La communauté des membres du magazine lEuroMag
Contact
Mobile : 0662597865
Localisation : Blausasc, France
Jeudi 2 Février 2012
13:59 | Alexia MADY a commenté l'article
Femme au foyer et femme au travail : qui travaille le plus ?
Plus de détails Bonjour à toutes les mères qui se sont exprimées.
Pour ma part je crois que c'est la même bataille mais menée sur deux fronts différents où la mère qui travaille ne rencontrent pas les mêmes problèmes que la mère au foyer. Elles ont en commun, quelque soit leurs situation, de n'avoir que 24h pour tout faire et aussi de n'être que des êtres humains avec toutes les limitations que cela implique!!! Sauf que la situation de la mère au foyer est assez incompréhensible car on ne comprends pas ce que font les mères au foyer de tout ce temps "libre" où les autres travaillent. Je suis sensible aux difficultés aussi bien de la mère qui travaille que de la mère au foyer même si je vais parler plus de ce qui se passe dans la vie d'une mère au foyer qu'on regarde comme ayant une disponibilité illimitée. Bien sûre il n'y a pas de situation type et absolue, mais une femme financièrement dépendante est plus vulnérable et soumise aux attentes des autres. Comment justifié et expliqué en quelques mots pourquoi une mère au foyer n'a pas une disponibilité illimitée? La mère qui travaille est face à des problèmes d'organisation de temps et à sa culpabilité de ne pouvoir être assez présente pour ses enfants. Mais il suffit qu'elle dise "Je travaille" qu'on comprenne pourquoi elle est débordée, pourquoi elle n'est pas disponible et pourquoi elle ne réussit pas tout concernant l'éducation de ces enfants. La mère au foyer est confronter au problème de respect de sa personne à cause de cette idée que lorsqu'on ne travail pas on as une disponibilité illimitée pour répondre aux besoins et aux attentes de tout le monde. Par l'expression "tout le monde" je ne veux pas juste dire nos enfants et notre mari, mais 1) la famille au sens le plus large... comme de garder tous les samedis après midi les enfants de la belle soeur qui ELLE travaille et donc à forcément plus besoin de souffler que la mère qui passe la semaine à la maison à soi-disant gérer son temps comme elle veut. (Je sais ce n'est pas le cas de toute les mères qui travaillent d'avoir la possibilité de faire garder ses enfants pour souffler. Et puis souvent le temps libre que peuvent avoir les mères qui travaillent, elles se culpabilise de ne pas le passer avec ses enfants.) 2) Contenter "Tout le monde" ça inclu les voisins, comme la mémé à côté qui ne marche plus, qui reste à sa fenêtre et nous voit rentré SEULE après avoir déposé les enfants à l'école, à qui on dit coucou, qui fait bien de la peine et comme on ne travaille pas et que les enfants sont maintenant à l'école, on peux bien lui prendre quelque chose au passage, (souvent au risque d'oublier des choses sur sa propre liste, ou bien de ne pas trouver l'article en question... Bref, évidemment et c'est souvent le cas, il y aura forcément un problème concernant ce petit article qu'on pensais pouvoir prendre vite fait au passage. Et ainsi de suite on prends du retard dans son planning de la journée où on s'était promise de se prendre une heure pour soi. Bien sûr il y a aussi des mères qui travaillent qui aident les autres ainsi! 3) ou encore les attentes de l'école... il est impensable que la mère au foyer n'ait pas le temps de préparer des gâteaux pour la kermesse de l'école, ni de s'appliquer à réussir l'éducation ou le suivi scolaire de ses enfants. La différence entre les deux types de mère est que la mère au foyer n'a PAS d'excuses pour expliquer ni faire comprendre pourquoi elle n'a pas le temps de TOUT faire ni de TOUT réussir!!! Ainsi la mère au foyer se retrouve à faire mille choses qu'elle ne ferais pas si elle travaillais, tout en reçevant la même "quantité" c'est à dire très peu, d'estime, de reconnaissance et de récompense pour son rôle de mère au foyer. Ce n'est pas une attaque contre les mères qui travaillent mais certaines de ces dernières se montrent parfois assez violentes dans leurs propos envers les mères au foyers qu'elles imaginent passant leurs journée devant des feuilleton ou à écrire des blog et à faire tous ce qu'elles s'imaginerais faire avec "autant" de temps disponible. Mais voilà la récompense matérielle d'une mère au foyer ce limite à ce feuilleton débile ou à travers son blog, etc En fonction des origines culturelles et religieuses, une femme au foyer peut se retrouver dès son réveille jusqu'au couché dans un véritable esclavage et soumission aux besoins des autres répondant présente dans toutes situations, sans jamais avoir le droit d'être fatiguée "Mais pourquoi t'es fatiguée? Tu ne travaille pas!", ni d'avoir