Les entreprises de services à la personne se sont beaucoup développées dans le domaine médical et paramédical afin de répondre à une véritable demande. En effet, le vieillissement de la population a créé un marché. Dans 4 ans, en 2013, les plus de 85 ans seront 20% de plus qu'aujourd'hui. Dans 20 ans, ils représenteront 2,2 millions de personnes, a rappelé le ministre de la Solidarité, Brice Hortefeux, lors du salon Geront-Expo. Quant à l'envolée des maladies du vieillissement - type Alzheimer -, elle constitue un enjeu de société pour les pouvoirs publics en termes de prise en charge.
Les pouvoirs publics ont encouragé ce type de structures, car, en intervenant directement chez les personnes dépendantes, elles contribuent à limiter les hospitalisations, et donc à réaliser des économies substantielles. Ces services sont créateurs d'emplois. Une récente enquête du Pôle emploi confirme en effet un besoin de main-d'œuvre important dans ce secteur.
Les pouvoirs publics ont encouragé ce type de structures, car, en intervenant directement chez les personnes dépendantes, elles contribuent à limiter les hospitalisations, et donc à réaliser des économies substantielles. Ces services sont créateurs d'emplois. Une récente enquête du Pôle emploi confirme en effet un besoin de main-d'œuvre important dans ce secteur.
Alors que pour 2009 le ministère de la Santé estime qu'hôpitaux et maisons de retraite recruteront environ 25 000 personnes, les entreprises de services et aide à la personne ne sont pas en reste. Coviva, par exemple, numéro trois du marché du service à la personne dépendante, a besoin de recruter 550 collaborateurs dans toute la France pour l'année 2009 et ouvre en moyenne deux agences par mois. Comme l'explique son PDG, François-Xavier Carpentier, « dans ce secteur, la qualité du recrutement est la clé du succès ».
Adecco Medical développe depuis cinq ans une certification comportementale de ses intérimaires, afin d'évaluer le respect des engagements, la qualité du travail et la fiabilité administrative. Il propose actuellement quelque 1 450 offres d'emploi pour des postes d'infirmières (généralistes ou spécialisées), d'aides-soignantes, mais également de kinésithérapeutes, manipulateurs radio ou pharmaciens. Un tiers de ces offres concerne des CDI et un quart des postes propose une offre de logement.
Adecco Medical développe depuis cinq ans une certification comportementale de ses intérimaires, afin d'évaluer le respect des engagements, la qualité du travail et la fiabilité administrative. Il propose actuellement quelque 1 450 offres d'emploi pour des postes d'infirmières (généralistes ou spécialisées), d'aides-soignantes, mais également de kinésithérapeutes, manipulateurs radio ou pharmaciens. Un tiers de ces offres concerne des CDI et un quart des postes propose une offre de logement.
Essor des franchises
De la même façon, pour faire face à une demande croissante et très spécialisée, le cabinet de recrutement Hudson a mis en place en 2007 une branche spécialement dédiée aux activités de santé. À la tête de ce département, Franck Boissin souligne la difficulté de trouver des médecins disponibles, car les numerus clausus n'ont pas été ouverts : «Nous travaillons donc beaucoup avec des étrangers. On s'assure que tous les candidats que nous proposons à nos clients ont des compétences, mais aussi des valeurs. Nous n'hésitons pas à prendre des références.»
Plusieurs structures de formation d'enseignement se sont à leur tour lancées sur ce créneau d'avenir. Ainsi, l'école de commerce Advancia propose un programme spécialement dédié pour les porteurs de projets de services à la personne. Responsable de cette branche, Ginette Malecot explique qu'il est nécessaire d'être bien préparé : «Les services médicalisés présentent un certain nombre de spécificités. La fragilité des personnes âgées nécessite de professionnaliser la main-d'œuvre. Il y a un marché pour de nouveaux entrepreneurs, d'autant que les maisons de retraite coûtent cher. Plusieurs services annexes aux soins sont aussi porteurs, comme la livraison de repas, les ménages, la gestion des documents administratifs…» Si certains nouveaux entrants se retrouvent très bien dans la franchise, d'autres préfèrent créer leur propre structure, comme Marie-Laurence M'Bongo, 26 ans, assistante sociale, elle a créé Aidage Services en 2007. «Je me suis présentée auprès des services sociaux et des structures pour personnes âgées pour me faire connaître. Puis le bouche-à-oreille a fonctionné», témoigne-t-elle.
Sa société, spécialisée dans l'aide à domicile, joue la carte de la proximité et compte aujourd'hui huit salariés. Sa réussite prouve que des outsiders indépendants et non franchisés peuvent aussi se faire une place, d'autant que l'évolution démographique de la population française n'a pas fini de contribuer au dynamisme du secteur de la santé !
De la même façon, pour faire face à une demande croissante et très spécialisée, le cabinet de recrutement Hudson a mis en place en 2007 une branche spécialement dédiée aux activités de santé. À la tête de ce département, Franck Boissin souligne la difficulté de trouver des médecins disponibles, car les numerus clausus n'ont pas été ouverts : «Nous travaillons donc beaucoup avec des étrangers. On s'assure que tous les candidats que nous proposons à nos clients ont des compétences, mais aussi des valeurs. Nous n'hésitons pas à prendre des références.»
Plusieurs structures de formation d'enseignement se sont à leur tour lancées sur ce créneau d'avenir. Ainsi, l'école de commerce Advancia propose un programme spécialement dédié pour les porteurs de projets de services à la personne. Responsable de cette branche, Ginette Malecot explique qu'il est nécessaire d'être bien préparé : «Les services médicalisés présentent un certain nombre de spécificités. La fragilité des personnes âgées nécessite de professionnaliser la main-d'œuvre. Il y a un marché pour de nouveaux entrepreneurs, d'autant que les maisons de retraite coûtent cher. Plusieurs services annexes aux soins sont aussi porteurs, comme la livraison de repas, les ménages, la gestion des documents administratifs…» Si certains nouveaux entrants se retrouvent très bien dans la franchise, d'autres préfèrent créer leur propre structure, comme Marie-Laurence M'Bongo, 26 ans, assistante sociale, elle a créé Aidage Services en 2007. «Je me suis présentée auprès des services sociaux et des structures pour personnes âgées pour me faire connaître. Puis le bouche-à-oreille a fonctionné», témoigne-t-elle.
Sa société, spécialisée dans l'aide à domicile, joue la carte de la proximité et compte aujourd'hui huit salariés. Sa réussite prouve que des outsiders indépendants et non franchisés peuvent aussi se faire une place, d'autant que l'évolution démographique de la population française n'a pas fini de contribuer au dynamisme du secteur de la santé !
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