La Roja a vaincu les Oranjes
L'Espagne remporte sa première coupe du monde de football
Le doublé a été réalisé pour les joueurs espagnols : après l’euro 2008, voilà qu’ils ont conquis la coupe du monde. La finale du 11 juillet devait voir gagner une équipe qui n’avait jamais encore remportée la coupe du monde. En effet, les Pays-Bas atteignaient pour la troisième fois ce stade de la compétition sans jamais avoir réussi à transformer l’essai. Il manquait aussi l’étoile caractéristique d’une victoire en coupe du monde sur le maillot de l’Espagne. Mais à présent, la Roja sera la reine du football pour les quatre années à venir.
La finale opposant les deux équipes démarrait immédiatement avec un avantage pour l’Espagne : une possession de ballons plus importante que pour les Pays-Bas, des occasions plus fréquentes mais jamais concrétisées et surtout, beaucoup moins de fautes. En effet, le match a marqué les esprits par son nombre de fautes et de cartons impressionnants, les Pays-Bas arrivant en tête au tableau avec neuf cartons jaunes et un carton rouge, rien que pour la finale. La Hollande, portée par Robben et Sneijder, rate malheureusement ses différentes occasions, notamment à la 62e minute, alors que Casillas est seul et fixé devant ses cages. Il aurait fallu un petit plus de hauteur au ballon et… Mais non.
Villa, Xavi, Fabregas, … autant de joueurs espagnols qui ont eu l’occasion d’apporter la victoire avant la libération, dans la deuxième mi-temps des prolongations, par le but d’Iniesta, qui marque sur un contre suite à un coup franc tiré par Sneijder. A la 116e minute, la finale est pour ainsi dire terminée : il reste peu d’espoir aux Pays-Bas de marquer en l’espace de quatre minutes. Première coupe du monde pour la Roja et grosse déception du côté néerlandais.
La finale opposant les deux équipes démarrait immédiatement avec un avantage pour l’Espagne : une possession de ballons plus importante que pour les Pays-Bas, des occasions plus fréquentes mais jamais concrétisées et surtout, beaucoup moins de fautes. En effet, le match a marqué les esprits par son nombre de fautes et de cartons impressionnants, les Pays-Bas arrivant en tête au tableau avec neuf cartons jaunes et un carton rouge, rien que pour la finale. La Hollande, portée par Robben et Sneijder, rate malheureusement ses différentes occasions, notamment à la 62e minute, alors que Casillas est seul et fixé devant ses cages. Il aurait fallu un petit plus de hauteur au ballon et… Mais non.
Villa, Xavi, Fabregas, … autant de joueurs espagnols qui ont eu l’occasion d’apporter la victoire avant la libération, dans la deuxième mi-temps des prolongations, par le but d’Iniesta, qui marque sur un contre suite à un coup franc tiré par Sneijder. A la 116e minute, la finale est pour ainsi dire terminée : il reste peu d’espoir aux Pays-Bas de marquer en l’espace de quatre minutes. Première coupe du monde pour la Roja et grosse déception du côté néerlandais.
Madrid fête ses héros
Les Pays-Bas échouent pour la troisième fois en finale d'une coupe du monde
De retour dans leur pays, les joueurs espagnols ne s’attendaient pas à un tel accueil : plusieurs centaines de milliers de personnes les ont applaudit dans les rues de Madrid le soir de leur arrivée. Le roi Juan Carlos les a personnellement félicités au Palais Royal en fin d’après-midi. Il n’avait pas pu faire le déplacement à Johannesburg en raison de sa santé mais saluait la performance de joueurs. Puis ce fut le tour de José Luis Zapatero , le premier ministre, de recevoir les joueurs. Les 23 sélectionnés n’avaient pas fini leur tour, après les cérémonies officielles, il était temps de rejoindre le peuple dans les rues.
Sur l’esplanade del Rey, à Madrid, les champions du monde durent attendre que les cris et les applaudissements se calment avant de pouvoir prendre la parole. Iniesta, buteur de la finale, fut le plus acclamé, mais Casillas, gardien et capitaine de l’équipe, Del Bosque et Villa n’étaient pas en reste. C’est sous la chaleur estivale que les joueurs et les supporters ont fêté ensemble cette première victoire en coupe du monde de football.