le droit d'exigé des moments pour elle, ni de penser qu'elle mérite une certaine reconnaissance sociale, ne serais-ce que celle de sa famille, ni le simple DROIT DE NE PAS AVOIR LE TEMPS de répondre aux attentes de toutes les personnes qu'elle croisent et qui la voit comme une mère au foyer qui a le temps de tout faire, de reporter, d'organiser son temps comme elle le veut, puisqu'elle ne travaille pas. On passe plus facilement boire le thé ou manger chez la copine / nièce / soeur / tante qui est mère au foyer que celle qui travaille... Dés fois ça atteinds des proportion où il y a toujours quelqu'un qui passe à midi, au repas du soir, au moment du goûté et les weekends!!!! Les gens passent pendant les horaires ou les jours où on ne travaille pas mais ces moments du soir et du weekends sont des moment où le travail de mère est particulièrement plus intense. Mais si tu ne travaille pas, tu n'a aucune raison d'être fatiguée au moment où les autres se repose! Et donc c'est qui qui bosse le plus à ces moments là, ;-) au moment où personne ne travaille? Moi pour m'en défendre j'ai repoussé tout le monde, je me suis isolée et je n'ai plus aucune vie sociale!!! Avoir une vie sociale quand on est mère au foyer est synonyme de travail et d'un véritable service de restauration ouvert et gratuit pour toute la famille et les amis qui passent TE VOIR ^^ mais qui finissent par squatter ton canapé, se faire servir à boire et à manger et à exciter les enfants avant de partir après avoir dîner à l'improviste chez toi.... Après si tu pète un plomb personne n'y comprends rien, tu passe pour une folle, tu te fais traité d'hystérique, de mégère et de je sais pas quoi encore. Il faut arrêter de croire que les femmes au foyer se plaignent pour un rien, font la gueule pour rien, font des crises de nerfs pour pas grand chose!!!!!! Ce n'est pas vrai, elles sont épuisée par les sollicitation constante sous prétexte d'être disponible parcequ'elle ne travaille pas!!!! Mais ce qui est le plus psychologiquement et émotionnellement épuisant pour la mère au foyer est le fait qu'elle ne reçoit RIEN en retour qui lui permettrais de se construire une image valorisante d'elle-même. Rien lui permettant d'évaluer la valeur de son travaille car chaque geste qu'elle fait au court de sa journée a l'air de rien pris de façon isolée, mais cumulée c'est un véritable monde qu'elle bâti avec tout l'épuisement qu'implique le fait de créer un monde où la plus large proportion possible des besoins de ceux qu'elle aime sont comblés. Et elle doit toujours se justifiée et s'expliquée quand elle brandit la carte "Je n'ai pas le temps" Une mère au foyer se retrouve au centre de la vie de toutes les personnes pour qui elle fait des choses au quotidien sans vraiment exister elle-même en tant qu'être humain ayant des besoins et des limites physiques, intellectuels, émotionnels, psychologiques etc C'est comme si le fait de ne pas travailler et d'avoir ce temps là de libre faisait qu'il n'y avait plus de limites à la disponibilité d'une mère. Et quelque soit nos origines et la civilisation à la quelle on appartient, la femme au foyer est vulnérable à l'abus de cette soi-disante disponibilité aussi bien par son entourage, ses voisins, sa belle famille que par elle-même à cause des objectifs qu'elle va s'imposer JUSTEMENT parcequ'elle n'a pas d'horaires, pas de patron qui compte sur elle, etc La mère au foyer se sentira obligé de préparer tous les soirs des repas fait maison, préférera testé la couture que de jeter et racheter quelque chose avec de l'argent qui n'est pas le sien, elle allaitera plus longtemps, expérimentera plus souvent de nouvelles recettes pour lutter contre ce goût universel pour les nuggets frites.... Mais je n'oublie pas la mère qui travaille car je pense qu'elle doit bien se culpabiliser de ne pouvoir passer plus de temps sur l'alimentation et sur sa maison, car elle est obligé d'expédier les corvées des repas, du linge, des bains et autres. Si la femme au travaille est prise dans une course contre la montre, la femme au foyer est dans un investissement personnel pour son rôle de mère, qui n'est pas du tout le même. Elle oeuvre pour sa maison et sa famille pendant tous ce temps où la mère qui travaille n'est pas à la maison et donc les mères au foyer sont loin d'être inactives pendant que les autres travaillent. Et si une mère au foyer se prends du temps pour regarder UN feuilleton sur M6 pendant que les enfants sont à l'école ou pour écrire sur internet, c'est à peu près tout ce qu'elle peuvent espérer comme récompense matérielle en retour de leur travaille!!! On pense aussi dans notre société que, puisque la mère au foyer n'a pas les contraintes du monde actif, elle a tout le loisir de contenter ces