Dépression : état des lieux et dépistage
La dépression, avec plus de 340 millions de personnes touchées dans le monde dont un peu plus de 3 millions en France, apparait comme l’un des fléaux majeurs des sociétés occidentales. En constante augmentation depuis 1970, le nombre de dépressions aurait été multiplié par dix au cours des trente dernières années. Et les études récentes menées aux Etats-Unis sur l’évolution de cette maladie sont alarmantes : à l’aube de 2020 la dépression pourrait devenir la deuxième cause d’invalidité dans le monde derrière les maladies cardio-vasculaires.
Devenue enjeu de santé publique, la dépression fait régulièrement l’objet de campagne de sensibilisation en France. En effet, qu’elle soit de nature exogène (suite à un choc traumatique) ou endogène (liée à la physiologie du patient), la dépression est encore souvent très mal diagnostiquée, confondue avec une déprime passagère et reste malheureusement un sujet tabou pour beaucoup de patients.
Caractérisée par un ralentissement du patient dans tous les domaines de sa vie, la dépression est associée également à une fatigue anormale, une tristesse intense, une perte d’appétit et du sommeil ou parfois une hypersomnie, pensées autour de la mort et la dévalorisation de soi. Très souvent mal diagnostiquée et donc mal traitée, la dépression s’installe alors dans la durée, voire devient chronique, alors qu’il existe de nombreux traitements efficaces. Aujourd’hui la priorité dans le traitement de la dépression est de limiter les rechutes des patients. Des études scientifiques ont en effet démontré qu’une dépression laissait des traces de son passage au niveau des connections cérébrales, créant ainsi un terrain propice aux rechutes et à la chronicisation de la dépression.
Devenue enjeu de santé publique, la dépression fait régulièrement l’objet de campagne de sensibilisation en France. En effet, qu’elle soit de nature exogène (suite à un choc traumatique) ou endogène (liée à la physiologie du patient), la dépression est encore souvent très mal diagnostiquée, confondue avec une déprime passagère et reste malheureusement un sujet tabou pour beaucoup de patients.
Caractérisée par un ralentissement du patient dans tous les domaines de sa vie, la dépression est associée également à une fatigue anormale, une tristesse intense, une perte d’appétit et du sommeil ou parfois une hypersomnie, pensées autour de la mort et la dévalorisation de soi. Très souvent mal diagnostiquée et donc mal traitée, la dépression s’installe alors dans la durée, voire devient chronique, alors qu’il existe de nombreux traitements efficaces. Aujourd’hui la priorité dans le traitement de la dépression est de limiter les rechutes des patients. Des études scientifiques ont en effet démontré qu’une dépression laissait des traces de son passage au niveau des connections cérébrales, créant ainsi un terrain propice aux rechutes et à la chronicisation de la dépression.
Dépression : agir sur le corps
Si le traitement de référence de la dépression reste les différentes catégories d’antidépresseurs qui ciblent les récepteurs de certaines hormones produites par le cerveau, les chercheurs américains et canadiens se sont penchés au cours des 20 dernières années sur des méthodes de traitements complémentaires de la dépression pouvant agir immédiatement sur la dépression mais également prévenir les rechutes à moyen et long termes.
Leur premier domaine de recherche et le plus important est à ce jour le lien entre sport et traitement de la dépression. Tout le monde connait les bienfaits que peuvent apporter le sport sur la santé en générale. Dans le cadre de la dépression, les recherches ont permis de démontrer que le sport, associé à un traitement médicamenteux, permet de démultiplier les effets du traitement des dépressions et de limiter les effets secondaires désagréables des médicaments. Au cours d’une dépression, la production d’endorphine par le cerveau est grandement diminuée, or il s’avère que la pratique d’une activité physique régulière permet de relancer la production de cette hormone apparentée à la morphine et qui produit une sensation de bien-être, de détente musculaire et psychique. Trois séances d’1/2 heure d’activité aérobie (sport d’endurance, marche, jogging…) par semaine sont suffisantes pour améliorer les symptômes de la dépression et éviter les risques de rechute.
D’autres pistes sont encore en cours d’exploration par les chercheurs pour lutter contre les dépressions, mais les résultats, bien que probants pour certaines pistes, nécessitent des investigations plus poussées : luminothérapie, alimentation, utilisation de compléments alimentaires (oméga 3, fer, magnésium…).
Leur premier domaine de recherche et le plus important est à ce jour le lien entre sport et traitement de la dépression. Tout le monde connait les bienfaits que peuvent apporter le sport sur la santé en générale. Dans le cadre de la dépression, les recherches ont permis de démontrer que le sport, associé à un traitement médicamenteux, permet de démultiplier les effets du traitement des dépressions et de limiter les effets secondaires désagréables des médicaments. Au cours d’une dépression, la production d’endorphine par le cerveau est grandement diminuée, or il s’avère que la pratique d’une activité physique régulière permet de relancer la production de cette hormone apparentée à la morphine et qui produit une sensation de bien-être, de détente musculaire et psychique. Trois séances d’1/2 heure d’activité aérobie (sport d’endurance, marche, jogging…) par semaine sont suffisantes pour améliorer les symptômes de la dépression et éviter les risques de rechute.
D’autres pistes sont encore en cours d’exploration par les chercheurs pour lutter contre les dépressions, mais les résultats, bien que probants pour certaines pistes, nécessitent des investigations plus poussées : luminothérapie, alimentation, utilisation de compléments alimentaires (oméga 3, fer, magnésium…).
Dépression : agir sur l'esprit
Jusqu’à présent, la thérapie la plus utilisée pour le traitement des dépressions était d’orientation psychanalytique, avec des résultats très variables selon les patients. L’apparition des thérapies comportementales et cognitives (TCC) depuis quelques années permet l’obtention d’excellents résultats dans le traitement des dépressions modérées et sévères. Basée sur les célèbres expériences de Pavlov et le conditionnement, les TCC agissent sur les comportements et pensées négatives présentes au cours d’une dépression. Ces thérapies brèves placent le patient au cœur de sa guérison, mais bien plus encore, elles ont permis de démontrer l’existence de la neuroplasticité du cerveau. En effet, des chercheurs américains ont pu montrer, scanners et radiographies à l’appui, que les TCC permettaient de recréer des liaisons synaptiques rompues au cours de la dépression ou de créer de nouvelles liaisons neuronales favorisant la guérison des dépressions et les rechutes si fréquemment constatées.
Issue en partie des TCC et avec des effets bénéfiques prouvés dans la dépression entre autres, la méditation de pleine conscience (Mindfulness Based on Cognitive Therapy) est de plus en plus utilisée dans le traitement des dépressions. Il s’agit au cours de cette pratique d’apprendre à repérer les pensées qui provoquent un changement négatif de l’humeur et de s’en détacher en les considérant comme des évènements dénués de charge émotionnelle.
Ces deux nouvelles méthodes de traitement de la dépression rendent le patient acteur de sa guérison, mais plus encore, elles lui fournissent des outils pour sa vie de tous les jours en lui apprenant à repérer les pensées et comportements entrainant les rechutes de sa dépression.
Issue en partie des TCC et avec des effets bénéfiques prouvés dans la dépression entre autres, la méditation de pleine conscience (Mindfulness Based on Cognitive Therapy) est de plus en plus utilisée dans le traitement des dépressions. Il s’agit au cours de cette pratique d’apprendre à repérer les pensées qui provoquent un changement négatif de l’humeur et de s’en détacher en les considérant comme des évènements dénués de charge émotionnelle.
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