D’après Brooks J (ex joueur professionnel), Kemp S² (médecin en chef, Rugby Union)
Présentation effectuée lors des XXI journées en traumatologie et réhabilitation du sport-Londres-mai 2012
Le rugby est un sport collectif d’opposition pratiqué par plus de 3 millions de personnes dans le monde âgées de 6 à 60 ans, dans plus de 100 pays sur les 5 continents. Ce sport se caractérise par des positions distinctes sur le terrain en fonction du rôle dans le jeu et des aptitudes anthropométriques des joueurs, par des phases différentes de jeu au cours d’un match, et d’une volonté d’amélioration de la puissance pour optimiser les performances.
La majorité des blessures a lieu particulièrement au cours des matches (+ de 70%) comparativement à l’entrainement. La grande majorité de ces blessures sont dues à un contact direct avec un adversaire (72%). L’incidence est plus faible chez les seniors-amateurs (de 15 à 74 blessures pour 1000heures de pratique [15- 74/1000h]), chez les jeunes [7-28/1000h], les femmes [3.6-7.1] que chez les professionnels [68-100/1000h].
La sévérité des blessures est généralement rapportée au nombre de jours d’absence match et/ou entrainement.
La moyenne chez les joueurs professionnels est de deux joueurs par équipes et donne lieu à une absence moyenne de 18 jours.
Les lésions concernent l’ensemble du corps mais celles du membre inférieur représentent 50% et occasionnent 60% des absences.
Le genou représente 12% du total et occasionne 20% du total des absences. En conséquence, l’importance accordée aux stratégies de prévention des lésions du genou relève de la première importance.
Depuis 2002, The England Rugby Injury and Training Audit a recensé annuellement les blessures et les absences inhérentes.
En ce qui concerne le genou, on note :
Les facteurs de risque :
Présentation effectuée lors des XXI journées en traumatologie et réhabilitation du sport-Londres-mai 2012
Le rugby est un sport collectif d’opposition pratiqué par plus de 3 millions de personnes dans le monde âgées de 6 à 60 ans, dans plus de 100 pays sur les 5 continents. Ce sport se caractérise par des positions distinctes sur le terrain en fonction du rôle dans le jeu et des aptitudes anthropométriques des joueurs, par des phases différentes de jeu au cours d’un match, et d’une volonté d’amélioration de la puissance pour optimiser les performances.
La majorité des blessures a lieu particulièrement au cours des matches (+ de 70%) comparativement à l’entrainement. La grande majorité de ces blessures sont dues à un contact direct avec un adversaire (72%). L’incidence est plus faible chez les seniors-amateurs (de 15 à 74 blessures pour 1000heures de pratique [15- 74/1000h]), chez les jeunes [7-28/1000h], les femmes [3.6-7.1] que chez les professionnels [68-100/1000h].
La sévérité des blessures est généralement rapportée au nombre de jours d’absence match et/ou entrainement.
La moyenne chez les joueurs professionnels est de deux joueurs par équipes et donne lieu à une absence moyenne de 18 jours.
Les lésions concernent l’ensemble du corps mais celles du membre inférieur représentent 50% et occasionnent 60% des absences.
Le genou représente 12% du total et occasionne 20% du total des absences. En conséquence, l’importance accordée aux stratégies de prévention des lésions du genou relève de la première importance.
Depuis 2002, The England Rugby Injury and Training Audit a recensé annuellement les blessures et les absences inhérentes.
En ce qui concerne le genou, on note :
- la plus courante : l’atteinte du LCM (29% et 25jours d’absence en moyenne)
- la plus sévère : LCA (4% et 29j)
- LCP/LCL (9% et 7j)
- Ménisques (19% et 20j)
- Syndrome fémoro-patellaire (12%)
Les facteurs de risque :
- l’âge est le premier facteur de risque :2.8/1000h˂30ans˃6.2/1000h.
- le poste sur le terrain (les plus touchés sont le talonneur et le deuxième centre, la localisation de la lésion, par exemple la cuisse chez les arrières, le cou chez les avants…En revanche, au global, pas de différences significatives pour le nombre total de blessures et leurs incidences entre les avants et les arrières))
- les blessures préalables.