Pour chacun de nous, le comportement alimentaire est déterminé à la fois par un ensemble de mécanismes instinctifs et par un certain nombre d’habitudes acquises depuis l’enfance. La quête du plaisir gustatif joue également un rôle fondamental.
Entre plaisir, instinct et habitudes, la plupart des individus parviennent à composer un régime alimentaire suffisamment équilibré pour permettre à leur corps de fonctionner sans heurts. Mais il arrive que, sous le poids de facteurs à la fois psychologique et physique, la machine s’enraye…
Entre plaisir, instinct et habitudes, la plupart des individus parviennent à composer un régime alimentaire suffisamment équilibré pour permettre à leur corps de fonctionner sans heurts. Mais il arrive que, sous le poids de facteurs à la fois psychologique et physique, la machine s’enraye…
L’appétit, comment ça marche ?
Phénomène plus élaboré qu’il n’y paraît, l’appétit préside à l’alimentation des organismes les plus évolués dont il permet de réguler précisément les apports énergétiques. Au cœur de ce processus, le mécanisme que l’on appelle « faim-satiété » conditionne le rythme des repas et la prise plus ou moins importante d’aliments, selon les modulations du taux de glycémie dans le sang.
À ces mécanismes purement physiologiques s’ajoutent certaines habitudes sociales – nombre et heures des repas, élaboration des menus… – ainsi que l’incontournable facteur « plaisir ». Cette mécanique bien huilée ne serait pourtant pas humaine s’il ne nous arrivait pas de temps à autre de commettre, au gré des contingences, quelques excès de table ou privations de circonstance. Mais quand ces petits écarts tournent au dérèglement permanent, quand on ne se sent jamais rassasié ou qu’au contraire, la faim ne se fait plus ressentir, la pathologie s’installe…
À ces mécanismes purement physiologiques s’ajoutent certaines habitudes sociales – nombre et heures des repas, élaboration des menus… – ainsi que l’incontournable facteur « plaisir ». Cette mécanique bien huilée ne serait pourtant pas humaine s’il ne nous arrivait pas de temps à autre de commettre, au gré des contingences, quelques excès de table ou privations de circonstance. Mais quand ces petits écarts tournent au dérèglement permanent, quand on ne se sent jamais rassasié ou qu’au contraire, la faim ne se fait plus ressentir, la pathologie s’installe…
L'anorexie mentale
L'anorexie n'est pas une perte de l'appétit à proprement parler, mais correspond plutôt à un refus délibéré et souvent inavoué de s'alimenter. L'inappétence ne survient que dans un second temps et se manifeste comme la conséquence de cette restriction. Très grave, l'anorexie présente un taux de mortalité s'élevant à 5 % pour l'anorexie restrictive et à 10 % pour l'anorexie de type boulimique. Dans 44 % des cas, on constate toutefois une bonne récupération sur quatre ans.
• Qui touche-t-elle ?
Elle touche essentiellement les filles (six filles pour un garçon) âgées de 12 à 20 ans, avec deux pics survenant vers 12-14 ans et 18-20 ans. Une jeune fille sur deux cents souffrirait aujourd'hui d'anorexie.
• Comment se manifeste-t-elle ?
Trois principaux signes cliniques identifient ce trouble : la restriction alimentaire, la perte de poids et la perturbation du cycle menstruel. On distingue ensuite l'anorexie de type restrictif et « l'anorexie-boulimie » accompagnée de crises de gavage et de recours aux vomissements forcés, voire aux purgatifs.
• Le traitement.
La prise en charge médicale est nécessaire et impose parfois une séparation d'avec l'environnement familial. Ce traitement intervient à la fois sur les plans nutritionnel et psychologique. • Des signes qui ne trompent pas : peur extrême de grossir, déni des troubles, hyperactivité physique, dissimulation, dépression…
• Qui touche-t-elle ?
Elle touche essentiellement les filles (six filles pour un garçon) âgées de 12 à 20 ans, avec deux pics survenant vers 12-14 ans et 18-20 ans. Une jeune fille sur deux cents souffrirait aujourd'hui d'anorexie.
• Comment se manifeste-t-elle ?
Trois principaux signes cliniques identifient ce trouble : la restriction alimentaire, la perte de poids et la perturbation du cycle menstruel. On distingue ensuite l'anorexie de type restrictif et « l'anorexie-boulimie » accompagnée de crises de gavage et de recours aux vomissements forcés, voire aux purgatifs.
• Le traitement.
La prise en charge médicale est nécessaire et impose parfois une séparation d'avec l'environnement familial. Ce traitement intervient à la fois sur les plans nutritionnel et psychologique. • Des signes qui ne trompent pas : peur extrême de grossir, déni des troubles, hyperactivité physique, dissimulation, dépression…
La boulimie
La boulimie se manifeste par des élans pulsionnels incontrôlables vis-à-vis de la nourriture suivis de crises d'angoisse liées à la peur de grossir et accompagnées de diverses pratiques restrictives (vomissements forcés, périodes de jeûne, prise de laxatifs…).
• Qui touche-t-elle ?
On compte cinq à sept filles boulimiques pour un garçon. Elle survient généralement au terme de l'adolescence, vers l'âge de 18-20 ans.
• Comment se manifeste-t-elle ?
Elle se traduit par un sentiment de perte de contrôle, des périodes de gavage plus ou moins rapprochées, une obsession pour le poids et l'apparence, ainsi qu'un sentiment de culpabilité et de dégoût de soi.
• Le traitement.
Une prise en charge psychologique associée parfois à la prise d'antidépresseurs va aider le patient à surmonter son besoin compulsif de nourriture.
• Des signes qui ne trompent pas :
Peur obsessionnelle de grossir, régimes répétitifs, repli sur soi, comportement secret.
• Qui touche-t-elle ?
On compte cinq à sept filles boulimiques pour un garçon. Elle survient généralement au terme de l'adolescence, vers l'âge de 18-20 ans.
• Comment se manifeste-t-elle ?
Elle se traduit par un sentiment de perte de contrôle, des périodes de gavage plus ou moins rapprochées, une obsession pour le poids et l'apparence, ainsi qu'un sentiment de culpabilité et de dégoût de soi.
• Le traitement.
Une prise en charge psychologique associée parfois à la prise d'antidépresseurs va aider le patient à surmonter son besoin compulsif de nourriture.
• Des signes qui ne trompent pas :
Peur obsessionnelle de grossir, régimes répétitifs, repli sur soi, comportement secret.
L'hyperphagie ou la maladie du grignotage
Contrairement à la boulimie, l'hyperphagie ne se présente pas sous forme de crises et n'induit pas de comportements compensatoires. Elle s'assimile plutôt à une forme de grignotage permanent et à une prise excessive de nourriture souvent liées à de mauvaises habitudes alimentaires.
Ici encore, seule une prise en charge psychologique peut résoudre le problème.
Ici encore, seule une prise en charge psychologique peut résoudre le problème.
Des sites pour vous aider et vous informer
• Solidarité et information autour des troubles du comportement alimentaire : www.enfine.com
• L'Association Autrement : www.anorexie-et-boulimie.fr
• L'Association Autrement : www.anorexie-et-boulimie.fr
A lire dans la même thématique
Suggestion de publications disponible dans la même thématique