Bucarest, ville de la joie
La légende raconte que les écrivains ont surnommé Bucarest la capitale roumaine « la ville de la joie », Bucur, le nom du berger créateur de la ville, signifiant « joie » en roumain… Son architecture lui vaut la flatteuse réputation d’un « Paris des Balkans » ou d’un « petit Paris ». Les Franciliens seraient étonnés de trouver en plein centre-ville de Bucarest une copie de l’Arc de triomphe (ou Arcul de Triumf en roumain) : très ressemblant, il est tout de même beaucoup plus petit. Des maisons de maîtres construites sur des modèles parisiens, de style néo-roumain, sont malheureusement inhabitées et abandonnées… Bucarest souffre d’un manque de lois protégeant son patrimoine, et de nombreuses constructions récentes ont entaché le paysage, ne faisant qu’ajouter aux immeubles sombres et sans charme, des îlots de tours austères.
Bucarest, Patrimoine mondial de l’Unesco
S’il n’y a aujourd’hui que très peu de monuments inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco à Bucarest, cela devrait changer d’ici quelques années avec la politique de restauration mise en œuvre… La vraie richesse de Bucarest, ce sont ses églises qui dominent le paysage. La majorité des Roumains sont orthodoxes et le style s’en ressent. Il y aurait près de quatre cents édifices religieux dans la capitale – pour plus de quatre mille construits dans tout le pays depuis 1990, après les démolitions du régime de Ceausescu. Au mois de décembre, la fête nationale célèbre la fin du communisme : aujourd’hui, même si elle est toujours hantée de ses vieux démons, Bucarest exhale un enthousiasme communicatif.
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