A Auxerre tout d'abord où Jean Fernandez à toutes les peines du monde à faire oublier Guy Roux et c'est pas la piètre performance de l'année dernière (15eme) qui va aider le technicien. Le départ de Traoré (retourné à Paris) qui avait bien stabilisé la défense pourrait être préjudiciable à l'AJA. Comme tous les clubs formateurs, l'AJA connait périodiquement des trous, et cette année encore, on n'attend pas d'exploits de la part des bourguignons.
Pour Bordeaux, la situation est totalement différente : fort de la deuxième place de l'année dernière, les joueurs du « président » Laurent Blanc se posent en outsider le plus sérieux pour les lyonnais. Avec un recrutement intelligent (Gouffrant, Gourcuff et Placente), les girondins ont un effectif de haut niveau, mais peut-être limité pour jouer sur quatre tableaux (championnat, ligue des champions et les deux coupes nationales).
Caen a réalisé une très belle opération cet été : malgré le départ de Gouffran, les normands ont récupérer Steve Savidan, le buteur Valenciennois Ce renfort de poids, devrait permettre à Caen de faire mieux que ce maintenir, même si la jeunesse de l'effectif peut laisser présager quelques passages à vide au milieu de saison.
La grande inconnue de la saison sera Grenoble. Monté de justesse avec l'aval de la DNCG, le recrutement grenoblois a pris beaucoup de retard. Alors que des noms reluisant tournaient dans la presse (Oruma, Muller, Ilan, ...), le promu n'a, pour le moment, engagé 'que' Courtois, Jemmali, Moreira et Battles, des joueurs de qualité de d'expérience pour guider ce club novice au plus haut niveau.
Le Havre a opté pour une autre stratégie que leur camarade d'ascenseur isérois : peu de recrues et une confiance renouvelée aux joueurs champions de France de Ligue 2 la saison dernière. Avec les seuls renforts de Fauré, Dieuze, Norbert et Noro (pour ceux qui devrait jouer), la stabilité sera de mise et le beau jeu pratiqué l'année dernière toujours d'actualité chez la doyenne du foot français.
Le Mans a beaucoup perdu cet été : son entraîneur d'abord (Rudi Garcia est parti à Lille), mais aussi quelques stars (de Melo, Matsuidi, Sessegnon et Romaric entre autres) et pourtant on ne s'affole pas. Yves Betucci a pris les commandes de l'effectif pro où Le Tallec a signé définitivement (après son prêt par Liverpool) et encore une fois, le Mans devrait être la belle surprise de la saison.
Lille vit une saison de transition : son coach charismatique (Claude Puel) est parti à Lyon avec dans ses bagages Makoun. Lichteiner a également plié bagages et voici que Lille repars pour un nouveau cycle avec des jeunes toujours aussi prometteurs mais encore trop tendre pour se mêler à la course au titre.
A Lorient, la stabilité prime : Chrisitan Gourcuff a réussi l'exploit de garder les Abriel, Saifi, Ewolo pourtant appelés par des clubs plus huppés (Paris, Monaco ou Rennes) et les arrivés de l'excellent Antoine Buron (d'Amiens) et de Gameiro (de Strasbourg) devraient permettre aux bretons de passer à un niveau supérieur.
Lyon sera encore une fois grandissime favoris à sa succession. Un recrutement imposant (Lloris, Makoun, Mensah, Piquionne, Pjanic, Ederson) donne encore plus de profondeur au banc gones où il devrait y avoir embouteillage au milieu où seul Ben Arfa est parti pour le moment (malgré les envies de départ de Govou et la volonté de Puel de se séparer de Källström.
Encore une fois, Marseille veut s'imposer comme un adversaire sérieux à Lyon. Le recrutement a été intelligent et rapide (Ben Arfa, Hilton, Koné), mais la défense centrale pose problème, il y a du monde mais personne ne pouvant prétendre prendre une place de titulaire indiscutable aux côtés d'Hilton (Givet, Erbaty, Rodriguez, Zubar voire Civelli sont prétendants). L'attaque devait néanmoins être impressionnante avec Koné, Niang, Cissé, Ben Arfa, Valbuena et Ziani revenu à son plus haut niveau, le départ de Nasri ne se fera pas trop sentir;
A Monaco, on attendait des noms on n'a pas vu arriver grand chose. A part la star américaine Adu (plus un nom qu'un joueur) et Alonso (de Bordeaux), le recrutement est faible et la prédominence défensive du coach devrait une nouvelle fois être légion en principauté, ce qui ne as pas enthousiasmé le riche public monégasque.
Après une magnifique saison, Nancy va devoir confirmer, chose la plus dure en foot. Les arrivés de Calvé, Sami, Féret et Ouaouh devront compenser les départ de Puygrenier, Kim, Sauget et Sarkissian. Correa aura du boulot, mais on fait confiance à l'entraineur argentin pour tirer le maximum de son groupe.
Un promus qui n'en est pas un, Nantes veut joueur autre chose que le maintien. Les millions du président ont permis de recruter Klasnic, Gravgaard, Ndaw, Tall, ... . Le groupe de Der Zakarian est très imposant (presque 35 joueurs sous contrat), une dizaine sont priés de partir. Mais Nantes a les arguments nécessaires pour s' installer au moins dans le ventre mou du championnat.
Nice fait parti des équipes ayant le plus perdu cet été : Lloris, Everson parti à Lyon, Koné à Marseille, Balmont à Lille. Seul Loic Rémy semble être capable de remonter le niveau du groupe d'Antonetti qui va encore nous sortir son vocabulaire guerrier pour motiver ses joueurs.
Le Paris SG s'engage une nouvelle fois dans l'inconnu : un nouveau président novice dans le foot (Charles Villeneuve), un départ de taille (Pauleta) et un recrutement tardif (car toujours pas terminé), font que le début de saison devrait être laborieux. Giuly et Makélélé demanderont un temps d'adaptation qu'on sait court à Paris tant la pression des supporters pourrait se faire très vite pesante.
Guy Lacombe commence à mettre sa pâte sur Rennes. Mais l'intersaison a été et est toujours mouvementé (les affaire Briand et Fanni) et les arrivés de Douchez, Bocanegra et Asamoah ne compensent en rien ces possibles départs. Rennes jouant l'Intertoto doit être prêt très tôt dans la saison et pourrait être bon dans les premiers matchs, du fait de la meilleur disposition physique.
A Saint-Etienne, Laurent Roussey part pour une nouvelle saison en ayant réussi à conserver le nouvel international Gomis. Les arrivés de Matsui, Monsoreau et Grax devont donner un plus à l'équipe qui devrai aussi gérer un calendrier où la coupe d'Europe fait son retour chez les Verts.
A Sochaux, Francis Gillot veut surfer sur la vague de fin de saison et les arrivés de Carlao, Faty et Santos donnent satisfaction à l'entraîneur qui mis à part Brechet n'a pas perdu d'éléments moteurs du groupe.
A Toulouse, la nouveauté sera sur le banc : Alain Casanova commence sa carrière d'entraîneur professionnel dans un club qui peine à répondre aux exigence du président Sadran. Les départs d'Emana et Elmander laisseront un grand vide dans ce groupe qui vit toujours assez mal ensemble.
Et enfin Valenciennes va devoir apprendre à vivre sans Savidan, Ouaddou, et Roudet. Mais les arrivés de Danic, Lacourt et Schmitz vont solidifier l'arrière garde, mais devant seul Pieroni a été recruter.
La saison de Ligue 1 s'annonce une nouvelle fois passionnante et la course au titre entre Lyon, Bordeaux et Marseille devrait être serrée.
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