Gotha, une ville du classicisme allemand, son nom est entré dans la légende et le langage courant depuis qu’y a paru le plus célèbre des annuaires.
Du duché de Saxe Cobourg et Gotha, dont Gotha fût la capitale, sont issues quatre dynasties royales : la maison de Kohary en Bulgarie, celle de Bragance Saxe Cobourg et Gotha au Portugal, la famille royale de Belgique et la famille royale de Grande Bretagne et d’Irlande. De ces quatre grandes familles descendent celle de Grèce, d’Italie, d’Albanie, de Suède, de Roumanie, de l’ex Yougoslavie ou encore du Danemark.
La maison royale de Belgique est une branche de la maison Saxe Cobourg et Gotha depuis 1831, date à laquelle, le prince Léopold de Saxe Cobourg et Gotha fut élu roi des Belges. Durant ses trente quatre ans de règne, Léopold 1er fut le véritable fondateur de la Belgique. A Buckingham Palace, la lignée remonte à 1840, lorsque la jeune reine Victoria, fille du Duc de Kent, épousa le prince Albert Saxe Cobourg et Gotha, aïeul de l’actuelle dynastie régnante qui se rebaptisa Windsor, du nom d’une de ses résidences favorites, en 1917, la guerre anglo-allemande oblige.
L’histoire des familles nobles est ponctuée d’alliances et de mariages. Un véritable puzzle auquel il manquait un guide. Ainsi naquît au 18ème siècle, l’Almanach de Gotha : une sorte de carnet mondain qui, alors qu’il n’existait aucune source d’information internationale, permettait de savoir qui épousait qui, de connaître la vie des têtes couronnées et de la noblesse. Rapidement, il acquit une telle réputation qu’il est à l’origine d’un dicton : « celui qui ne se trouve pas dans le Gotha ne fait pas partie de la véritable noblesse ».
L’Almanach s’est ensuite enrichi de la liste des ordres reconnus par les Etats du monde entier. Enfin, il est devenu un annuaire diplomatique et statistique, mentionnant succinctement les principaux évènements mondiaux. Publié en deux éditions, l’une française, l’autre allemande, il était expédié et distribué aux quatre coins de la planète avant de prendre place dans les bibliothèques des plus grands de ce monde. Pendant près de 200 ans, jusqu’en 1944, le petit almanach continua sa carrière, composé dans un premier temps, chez Reyher, et à partir de 1785 chez Justus Perthes.
Son histoire s’arrête brutalement en 1944. La fin de la guerre est proche et le monde s’apprête à vivre l’un de ses plus grands bouleversements politiques. L’Allemagne se retrouve coupé en deux, et Gotha, cité ducale, devient communiste… Les Soviétiques débarquent et mettent au pilon Almanach et archives. La bibliothèque et ses trésors sont envoyés à l’Académie des sciences de Leningrad. En 1956, un accord intervient, permettant son retour au château de Friedenstein, dont elle occupe aujourd’hui toute l’aile Est.
Du duché de Saxe Cobourg et Gotha, dont Gotha fût la capitale, sont issues quatre dynasties royales : la maison de Kohary en Bulgarie, celle de Bragance Saxe Cobourg et Gotha au Portugal, la famille royale de Belgique et la famille royale de Grande Bretagne et d’Irlande. De ces quatre grandes familles descendent celle de Grèce, d’Italie, d’Albanie, de Suède, de Roumanie, de l’ex Yougoslavie ou encore du Danemark.
La maison royale de Belgique est une branche de la maison Saxe Cobourg et Gotha depuis 1831, date à laquelle, le prince Léopold de Saxe Cobourg et Gotha fut élu roi des Belges. Durant ses trente quatre ans de règne, Léopold 1er fut le véritable fondateur de la Belgique. A Buckingham Palace, la lignée remonte à 1840, lorsque la jeune reine Victoria, fille du Duc de Kent, épousa le prince Albert Saxe Cobourg et Gotha, aïeul de l’actuelle dynastie régnante qui se rebaptisa Windsor, du nom d’une de ses résidences favorites, en 1917, la guerre anglo-allemande oblige.
L’histoire des familles nobles est ponctuée d’alliances et de mariages. Un véritable puzzle auquel il manquait un guide. Ainsi naquît au 18ème siècle, l’Almanach de Gotha : une sorte de carnet mondain qui, alors qu’il n’existait aucune source d’information internationale, permettait de savoir qui épousait qui, de connaître la vie des têtes couronnées et de la noblesse. Rapidement, il acquit une telle réputation qu’il est à l’origine d’un dicton : « celui qui ne se trouve pas dans le Gotha ne fait pas partie de la véritable noblesse ».
L’Almanach s’est ensuite enrichi de la liste des ordres reconnus par les Etats du monde entier. Enfin, il est devenu un annuaire diplomatique et statistique, mentionnant succinctement les principaux évènements mondiaux. Publié en deux éditions, l’une française, l’autre allemande, il était expédié et distribué aux quatre coins de la planète avant de prendre place dans les bibliothèques des plus grands de ce monde. Pendant près de 200 ans, jusqu’en 1944, le petit almanach continua sa carrière, composé dans un premier temps, chez Reyher, et à partir de 1785 chez Justus Perthes.
Son histoire s’arrête brutalement en 1944. La fin de la guerre est proche et le monde s’apprête à vivre l’un de ses plus grands bouleversements politiques. L’Allemagne se retrouve coupé en deux, et Gotha, cité ducale, devient communiste… Les Soviétiques débarquent et mettent au pilon Almanach et archives. La bibliothèque et ses trésors sont envoyés à l’Académie des sciences de Leningrad. En 1956, un accord intervient, permettant son retour au château de Friedenstein, dont elle occupe aujourd’hui toute l’aile Est.
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