Lors de l'enseignement sur les lésions musculaires selon Kinesport, nous nous attardons sur l'explication des territoires musculaires privilégiés, définis par Garrett en 1999. En effet, ce sont souvent les mêmes muscles qui sont atteints, ( exemple : lors d'une atteinte des muscles ischio-jambiers, dans 80% des cas il s'agit de la longue portion du biceps fémoral ( Armfield en 2006))
Aujourd'hui tout s'explique : rapport d'angle de penation, aire de section... Et aujourd'hui la géométrie et la longueur des aponévroses.
Michael R. Rehorn a, Silvia S. Blemker de l'université de Virginie ont mené une étude 3D publiée en septembre 2010, sur la géométrie de l'aponévrose et son implication dans la génèse des pathologies.
Ces auteurs ont crée un modele 3D de la longue portion du muscle biceps fémoral ( BFLH),à partir de données IRM. Ils ont ensuite étudié, les étirements, les contractions rapides et les effets selon la géométrie, la longueur et l'insertion de son aponévrose. Ainsi ils ont pu déterminer les peak des stretch.
Qu'ont ils trouver ?
- Qu'en modifiant les dimensions de l'aponévrose, la distribution des forces du stretch et son peak étaient modifiés et pouvaient ainsi créer la zone de faiblesse non plus sur la jonction proximale myotendineuse mais cette fois-ci distale.
Michael R. Rehorn a, Silvia S. Blemker de l'université de Virginie ont mené une étude 3D publiée en septembre 2010, sur la géométrie de l'aponévrose et son implication dans la génèse des pathologies.
Ces auteurs ont crée un modele 3D de la longue portion du muscle biceps fémoral ( BFLH),à partir de données IRM. Ils ont ensuite étudié, les étirements, les contractions rapides et les effets selon la géométrie, la longueur et l'insertion de son aponévrose. Ainsi ils ont pu déterminer les peak des stretch.
Qu'ont ils trouver ?
- Que l'effet du stretch est dépendent de l'aire de section musculaire ( ce qui confirme les études de RIchard) avec un peak localisé près de la jonction proximale myotendineuse.
- Qu'en modifiant les dimensions de l'aponévrose, la distribution des forces du stretch et son peak étaient modifiés et pouvaient ainsi créer la zone de faiblesse non plus sur la jonction proximale myotendineuse mais cette fois-ci distale.
Les auteurs évoquent alors, que lors d'une exploration échographique, il serait utile d'étudier l'aponévrose du biceps pour suggérer la zone de fragilité et sa succeptibilité à la blessure.