L’objectif de cet article publié en décembre 2013 dans Surgical and Radiologic Anatomy, est d’examiner les caractéristiques macroscopiques et microscopiques des tissus para-tendineux (para, épi, endo-tendon) du tendon calcanéen et mieux comprendre leur rôle dans la pathogénèse de la tendinopathie.
Pour réaliser cette étude, 10 jambes non embaumées de cadavres ont été utilisées. Des études histologiques et immuno-histochimiques (méthode de localisation de protéines dans les cellules d'une coupe de tissu, par la détection d'antigènes au moyen d'anticorps) ont été réalisées sur le tiers médian du tendon. Des imageries par résonnance magnétique de l’arrière pied ont été faites chez 60 sujets vivants afin d’analyser les modifications morphologiques du tendon et du para-tendon.
Le para-tendon est une épaisse couche fibreuse avec quelques fibres élastiques, continu avec le fascia crural, bien vascularisé et innervé. Il forme une gaine autour du tendon semblable à une couche synovial mais moins organisé.
En effet, on ne retrouve pas l’épithélium complet mais seulement quelques cellules produisant l’acide hyaluronique appelées fasciacytes. Fascia crural et para-tendon peuvent être clairement observés par IRM, apparaissant comme des tissus homogènes, nettement définis pour le tissu sous-cutané dans les séquences pondérées en T1.
L’épaisseur moyenne du fascia crural était de 1,1mm chez les sujets sains et de 1 ,3mm chez les sujets pathologiques. La valeur moyenne de l’épaisseur du para-tendon chez les patients était de 1,34mm chez les sujets pathologiques et de 0,85mm chez les sujets sains.
Le para-tendon est plus fortement vascularisé et innervé que le tendon soutenant l’hypothèse selon laquelle il serait à l’origine de la douleur dans le cadre des tendinopathies.
Par ailleurs l’étude suggère qu’une augmentation de l’épaisseur du para-tendon, supérieure à 1,35mm, serait prédictive d’une para-tendinopathie, avant même l’apparition de dommages sur le tendon.
[1] C. Stecco, A. Cappellari, V. Macchi, A. Porzionato, A. Morra, A.Berizzi, R. De Caro (2013). The paratendineous tissues: an anatomical study of their role in the pathogenesis of tendinopathy. Surg Radiol Anat. DOI 10.1007/s00276-013-1244-8
Pour réaliser cette étude, 10 jambes non embaumées de cadavres ont été utilisées. Des études histologiques et immuno-histochimiques (méthode de localisation de protéines dans les cellules d'une coupe de tissu, par la détection d'antigènes au moyen d'anticorps) ont été réalisées sur le tiers médian du tendon. Des imageries par résonnance magnétique de l’arrière pied ont été faites chez 60 sujets vivants afin d’analyser les modifications morphologiques du tendon et du para-tendon.
Le para-tendon est une épaisse couche fibreuse avec quelques fibres élastiques, continu avec le fascia crural, bien vascularisé et innervé. Il forme une gaine autour du tendon semblable à une couche synovial mais moins organisé.
En effet, on ne retrouve pas l’épithélium complet mais seulement quelques cellules produisant l’acide hyaluronique appelées fasciacytes. Fascia crural et para-tendon peuvent être clairement observés par IRM, apparaissant comme des tissus homogènes, nettement définis pour le tissu sous-cutané dans les séquences pondérées en T1.
L’épaisseur moyenne du fascia crural était de 1,1mm chez les sujets sains et de 1 ,3mm chez les sujets pathologiques. La valeur moyenne de l’épaisseur du para-tendon chez les patients était de 1,34mm chez les sujets pathologiques et de 0,85mm chez les sujets sains.
Le para-tendon est plus fortement vascularisé et innervé que le tendon soutenant l’hypothèse selon laquelle il serait à l’origine de la douleur dans le cadre des tendinopathies.
Par ailleurs l’étude suggère qu’une augmentation de l’épaisseur du para-tendon, supérieure à 1,35mm, serait prédictive d’une para-tendinopathie, avant même l’apparition de dommages sur le tendon.
[1] C. Stecco, A. Cappellari, V. Macchi, A. Porzionato, A. Morra, A.Berizzi, R. De Caro (2013). The paratendineous tissues: an anatomical study of their role in the pathogenesis of tendinopathy. Surg Radiol Anat. DOI 10.1007/s00276-013-1244-8