Etant les premiers occupants du continent Australien, les Aborigènes ont été les maîtres des lieux durant environ 40.000 ans. Mais en 1788, l’expansion coloniale européenne avec l’empire britannique marqua le début d’une ère nouvelle pour cette communauté. En effet, l’arrivée des colons britanniques s’était accompagnée de massacres, d’épidémies du côté des Aborigènes. De ce fait, comptant à peu près 750 000 avant la colonisation, actuellement ils ne seraient plus que 450 000 soit 2.3% de la population australienne sur près de 10 % du territoire. Ce « passé » marqua alors la division en deux de la population australienne, dans un premier temps, l’Aborigène, milieu défavorisé constitué des délinquants, le territoire de l’alcool et de la drogue ; et d’un autre côté, le non indigène : la nouvelle société australienne.
Mais ce passé douloureux du moins pour les victimes n’a jamais fait l’objet de regret de la part du gouvernement anciennement dirigé par John Howard jusqu’à la campagne électorale de Novembre dernier par Kevin Rudd, actuel premier ministre qui a fait de la réconciliation avec les Aborigènes à la une de sa campagne. Une réconciliation qui prime sur « La génération volée » quand les enfants aborigènes ont été brutalement séparés de leurs familles pour être placés dans des familles de races blanches. Ainsi, le premier pas est fait à Canberra avec l’inauguration du nouveau Parlement australien : le gouvernement reconnaît enfin « publiquement » les erreurs commises auparavant. Pour la première fois, la communauté aborigène fut invitée à y participer. Pour les deux clans, les excuses officielles prononcées marqueront la culpabilité du gouvernement certes mais aussi l’espoir d’une éventuelle réconciliation des deux nations.
Mais ce passé douloureux du moins pour les victimes n’a jamais fait l’objet de regret de la part du gouvernement anciennement dirigé par John Howard jusqu’à la campagne électorale de Novembre dernier par Kevin Rudd, actuel premier ministre qui a fait de la réconciliation avec les Aborigènes à la une de sa campagne. Une réconciliation qui prime sur « La génération volée » quand les enfants aborigènes ont été brutalement séparés de leurs familles pour être placés dans des familles de races blanches. Ainsi, le premier pas est fait à Canberra avec l’inauguration du nouveau Parlement australien : le gouvernement reconnaît enfin « publiquement » les erreurs commises auparavant. Pour la première fois, la communauté aborigène fut invitée à y participer. Pour les deux clans, les excuses officielles prononcées marqueront la culpabilité du gouvernement certes mais aussi l’espoir d’une éventuelle réconciliation des deux nations.
Mais des excuses sont insuffisantes, les impacts psychologiques et sociaux au niveau des Aborigènes demeurent présents ainsi les mots ne sauraient compenser les années de misère. Ainsi, former qu’une seule nation exige « l’égalité ». Une égalité du niveau de vie et surtout de DROIT : droit à l’éducation, à la santé, à l’emploi, de ce fait, le discours devrait être accompagné d’un noble geste sinon rien de solide ne saurait fait. En tout cas, le gouvernement de Tasmanie a déjà mis en place un fonds d’indemnisation pour les membres de la “génération volée”. Bref, le dédommagement ne sera pas négligeable pour tenir une promesse lors d’une campagne électorale : l’égalité des Australiens mais la route est encore loin d’être terminée car pour le moment, le Premier ministre refuse d’ouvrir un fonds d’indemnisation. Patience…
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