En descendant le majestueux fleuve Saint-Laurent, grand parmi les grands d'Amérique, nous rejoignons bientôt les limites de l'État du Québec. Oublions les sites touristiques et saisonniers qui ravissent les voyageurs sur l'eau. Laissons également passer les montagnes dans les régions des Laurentides, Gaspésie ou bas Saint-Laurent : direction l'île de Montréal dans l'archipel d'Hochelaga.
Plus qu’une capitale d’état, Montréal brille et attire inexorablement. Quand on y arrive pour la première fois, outre le gigantisme des rues, ce sont les buildings du quartier anglophone qui nous frappent : le voisin américain est assurément tout proche, voire parmi nous dans cet îlot (mégalopole, excusez du peu) francophone. Malgré cette démesure ostentatoire, on se laisse agréablement surprendre par la quiétude des quartiers d'habitation, des zones touristiques et interculturelles, ainsi que par celle des nombreux et vastes espaces verts.
Plus qu’une capitale d’état, Montréal brille et attire inexorablement. Quand on y arrive pour la première fois, outre le gigantisme des rues, ce sont les buildings du quartier anglophone qui nous frappent : le voisin américain est assurément tout proche, voire parmi nous dans cet îlot (mégalopole, excusez du peu) francophone. Malgré cette démesure ostentatoire, on se laisse agréablement surprendre par la quiétude des quartiers d'habitation, des zones touristiques et interculturelles, ainsi que par celle des nombreux et vastes espaces verts.
Rencontre à Montréal
Le même sentiment nous étreint à l’approche du vieux Montréal, centre historique surplombé des gratte-ciel du quartier d'affaires. Mais il faut se méfier des apparences. Si les rues sont larges et immenses et si l'on retrouve partout les mêmes habitations de type victorien en briques marron ou des escaliers en fer forgés tout en colimaçon perdus dans le feuillage des Érables, les nombreuses personnes à vélo, assises aux terrasses des cafés, flânant dans les quartiers étudiants de Mile End ou du si français plateau Mont-Royal, les rues commerçantes vers Sainte-Catherine et les parcs Saint-Pierre-Claver ou Lafontaine, nous disent bien vite qu'il y règne une atmosphère imperceptiblement différente des métropoles américaines.
Emmanuelle, jeune Française venue travailler ici (comme tant d’autres) et se dépayser de nos contrées européennes, s'improvise guide en sirotant un verre de bière rue Saint-Denis. Elle n'avait rien exagéré en vantant le cadre idyllique que représente le centre-ville à l'approche de l'été. La nuit, des touristes, repus par toutes les activités que Montréal leur a offertes tout au long de la journée, s'apprêtent à envahir le quartier latin et la place des Arts. À la fin du printemps, les rues du centre-ville redeviennent piétonnes et une fois la période estivale arrivée, d'innombrables festivals déploient leurs charmes, investissant les rues, mais aussi les parcs Mont-Royal ou Jean-Drapeau. Un concert gratuit ce soir-là, sous les éclairages de la place, commence d’ailleurs et le temps semble un peu se suspendre. Un petit vent venu du nord traversera peut-être la rue Sainte-Catherine. Quant à l'immense bâtiment de l'université du Québec à Montreal (UQAM), il regroupe nombre d'écoles, mais aussi une bibliothèque et des galeries vers le métro, vers les centres commerciaux, les centres d'affaires et même vers le musée d'Art contemporain.
Il est la porte d’entrée d'une ville intérieure, d'un Montréal souterrain (le plus grand complexe souterrain au monde) et contemple le mont Royal, symbole de la ville, qui paraît à ce moment inaccessible. On se prend donc à aimer éperdument cette citée, terriblement éclectique, où les zones industrielles et leurs murs tagués, leurs usines désaffectées, mais aussi leurs pépinières artistiques et leurs galeries d'art conversent avec les plus huppés et cosy quartiers sans jamais dénoter. À humer sa vitalité débordante et à respirer son dynamisme tranquille, on jurerait que le Saint-Laurent est une merveilleuse fontaine de jouvence.
Emmanuelle, jeune Française venue travailler ici (comme tant d’autres) et se dépayser de nos contrées européennes, s'improvise guide en sirotant un verre de bière rue Saint-Denis. Elle n'avait rien exagéré en vantant le cadre idyllique que représente le centre-ville à l'approche de l'été. La nuit, des touristes, repus par toutes les activités que Montréal leur a offertes tout au long de la journée, s'apprêtent à envahir le quartier latin et la place des Arts. À la fin du printemps, les rues du centre-ville redeviennent piétonnes et une fois la période estivale arrivée, d'innombrables festivals déploient leurs charmes, investissant les rues, mais aussi les parcs Mont-Royal ou Jean-Drapeau. Un concert gratuit ce soir-là, sous les éclairages de la place, commence d’ailleurs et le temps semble un peu se suspendre. Un petit vent venu du nord traversera peut-être la rue Sainte-Catherine. Quant à l'immense bâtiment de l'université du Québec à Montreal (UQAM), il regroupe nombre d'écoles, mais aussi une bibliothèque et des galeries vers le métro, vers les centres commerciaux, les centres d'affaires et même vers le musée d'Art contemporain.
Il est la porte d’entrée d'une ville intérieure, d'un Montréal souterrain (le plus grand complexe souterrain au monde) et contemple le mont Royal, symbole de la ville, qui paraît à ce moment inaccessible. On se prend donc à aimer éperdument cette citée, terriblement éclectique, où les zones industrielles et leurs murs tagués, leurs usines désaffectées, mais aussi leurs pépinières artistiques et leurs galeries d'art conversent avec les plus huppés et cosy quartiers sans jamais dénoter. À humer sa vitalité débordante et à respirer son dynamisme tranquille, on jurerait que le Saint-Laurent est une merveilleuse fontaine de jouvence.
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