Les psychoses, maladies mentales graves
Il existe deux sortes de psychoses, celle qui sont d'origine organique dues à des lésions du système nerveux central et celles qui sont d'origine purement psychologique que les psychiatres appellent des psychoses fonctionnelles.
Dans la psychose organique, la progression de l'affection est généralement irréversible. Ainsi, un alcoolisme chronique peut endommager les cellules du cerveau et occasionner une confusion mentale qui altère gravement le jugement. La détoriation qui accompagne la sénilité et qui résulte de l'artériosclérose peut provoquer des psychoses organiques (psychose sénile). Des psychoses similaires peuvent être occasionnées par un empoisonnement à l'oxyde de carbone, des infections telles que la syphilis, ou une thrombose cérébrale.
La schizophrénie observée essentiellement chez l'adolescent et le jeune adulte. Elle apparaît comme une maladie de la personnalité affectant en particulier l'affectivité. C'est une maladie délirante qui manifeste une perte de contact du malade avec la réalité et son repli dans un monde intérieur imaginaire. Le comportement est étrange, inadapté et contradictoire. L'évolution spontanée se fait vers la chronicité, mais les moyens thérapeutiques permettent la guérison et une insertion sociale normale.
Dans la psychose organique, la progression de l'affection est généralement irréversible. Ainsi, un alcoolisme chronique peut endommager les cellules du cerveau et occasionner une confusion mentale qui altère gravement le jugement. La détoriation qui accompagne la sénilité et qui résulte de l'artériosclérose peut provoquer des psychoses organiques (psychose sénile). Des psychoses similaires peuvent être occasionnées par un empoisonnement à l'oxyde de carbone, des infections telles que la syphilis, ou une thrombose cérébrale.
La schizophrénie observée essentiellement chez l'adolescent et le jeune adulte. Elle apparaît comme une maladie de la personnalité affectant en particulier l'affectivité. C'est une maladie délirante qui manifeste une perte de contact du malade avec la réalité et son repli dans un monde intérieur imaginaire. Le comportement est étrange, inadapté et contradictoire. L'évolution spontanée se fait vers la chronicité, mais les moyens thérapeutiques permettent la guérison et une insertion sociale normale.
Les psychoses sous différentes formes
La paranoïa dont une des formes est la psychose paranoïaque. Elle se traduit par des manifestations dont l'une des plus connues est sans doute le délire de la persécution. La paranoïa est une déviation du jugement sans altération de l'intelligence ni de la lucidité. Elle repose sur l'interprétation fausses de faits réels.
Les hébéphéniques ont un comportement des plus bizarres. Ils font des grimaces et rient nerveusement dans des situations où le rire ne se justifie pas. Si quelqu'un essaie de les aider, ils adoptent une attitude de refus. Ils divaguent et tiennent des propos incohérents. Bien souvent, ils parlent tout seuls.
La catatonie est un ensemble de troubles moteurs, au cours desquels le malade est immobile, inerte et figé, évoquant tout à fait une statue de cire. Le malade est généralement conscient, les yeux ouverts, mais il ne réagit pas à la stimulation, ou il exécute certains ordres comme un automate. Par moment, on peut observer des accès brutaux d'agitation, des grimaces, de la logorrhée incohérente, des gestes incoordonnés et sans suite, des attitudes étranges.
Ce syndrome peut être une manifestations de schizophrénie, de confusion mentale d'origine infectieuse ou toxique, de tumeurs cérébrales, d'encéphalites ou de démences organiques.
Les hébéphéniques ont un comportement des plus bizarres. Ils font des grimaces et rient nerveusement dans des situations où le rire ne se justifie pas. Si quelqu'un essaie de les aider, ils adoptent une attitude de refus. Ils divaguent et tiennent des propos incohérents. Bien souvent, ils parlent tout seuls.
La catatonie est un ensemble de troubles moteurs, au cours desquels le malade est immobile, inerte et figé, évoquant tout à fait une statue de cire. Le malade est généralement conscient, les yeux ouverts, mais il ne réagit pas à la stimulation, ou il exécute certains ordres comme un automate. Par moment, on peut observer des accès brutaux d'agitation, des grimaces, de la logorrhée incohérente, des gestes incoordonnés et sans suite, des attitudes étranges.
Ce syndrome peut être une manifestations de schizophrénie, de confusion mentale d'origine infectieuse ou toxique, de tumeurs cérébrales, d'encéphalites ou de démences organiques.
Les psychoses organiques dépressives
L'évolution de l'affection dépend de sa cause mais en général, elle répond bien à la thérapeutique moderne. Les psychoses organiques dépressives ont des manifestations différentes. Avant que la maladie n'apparaisse, la personne a généralement mené une vie normale avec parfois, des changements d'humeur. Ce type particulier de psychotique peut avoir eu des périodes de dépression alternant avec des moments d'exaltation, des périodes d'intense excitation peuvent succéder à des moments de profonde dépression. C'est ce que les psychiatres appellent la manie. Cette manie peut être inoffensive, mais elle peut aussi paraître entièrement incontrôlée et nécessiter des mesures d'urgence. Les périodes de dépression ont soit légères, soit profondes. Il peut même arriver que le patient ne parle plus à personne et s'enferme dans un mutisme absolu.
Ces maladies manico-dépressives sont moins fréquentes que les accès de dépression. Dans la psychose dépressive, on observe des perturbations de la vie subjective, dominée par une profonde mélancolie, pouvant mener au suicide, et des perturbations de la vie objective qui se traduisent par une altération de l'humeur. Dans le domaine viscéral et moteur, on retrouve un épuisement qui perturbe les fonctions intellectuelles, telles que la mémoire ou la faculté de concentration. Se manifestent alors des signes d'épuisement nerveux : insomnie, maux de tête, anxiété, doute de soi, asthénie.
L'origine de l'état dépressif est obscure et certainement multiple : conflits, chocs émotionnels, surmenage, facteurs endocriniens, toxiques, infectieux, traumatiques.
Ces maladies manico-dépressives sont moins fréquentes que les accès de dépression. Dans la psychose dépressive, on observe des perturbations de la vie subjective, dominée par une profonde mélancolie, pouvant mener au suicide, et des perturbations de la vie objective qui se traduisent par une altération de l'humeur. Dans le domaine viscéral et moteur, on retrouve un épuisement qui perturbe les fonctions intellectuelles, telles que la mémoire ou la faculté de concentration. Se manifestent alors des signes d'épuisement nerveux : insomnie, maux de tête, anxiété, doute de soi, asthénie.
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