enfants émotionnellement et psychologiquement et donc d'assurer une éducation parfaite à ces enfants. On lui reprochera de façon plus véhémente les écarts de comportements de ces enfants à l'école ou même en famille (surtout de la part de la belle famille, n'est pas? Je pense que les mères qui travaillent connaissent ça aussi et qu'on leur fait culpabiliser parcequ'elles travaillent et ne passe pas assez de temps avec ses enfants. Ceci dit se reprocher de manquer de temps ou se reproché soi-même de pas y arriver n'a pas la même conséquence sur l'estime de soi!!! Quoiqu'il en soit et là où je trouve que le monde est dure avec les mères, qu'on soit une mère qui travaille ou une mère au foyer, aucune mère ne reçoit de formation en pédo-psychiatrie ni d'éducatrice, ni de modes d'emplois, ni de recettes infaillible lui assurant que ces choix éducatifs auront les résultats espérer!!! Et ça quelque soit la mère qu'on soit on porte toute le fardeau de l'imprévisibilité de la vie et du mystérieux des causes du comportements de nos enfants Le travail joue tout de même un rôle tampon, atténuant la pression et les attentes familiales et sociales qu'on attribue au rôle maternel. La mère qui travail peut se défendre par le fait qu'elle n'a pas le choix et il est vrai qu'il est difficile de s'en sortir avec un seul salire!!!! Le travail est pour l'instant le SEUL vecteur de la libération et du respect de la femme (quoiqu'il y a encore des progrès à faire en ce qui concerne l'égalité des salaires et le respect tout simplement du sexe féminin). C'est l'acquis social du XX siècle qu'n tant que femme d'avoir on peut choisir d'avoir une indépendance financière ce qui joue incontestablement sur le sentiment d'indépendance psychologique (enfin quand il n'y a pas harcèlement ou contexte abusif dans ce cas je n'imagine pas le DOUBLE enfer de cette femme là!!!). Travailler, c'est certes source de stress et de fatigue, mais tout de même quand ça se passe normalement bien au travaille, qu'on est pas harceler ou je sais pas quoi encore, ça permet de prendre du recul sur le milieu familiale. Ceci dit, les mères qui travaillent ressentent aussi les pressions de leurs responsabilités émotionnelles et psychologiques envers leurs enfants. Mais c'est par leur absence, leur non-présence, le manque de temps pour y répondre, qu'elles peuvent en souffrir. Et c'est autant notre instinct qui nous fait ressentir l'ampleur de nos responsabilité maternels que ce qui est sous-entendu dans les discours que nous renvoient la société (par société je veux dire l'entourage, les enseignants enfin tout ce qui est extérieure à la maison). Ce fameux INSTINCT MATERNEL est cette capacité que nous avons de ressentir et d'avoir des intuitions sur le QUOI et le QU'EST CE qui ne va pas ou le qu'est ce qu'il faudrait améliorer. Mais l'instinct n'est pas un mode d'emploi pouvant nous dicter le COMMENT faire ce qu'on ressent être bon, surtout dans un monde peu à l'écoute des difficultés des mères et très loin d'un ordre naturel des choses. Je répète notre instinct est ce qui nous permet de repérer les besoins de notre famille mais pas comment nous pouvons faire pour atteindre ce que nous ressentons comme juste dans notre coeur. Parfois nos actes ont l'effet contraire que ce que nous sentions être bon pour notre famille... Bref, ça c'est un autre sujet en rapport avec l'écoute que reçoive les mères et leurs voix qu'on entends pas assez dans le monde des actifs = patrons, politiciens, économists, etc bref toutes les personnes qui décident comment ça doit se passer dans le quotidien de la planète!!!! Les mères doivent se soutenir entre elles qu'elle travaille ou pas car elles ont en commun le fait d'être mère et d'avoir une perspective sur la vie qui n'est pas synchronisé et difficilement sychronisable sur le mode de fonctionnement des civilisations où le travail, la réussite intellectuelle et matérielle écrasent largement la vie de famille et la réussite émotionnelle. Pour conclure mon très très long commentaire; et je m'en excuse car j'ai envie de tout dire et tout mettre dans ces moments que je me prends pour m'exprimer... Je comprends ce que l'auteure de cet article a tenté de faire mais je trouve qu'opposé la mère au foyer à la mère qui travaille est de mauvais goût car il y a quoiqu'il en soit un problème du respect des mères et de sa condition à l'échelle historique et planétaire. Il faut distinguer la mère qui travaille d'une femme SANS ENFANTS qui travaille. Cette dernière est "libre" et respectée dans la mesure où elle s'impose aux autres et parvient à jouir des libertés masculines et des fruits de la réussite professionnelles (et encore c'est pas gagné dans toutes les professions!!!) Si la mère au foyer est financièrement