, seul ou en compagnie de Thérèse Levasseur, une jeune blanchisseuse dont il eut cinq enfants qui furent placés aux Enfants Trouvés.
Jean-Jacques Rousseau, un écrivain
Le monde civilisé attirait Jean-Jacques Rousseau tout en le rebutant. Dans son premier livre important « Discours sur les sciences et les arts », Jean-Jacques Rousseau attaquait aussi bien les arts que les sciences, parce qu’ils provenaient de la vanité de l’Homme et que, selon Rousseau, ils entretenaient l’inégalité entre les hommes.
Son livre « Julie ou la Nouvelle Héloïse » véritable succès de librairie au 18ème siècle, est un roman épistolaire qui s'inspire de l'histoire d'Héloise et Abélard et dans lequel la passion et les sentiments sont sublimés par la renonciation.
Son roman le plus lu, « Emile ou de l’éducation » fut le point de départ d’un retour à la nature pour favoriser une éducation respectueuse de l'enfant. Même la frivole épouse de Louis XVI, Marie-Antoinette, et ses courtisans jouaient au berger et à la bergère dans un village fabriqué à Versailles.
Dans son essai, « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes », Jean-Jacques Rousseau déclarait que les hommes sont naturellement bons, mais la société les corrompt. Il étayait ses affirmations par un grand nombre d’informations inexactes à propos de la vie des hommes primitifs. Mais il fut un des premiers penseurs à affirmer que le caractère d’un homme est forgé par son environnement.
Son livre « Julie ou la Nouvelle Héloïse » véritable succès de librairie au 18ème siècle, est un roman épistolaire qui s'inspire de l'histoire d'Héloise et Abélard et dans lequel la passion et les sentiments sont sublimés par la renonciation.
Son roman le plus lu, « Emile ou de l’éducation » fut le point de départ d’un retour à la nature pour favoriser une éducation respectueuse de l'enfant. Même la frivole épouse de Louis XVI, Marie-Antoinette, et ses courtisans jouaient au berger et à la bergère dans un village fabriqué à Versailles.
Dans son essai, « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes », Jean-Jacques Rousseau déclarait que les hommes sont naturellement bons, mais la société les corrompt. Il étayait ses affirmations par un grand nombre d’informations inexactes à propos de la vie des hommes primitifs. Mais il fut un des premiers penseurs à affirmer que le caractère d’un homme est forgé par son environnement.
Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat social ou les principes du droit politique
« Du Contrat social ou principes du droit politique » indiqua un changement de regard de Jean-Jacques Rousseau vis-à-vis de la société. Son opinion était que, malgré la corruption de la société, il était encore possible de voir apparaître des hommes bons et nouveaux. La société idéale, pensait-il, était une société où tous les citoyens s’identifient avec l’Etat. Chacun place sa personne et sa volonté sous une conduite suprême : la Volonté générale. Cette idée avait peu de points communs avec les concepts démocratiques, tels le gouvernement par la majorité et un arrangement entre intérêts discordant.
La Volonté générale était plutôt le témoignage des valeurs sociales (les valeurs de la plupart des adultes). On obtenait une liberté réelle en s’adaptant à la Volonté générale. « Celui qui n’obéit pas à la Volonté générale, doit être obligé d’obéir par la communauté. On peut donc le contraindre à être libre. » Les incorrigibles devaient être tués. « Si des intérêts particuliers apparaissent et parviennent à devenir influents grâce à des groupes de pression, l’intérêt public devient vague. Il ne s’ensuit pas que la Volonté générale est détruite, mais qu’elle est supplantée par autre chose. Les citoyens sont devenus des esclaves. Ils ne possèdent plus de liberté et plus de volonté propre. » D’un autre côté, Jean-Jacques Rousseau soulignait le droit du peuple de participer au gouvernement, et il était partisan de l’égalité.
Dans « Du Contrat social », ainsi que dans les idées qu’il préconisa pour une constitution en Pologne en 1772, on retrouve les idées spartiates que l'écrivain affectionnait dans sa jeunesse. Sa constitution n’eut pas l’occasion d’être établie en Pologne, puisque les partages de cette nation mirent fin à son entité d’Etat indépendant.
La Volonté générale était plutôt le témoignage des valeurs sociales (les valeurs de la plupart des adultes). On obtenait une liberté réelle en s’adaptant à la Volonté générale. « Celui qui n’obéit pas à la Volonté générale, doit être obligé d’obéir par la communauté. On peut donc le contraindre à être libre. » Les incorrigibles devaient être tués. « Si des intérêts particuliers apparaissent et parviennent à devenir influents grâce à des groupes de pression, l’intérêt public devient vague. Il ne s’ensuit pas que la Volonté générale est détruite, mais qu’elle est supplantée par autre chose. Les citoyens sont devenus des esclaves. Ils ne possèdent plus de liberté et plus de volonté propre. » D’un autre côté, Jean-Jacques Rousseau soulignait le droit du peuple de participer au gouvernement, et il était partisan de l’égalité.
Dans « Du Contrat social », ainsi que dans les idées qu’il préconisa pour une constitution en Pologne en 1772, on retrouve les idées spartiates que l'écrivain affectionnait dans sa jeunesse. Sa constitution n’eut pas l’occasion d’être établie en Pologne, puisque les partages de cette nation mirent fin à son entité d’Etat indépendant.
Jean-Jacques Rousseau, un philosophe
Durant sa vie, les propositions de Jean-Jacques Rousseau furent aussi rejetées par la France monarchiste et catholique que par Genève, républicaine et protestante. Ses livres furent interdits, et un ordre d’arrestation fut lancé contre lui. Heureusement, il y avait des amis influents pour l’aider. Le philosophe écossais David Hume convainquit le roi d’Angleterre George III d’assurer une pension à Jean-Jacques Rousseau.
Rousseau continua à croire que ses amis complotaient contre lui et, finalement, il se fâcha avec bon nombre de ses bienfaiteurs. Jean-Jacques Rousseau mourut le 2 juillet 1778 dans l’asile que lui avait offert monsieur de Girardin dans sa terre d’Ermenonville.
Rousseau continua à croire que ses amis complotaient contre lui et, finalement, il se fâcha avec bon nombre de ses bienfaiteurs. Jean-Jacques Rousseau mourut le 2 juillet 1778 dans l’asile que lui avait offert monsieur de Girardin dans sa terre d’Ermenonville.
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