Le 14 janvier dernier, Google avait annoncé la fermeture possible de la version chinoise de son moteur de recherche, comme suite au piratage de comptes Gmail d'activistes chinois des droits de l'homme.
Nicole Wong, responsable chez Google de la censure, s'est exprimée hier sur le cas chinois : "L'attaque de notre infrastructure et le surveillance que nous avons découvert, ainsi que les tentatives au cours de l'année passée pour limiter la libre expression du Web, nous ont conduit à conclure que nous ne souhaitons plus censurer nos résultats en Chine et nous étudions encore les options".
Elle ajoute : "Cette décision est conforme à l'engagement que nous avions pris en lançant Google.cn, et nous allons suivre attentivement la situation en Chine, y compris les nouvelles lois et restrictions sur nos services. Comme nous l'avons déjà dit, si nous observons que nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs, nous n'hésiterons pas à reconsidérer notre approche de la Chine".
Un grand nombre de Chinois ont été attristé de la nouvelle d'un départ probable du moteur. On a pu observé des gerbes de fleurs déposées devant le siège de Google China. N'oublions pas que, même si Google n'est pas le 1er moteur de recherche en Chine, il détient toutefois 35% du marché de la recherche en Chine et avait opté pour une auto-censure moins féroce que celle de son concurrent chinois Baidu.
Yahoo, qui soutient Google dans sa démarche, a fait les frais de sa position. En effet, Yahoo, qui détient 39% du site ecommerce chinois Alibaba, s'est vu qualifié "d'irresponsable" par son partenaire chinois. Le porte-parole d'Alibaba, John Spelich, a déclaré dans un email à l'AFP : "Le groupe Alibaba a fait savoir à Yahoo! que son "alignement" sur la position prise par Google était irresponsable au vu du manque de preuves". Le groupe Alibaba, qui gère les opérations de Yahoo! en Chine, contrôle également la société d'enchères Taobao.com et le site Alibaba.com.
Nicole Wong, responsable chez Google de la censure, s'est exprimée hier sur le cas chinois : "L'attaque de notre infrastructure et le surveillance que nous avons découvert, ainsi que les tentatives au cours de l'année passée pour limiter la libre expression du Web, nous ont conduit à conclure que nous ne souhaitons plus censurer nos résultats en Chine et nous étudions encore les options".
Elle ajoute : "Cette décision est conforme à l'engagement que nous avions pris en lançant Google.cn, et nous allons suivre attentivement la situation en Chine, y compris les nouvelles lois et restrictions sur nos services. Comme nous l'avons déjà dit, si nous observons que nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs, nous n'hésiterons pas à reconsidérer notre approche de la Chine".
Un grand nombre de Chinois ont été attristé de la nouvelle d'un départ probable du moteur. On a pu observé des gerbes de fleurs déposées devant le siège de Google China. N'oublions pas que, même si Google n'est pas le 1er moteur de recherche en Chine, il détient toutefois 35% du marché de la recherche en Chine et avait opté pour une auto-censure moins féroce que celle de son concurrent chinois Baidu.
Yahoo, qui soutient Google dans sa démarche, a fait les frais de sa position. En effet, Yahoo, qui détient 39% du site ecommerce chinois Alibaba, s'est vu qualifié "d'irresponsable" par son partenaire chinois. Le porte-parole d'Alibaba, John Spelich, a déclaré dans un email à l'AFP : "Le groupe Alibaba a fait savoir à Yahoo! que son "alignement" sur la position prise par Google était irresponsable au vu du manque de preuves". Le groupe Alibaba, qui gère les opérations de Yahoo! en Chine, contrôle également la société d'enchères Taobao.com et le site Alibaba.com.
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