dépendante, la mère qui travaille dépend d'inconnues qu'elle paye pour répondre au besoin psychologique et émotionnelle de ces enfants. J'avoue que j'ai préféré vivre dans un F1 et attendre que mes enfants aille à l'école, que de faire garder mes enfants par des inconnues aussi agrées et oficielles qu'elles puissent être. Mais les conditions matérielles ont eu un énorme impact sur mes choix éducatifs. Psychologiquement je crois que j'ai fais du mal à mes enfants dans ces moments où j'ai craqué en hurlant pour un verre d'eau renversée ou un caca de trop fait parterre. C'était un double tranchant dont je ne mesure pas encore vraiment qu'elle tranche est tombée le plus. Je me rassure en me disant qu'au moins je sais où je me suis loupée alors qu'en mon absence chez une inconnue.... ?????? Dans les deux cas (mère au travaille ou mère au foyer) les responsabilités émotionnelles et psychologiques sont très lourdes à porter. La relation d'un enfant avec sa mère au foyer est plus intime et plus intense aussi bien dans le positif que le négatif. Mais si la mère se met à compenser son besoin de se réaliser à travers la réussite ou l'échec de l'éducation de ses enfants, se servant du résultat de son éducation sur ces enfants pour juger de sa valeur, il y a le risque de tomber dans une parentalité violente, froide et néfaste pour l'enfant qui devient un objet à modeler selon les idéaux de l'enfant bien éduqué. Pour la mère qui travaille, elle souffre de n'avoir aucune, peu de relation avec ces enfants, en tout cas elle n'a pas celle qu'elle aurait si elle était plus "disponible". Le travail peut prendre tellement de place qu'il existe des familles où les individus se cotoient mais ne se rencontrent jamais et n'échange jamais rien ensemble. Bref, dans ce monde peu tourner vers la vie de famille et la réussite émotionnelle, totalement obsédée par l'argent, le travaille et la réussite matérielle et où on a très peu de considération pour les mères qui assurent la continuité de l'Humanité, je pense que la situation la plus équilibrée pour une femme/mère (individue, poussière, prise dans des enjeux historiques, politiques et socio-économique qui la dépasse) est de travailler à mi-temps. Ainsi elle peut autant profiter de l'excuse de ne pas avoir une disponibilité sans limites que de profiter de sa maison, de ses enfants et de son couple, toute en ayant un peu d'argent à elle, de cumuler quelques points pour sa retraite. Avoir un travail c'est un issu de secours dans les cas où le mariage se dégraderait. La situation de la mère au foyer est encore assez grave pour ce qui est de l'estime de soi, car n'importe quel homme ou femme dans un tel contexte se disperserais très facilement se perdant dans cette disponibilité sans limites concrêtes au service des besoins d'autrui et même en dehors de sa propre cellule familiale, car le besoin de reconnaissance sociale est HUMAIN!!!!! Et les mercis et les "vous êtes une femme extraordinaire" font beaucoup de bien dans le cas précis de la mère au foyer. Il faut arrêter de croire en se mythe que les mères n'ont pas besoin de reconnaissance pour tout ce qu'elle font. Tout être humain a besoin de reconnaissance pour se CONSTRUIRE une image positive, saine et solide de soi. Le jour où les mères seront respectées et considérées pour leur travail maternel sans avoir à se réfugier derrière un travail pour être reconnue comme une PERSONNE ayant des limites physiques, psychologiques et émotionnels comme n'importe quel autre être humain, là on aura avancé dans le respect de la condition de la mère!!!! Merci de m'avoir lu jusqu'ici et merci pour toutes celles qui participe aux débats sur ce que c'est que d'être mère. Il est difficile pour les mères qui sont TOUTES prise dans le marathon de leur quotidien d'expliquer et de comprendre ce dans quoi elles sont embarqués dés la naissance de leur premier enfant et donc je remercie l'auteure de cet article de tenter de parler d'un sujet (le travail des mères) qui dépasse l'entendement du monde actif. Je crois que plutôt que de parler de qui s'en sort le mieux, de qui fait le plus, de qui est le plus fatiguée, il faudrait parler de cet espèce d'aveuglement planétaire concernant une Histoire humaine et un monde parallèle et invisible qui se trouve dans l'espace du foyer et de l'émotionnel qui est comme une sorte de réalité appartenant uniquement aux mères comme déconnectées des réalités du monde actifs, des réalités socio-économiques, des réalités politiques.... Bref, on sent dans la manière dont est construit notre monde que les mères n'ont pas vraiment eux leurs mots à dire et que le monde a été construit par et pour des hommes insensibles aux discours féminins et maternels. |
|||||||||||||||||||||||||||||
|