Allées de jardin : à chacun sa voie

Aucun revêtement, même le plus résistant, ne pourra demeurer très longtemps en place si le terrain n'a pas été correctement préparé avant de commencer les travaux de votre allée de jardin. Il convient donc de s'attacher en priorité à la question de l'écoulement des eaux, en créant une pente en sens opposé à la construction. Il faut ensuite constituer un socle, sorte de fondation où va reposer l'allée de jardin. Pour cela, creusez sur une vingtaine de centimètres puis comblez avec des couches de sable, de terre et de graviers, damez  l'allée et recouvrez l'ensemble d'un film géotextile.

Pour une allée de jardin, le gravier est la solution la plus économique, mais pas la plus pratique. Le terrain doit être impeccablement préparé sous peine d'affaissement. Le bruit peut être dérangeant à la longue et les graviers se coincent dans les semelles. Le pavé autobloquant convient parfaitement aux allées devant supporter le passage quotidien de véhicules. Abordable (de 10 à 15 € le m²), il résiste aux intempéries, existe en différentes couleurs et peut se disposer sur de fortes pentes. Son principal inconvénient est lié à l'usage. Avec le temps, les pavés jouent entre eux et deviennent instables. Leur pose sera donc minutieuse, sur un terrain bien préparé. Mélangé à des graviers et désactivé chimiquement, le béton est un revêtement tout en aspérités qui sait résister au temps. Il est cependant plutôt cher (plus de 100 € le m3) et déconseillé pour les terrains en pente.

Livré à la toupie, le béton coloré, crée une allée superbe où peuvent circuler les autos. Cependant, il s'avère très onéreux (à partir de 130 € le m3), perd ses couleurs avec le temps et exige une technique précise de nettoyage pour vos allées de jardin.