Télévision 3D, le passage à la troisième dimension
Impossible d'échapper à la nouvelle « révolution » touchant nos télévisions : le passage à la troisième dimension avec la télévision 3D . Après avoir perdu en profondeur avec les écrans plats et gagné en précision avec la HD, les voilà qui prennent du relief, à l’instar des moniteurs. Les téléviseurs en 3D, un pari risqué mais sans doute nécessaire pour offrir toujours plus de contenu à des spectateurs qui se détournent de plus en plus de la télévision au profit des sirènes du web et l'internet.
Télévision 3D, en immersion
L’image en relief est un vieux rêve de savant fou en mal de sensations fortes. La théorie est connue depuis bien longtemps et le savoir-faire maîtrisé depuis le début du XXe siècle. Le problème de l'image stéréoscopique (la 3D) relève d’une réalité optique simple : l'espace qui sépare nos deux yeux permet de recevoir deux images légèrement décalées d'une même réalité. Notre cerveau les fait fusionner et reconstitue les informations relatives à la taille des objets (longueur, hauteur et profondeur).
Pour recréer ce fonctionnement particulier, il suffit d'envoyer à l'oeil gauche une scène prise sous un certain angle et à l'oeil droit la même scène prise avec un léger décalage. C'est précisément le rôle des lunettes distribuées au cinéma ou vendues avec les lecteurs ou téléviseurs 3D Ready : en fonction des informations reçues par l'émetteur (platine ou écran), elles masquent les images que ne doit pas recevoir l'un des deux yeux , le cerveau traduisant ensuite les données. Pour fonctionner correctement, ce dispositif doit donc être couplé à un contenu adapté.
Deux solutions coexistent alors : soit la prise de vue a été faite directement en 3D (ce qui s’avère facile pour les films d'animation ou les jeux vidéo), grâce à un jeu de plusieurs caméras ou à des caméras à double focale, soit les images prises en 2D ont été « converties » en 3D. Pour pallier la faiblesse de l'offre 3D d'origine, les constructeurs ont en effet mis au point des algorithmes complexes d'extrapolation de l'image 2D dont les résultats, souvent très convaincants, dépendent de la qualité de la source.
Pour recréer ce fonctionnement particulier, il suffit d'envoyer à l'oeil gauche une scène prise sous un certain angle et à l'oeil droit la même scène prise avec un léger décalage. C'est précisément le rôle des lunettes distribuées au cinéma ou vendues avec les lecteurs ou téléviseurs 3D Ready : en fonction des informations reçues par l'émetteur (platine ou écran), elles masquent les images que ne doit pas recevoir l'un des deux yeux , le cerveau traduisant ensuite les données. Pour fonctionner correctement, ce dispositif doit donc être couplé à un contenu adapté.
Deux solutions coexistent alors : soit la prise de vue a été faite directement en 3D (ce qui s’avère facile pour les films d'animation ou les jeux vidéo), grâce à un jeu de plusieurs caméras ou à des caméras à double focale, soit les images prises en 2D ont été « converties » en 3D. Pour pallier la faiblesse de l'offre 3D d'origine, les constructeurs ont en effet mis au point des algorithmes complexes d'extrapolation de l'image 2D dont les résultats, souvent très convaincants, dépendent de la qualité de la source.
Télévision 3D, essai oblige
Avec nos téléviseurs HD, nous maîtrisons désormais parfaitement la technologie 3D. Les rendus sont dans la plupart des cas bluffants et l'on est loin des vieilles images rouges et bleues informes d'il y a vingt ans. Attention toutefois : on note souvent un assombrissement de l'image et, dans le cas des jeux vidéo, les conversions sont inégales, quand elles n'altèrent pas la qualité originelle du titre (notamment sur PS3). Il est donc vivement conseillé d'essayer tout produit estampillé trois dimensions avant d'acheter.
Le véritable frein au raz-de-marée annoncé semble donc les lunettes que beaucoup jugent disgracieuses, ou même désagréables (maux de tête, nausées…). L'auto-stéréoscopie, ou alioscopie, du nom de son inventeur français Pierre Alio, permettra sans doute de dépasser ce problème puisque ce sont les écrans, par un habile jeu de lentilles, qui feront office de lunettes. Cette technique sera notamment mise en pratique par la Nintendo 3DS prévue pour le printemps 2011.
Le véritable frein au raz-de-marée annoncé semble donc les lunettes que beaucoup jugent disgracieuses, ou même désagréables (maux de tête, nausées…). L'auto-stéréoscopie, ou alioscopie, du nom de son inventeur français Pierre Alio, permettra sans doute de dépasser ce problème puisque ce sont les écrans, par un habile jeu de lentilles, qui feront office de lunettes. Cette technique sera notamment mise en pratique par la Nintendo 3DS prévue pour le printemps 2011.
Télévision 3D, profondeur de champ
Le passage à la 3D semble parti pour durer et commence à modifier en profondeur l'éco-système audiovisuel. Le renouvellement du parc des téléviseurs va certainement s'accélérer, les méthodes de prises de vue vont drastiquement changer pour intégrer concrètement la profondeur – ainsi que le sentiment d'immersion – et l'expérience visuelle prendra elle aussi une autre dimension. Au-delà, c'est même la transmission des contenus qui est amenée à évoluer : demandant un plus grand nombre d'images, la 3D requiert aussi une bande passante plus importante et la fibre optique devrait naturellement en profiter. Avatar que jamais !
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