L’Espagne a montré qu’elle pouvait gagner en persistant dans sa méthode de jeu offensive, ses passes incessantes, son jeu collectif, ses joueurs : David Villa, co-meilleur buteur de la coupe avec cinq buts. L’équipe a été exemplaire tout le long du tournoi, commettant peu de fautes, ramassant peu de cartons : son état d’esprit a conquis le cœur des espagnols. « Si on peut se sentir fier de quelque chose, c’est de ne jamais changer notre style de jeu. Je sais que beaucoup d’équipes ont modifié leurs habitudes de jeu contre nous. Que le match soit compliqué, fermé, on conserve toujours la même philosophie. Pour ça pour d’autres choses encore, nous méritons le titre » explique David Villa.
Sur l’esplanade del Rey, à Madrid, les champions du monde durent attendre que les cris et les applaudissements se calment avant de pouvoir prendre la parole. Iniesta, buteur de la finale, fut le plus acclamé, mais Casillas, gardien et capitaine de l’équipe, Del Bosque et Villa n’étaient pas en reste. C’est sous la chaleur estivale que les joueurs et les supporters ont fêté ensemble cette première victoire en coupe du monde de football.
L’Espagne a montré qu’elle pouvait gagner en persistant dans sa méthode de jeu offensive, ses passes incessantes, son jeu collectif, ses joueurs : David Villa, co-meilleur buteur de la coupe avec cinq buts. L’équipe a été exemplaire tout le long du tournoi, commettant peu de fautes, ramassant peu de cartons : son état d’esprit a conquis le cœur des espagnols. « Si on peut se sentir fier de quelque chose, c’est de ne jamais changer notre style de jeu. Je sais que beaucoup d’équipes ont modifié leurs habitudes de jeu contre nous. Que le match soit compliqué, fermé, on conserve toujours la même philosophie. Pour ça pour d’autres choses encore, nous méritons le titre » explique David Villa.
Ce qu’on retiendra de la Coupe du Monde 2010
Le joueur Anelka et le sélectionneur Domenech
L’Afrique du Sud a dignement accueilli la XIXe coupe du monde de football avec ses stades flambants neufs et son public enthousiaste. Même si l’équipe qui accueillait l’événement a été trop tôt éliminée, le Ghana a ensuite soulevée les foules jusqu’aux quarts de finale. Les Black Stars rêvaient d’une demi-finale, performance encore jamais atteinte par une équipe africaine et leur échec face à l’Uruguay suite au penalty raté est bien sûr un souvenir difficile. L’Uruguay, d’ailleurs, qui a retrouvé la forme. Déjà vainqueur deux fois de la coupe du monde, l’équipe s’est distinguée lors du tournoi avec notamment le meilleur co-buteur : Diego Forlan.
Du côté des points négatifs, on retiendra la performance médiocre de l’équipe de France qui n’a pas atteint les huitièmes de finale. Et retiendrons-nous vraiment leur attitude lors des matchs ou plutôt en dehors ? Avec l’affaire Domenech, les insultes, le boycott de l’entraînement, le football français n’a pas brillé en Afrique du Sud.
Les Pays-Bas ne laissent pas non plus une très belle image de leur philosophie de jeu, marquée par trop de fautes (126 pour ce mondial) et de cartons jaunes (22). De Jong jetant son pied dans le torse d’Alonso en finale restera dans les mémoires, bien que le joueur n’ait reçu qu’un avertissement là où il aurait mérité l’expulsion.
Ce qui remet en cause l’arbitrage de cette coupe du monde : où est donc la vidéo ? Comment faire confiance aux arbitres alors qu’ils ne peuvent être partout sur le terrain et donc observer toutes les fautes ? L’arbitrage vidéo permet de consolider les décisions et est déjà en vigueur au tennis et au rugby. A quand au football ?
Du côté des points négatifs, on retiendra la performance médiocre de l’équipe de France qui n’a pas atteint les huitièmes de finale. Et retiendrons-nous vraiment leur attitude lors des matchs ou plutôt en dehors ? Avec l’affaire Domenech, les insultes, le boycott de l’entraînement, le football français n’a pas brillé en Afrique du Sud.
Les Pays-Bas ne laissent pas non plus une très belle image de leur philosophie de jeu, marquée par trop de fautes (126 pour ce mondial) et de cartons jaunes (22). De Jong jetant son pied dans le torse d’Alonso en finale restera dans les mémoires, bien que le joueur n’ait reçu qu’un avertissement là où il aurait mérité l’expulsion.
Ce qui remet en cause l’arbitrage de cette coupe du monde : où est donc la vidéo ? Comment faire confiance aux arbitres alors qu’ils ne peuvent être partout sur le terrain et donc observer toutes les fautes ? L’arbitrage vidéo permet de consolider les décisions et est déjà en vigueur au tennis et au rugby. A quand au football ?
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