Maladie d'Alzheimer, une maladie chronique neurodégénérative
C’est une découverte française ! Des chercheurs ont mis au point un logiciel de traitement des images du cerveau, permettant de faire un diagnostic plus précis et plus précoce de la maladie d'Alzheimer. Rappelons que la maladie d’Alzheimer est une maladie chronique neurodégénérative qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions cérébrales. Elle affecte généralement les personnes de plus de 65 ans et s'accompagne de troubles psychiques très invalidants pour le patient et pénibles pour son entourage. Pour le moment, le diagnostic de la maladie d'Alzheimer repose essentiellement sur différents examens cliniques et neuropsychologiques complétés par l'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM).
Les chercheurs se sont basés sur une observation: lors des stades précoces de la maladie d'Alzheimer, une structure du cerveau appelé hippocampe, qui joue un rôle important dans les processus de mémorisation, diminue de volume. Ils ont alors imaginé un logiciel permettant, à partir d’une IRM (imagerie par résonance magnétique), de reconstruire des structures cérébrales, et de calculer leur volume. Une diminution du volume de l’hippocampe par rapport à une valeur standardisée, va donc apporter au médecin un indice supplémentaire pour poser le diagnostic de la maladie d’Alzheimer . La maladie d'Alzheimer a été déclarée priorité nationale par le gouvernement français et touche 860.000 en France avec 165.000 nouveaux cas par an.
Les chercheurs se sont basés sur une observation: lors des stades précoces de la maladie d'Alzheimer, une structure du cerveau appelé hippocampe, qui joue un rôle important dans les processus de mémorisation, diminue de volume. Ils ont alors imaginé un logiciel permettant, à partir d’une IRM (imagerie par résonance magnétique), de reconstruire des structures cérébrales, et de calculer leur volume. Une diminution du volume de l’hippocampe par rapport à une valeur standardisée, va donc apporter au médecin un indice supplémentaire pour poser le diagnostic de la maladie d’Alzheimer . La maladie d'Alzheimer a été déclarée priorité nationale par le gouvernement français et touche 860.000 en France avec 165.000 nouveaux cas par an.
Maladie d'Alzheimer, traitement médicamenteux
Aucun traitement ne permet à l’heure actuelle de guérir de la maladie d'Alzheimer ou de stopper son évolution. Quatre médicaments sont toutefois disponibles sur le marché. Dans le meilleur des cas (malheureusement trop rares), la famille, le patient et le spécialiste vont constater une amélioration, avec une meilleure qualité de vie et des performances cognitives améliorées. Le plus souvent, on observe un ralentissement dans l'évolution de la maladie et une diminution de certains troubles du comportement. Deux familles de médicaments sont utilisées pour ralentir le développement des troubles cognitifs associés à la maladie d’Alzheimer :
Les anticholinestérases : ces médicaments ont un effet sur l’acétylcholine. Cette substance, qui est fabriquée par les cellules nerveuses et agit sur la mémoire et l’apprentissage, est détruite au cours de la maladie d’Alzheimer. Les anticholinestérases ralentissent la destruction de l’acétylcholine, améliorant ainsi le comportement du malade et ses gestes quotidiens. Les anticholinestérases sont prescrits au stade léger et moyen de la maladie.
Les antiglutamates : Ces molécules agissent sur les récepteurs du glutamate, substance produite en excès par les cellules nerveuses des malades atteints d’Alzheimer, entraînant ainsi la destruction d’autres cellules, les cellules réceptrices. Les antiglutamates bloquent l’interaction du glutamate avec les cellules réceptrices, ce qui ralentit la perte de mémoire et le déclin des fonctions cognitives. Les antiglutamates sont prescrits au stade moyen et sévère de la maladie.
Maladie d'Alzheimer, les thérapies non-médicamenteuses
Enfin, les thérapies non-médicamenteuses se développent de plus en plus. Elles permettent d’améliorer le confort et le bien-être des malades et de freiner le développement des troubles. Les plus utilisées sont :
La stimulation cognitive : Elle passe par des simulations de situations vécues (téléphone, toilette, trajet dans le quartier…). Effectuée par des psychologues, psychomotriciens ou orthophonistes, elle a pour but de ralentir la perte d’autonomie dans les activités de la vie quotidienne.
La rééducation orthophonique : Elle vise à maintenir la communication avec le malade éprouvant des difficultés de langage et est aussi utilisée pour traiter les troubles de la déglutition.
La kinésithérapie : Elle a pour but principal de prévenir le risque de chutes, mais peut également avoir des effets sur certains aspects du comportement.
La musicothérapie, l’aromathérapie, la thérapie assistée d’animaux… sont utilisées pour améliorer certains aspects du comportement et prévenir l’isolement du malade.
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