Traumatismes cervicaux dans la pratique du rugby : revue littéraire systématique
Une étude menée par Daniel Kuster, Alastair Gibson,Rami Abboud et Tim Drew du centre médical universitaire d’Utrecht a été publiée en 2012 dans le BJSM (British Journal of Sport Medicin). Elle vient vient déjouer certaines idées reçues voire immobiles du traumatisme cervical du rugby.
En effet, les traumatismes de la région cervicale dans la pratique du rugby sont étudiés depuis plusieurs années et depuis 1970, et avant les années 2000, il était relayé que le plus fréquent est celui en hyperflexion. Il est clairement admis que ce sport à risque a occasionne des cas de paraplégies voire de mort. A ce titre, le « Health and Safety Executive of the United Kingdom » a définit des normes pour participer à cette activité.
De nos jours, cet argument est en contradiction avec les traumatismes constatés lors d’études expérimentales à partir des années 2000. L’objet de cette revue est donc d’investiguer les mécanismes fréquents des blessures cervicales dans le rugby moderne.
Cette revue permet de mettre en évidence la prédominance des traumatismes pendant l'engagement au scrum ( mêlée) ou pendant le contact à la mêlée.. De plus récentes études montrent même l’identification des pathomécanismes plus précises pendant le tackle en plein jeu.
Les dislocations facettaires, en particulier bilatérale, ont été identifiées comme les pathologies les plus fréquentes sur un traumatisme en buckling ( contact). Par ailleurs, ces traumatismes touchent favorablement les régions C4 C5 et C5 C6.
Une remarque :
les auteurs soulignent que le temps réflexe des muscles du rachis cervical est de 50 et 65 ms.7 alors que le temps du traumatisme cervical via buckling ( le temps de ocntact) est de 2 à 20 ms. Ce qui doit bine entendu faire réfléchir sur la prévention des blessures….
En effet, les traumatismes de la région cervicale dans la pratique du rugby sont étudiés depuis plusieurs années et depuis 1970, et avant les années 2000, il était relayé que le plus fréquent est celui en hyperflexion. Il est clairement admis que ce sport à risque a occasionne des cas de paraplégies voire de mort. A ce titre, le « Health and Safety Executive of the United Kingdom » a définit des normes pour participer à cette activité.
De nos jours, cet argument est en contradiction avec les traumatismes constatés lors d’études expérimentales à partir des années 2000. L’objet de cette revue est donc d’investiguer les mécanismes fréquents des blessures cervicales dans le rugby moderne.
Cette revue permet de mettre en évidence la prédominance des traumatismes pendant l'engagement au scrum ( mêlée) ou pendant le contact à la mêlée.. De plus récentes études montrent même l’identification des pathomécanismes plus précises pendant le tackle en plein jeu.
Les dislocations facettaires, en particulier bilatérale, ont été identifiées comme les pathologies les plus fréquentes sur un traumatisme en buckling ( contact). Par ailleurs, ces traumatismes touchent favorablement les régions C4 C5 et C5 C6.
Une remarque :
les auteurs soulignent que le temps réflexe des muscles du rachis cervical est de 50 et 65 ms.7 alors que le temps du traumatisme cervical via buckling ( le temps de ocntact) est de 2 à 20 ms. Ce qui doit bine entendu faire réfléchir sur la prévention des blessures….
