Sandler RD, Sui X, Church TS, Fritz SL, Beattie PF, Blair SN. Are flexibility and muscle-strengthening activities associated with a higher risk of developing low back pain? J Sci Med Sport. 2014 Jul;17(4):361-5. doi: 10.1016/j.jsams.2013.07.016. Epub 2013 Aug 8.
La lombalgie compte parmi les problèmes de santé les plus récurrents en Amérique et plus de 80 % des personnes consulteront leur médecin à propos de leur dos au moins une fois dans leur vie [1].
Les exercices de souplesse et de renforcement musculaire sont des caractéristiques fondamentales de la plupart des programmes de réentraînement physique. Des recommandations cliniques du Département Anglais de la Santé indiquent qu'il est important que tous les patients réalisent des exercices de souplesse et de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine [2]. Les recommandations cliniques canadiennes préconisent que les sujets réalisent des exercices de souplesse 4 à 7 fois par semaine et du renforcement musculaire 2 à 4 fois par semaine [3]. Les recommandations cliniques américaines préconisent elles aussi des exercices de renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine [4] et suggèrent la réalisation d'exercices de souplesse, tels que les étirements.
Alors que toutes ces recommandations suggèrent l'incorporation d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire dans les programmes d'activité physique, il existe des données et des opinions conflictuelles quant à savoir si ces activités peuvent être néfastes pour le dos [5,6].
Un pourcentage conséquent (plus de 90 %) des sujets souffrant de lombalgie sont diagnostiqués comme présentant une lombalgie non spécifique [1]. Il existe des rapports conflictuels relatifs aux prédicateurs des lombalgies.
Il existe des preuves que le traitement des lombalgies avec des exercices réguliers de souplesse peut apporter un soulagement des symptômes, comparé avec des programmes généraux d'activité physique [7], cependant la souplesse ne semble pas réduire le risque de développement de lombalgie [8,9].
Dans l'étude présentée ici, parue dans le Journal of Science and Medicine in Sports ce mois-ci, les auteurs ont étudié les associations entre l'incidence des lombalgies et l'utilisation d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire au sein du Aerobics Centre Longitudinal Study.
MÉTHODES
Il s'agit d'une étude observationnelle prospective.
Au préalable, les sujets ont eu un examen physique conduit par un médecin, un examen sanguin, des mesures anthropométriques, des mesures cardio-respiratoires par un test maximal sur tapis roulant et ont complété un questionnaire détaillé sur leurs antécédents personnels, médicaux et familiaux.
L'analyse s'est portée sur 4610 personnes (3843 hommes et 767 femmes).
Les plaintes de lombalgie ont été obtenues de manière auto-rapportée et ont été mises en relation avec l'examen du médecin. Il a té demandé aux patients d'indiquer par oui ou par non s'ils avaient déjà présenté un problème de lombalgie et s'ils en présentaient actuellement une.
Les activités de souplesse et de renforcement musculaire ont été évaluées par le questionnaire, qui comprenait 4 questions séparées :
- êtes-vous actuellement impliqué dans un programme de renforcement musculaire ?
- pouvez-vous spécifier votre activité de renforcement musculaire : "gymnastique suédoise", "poids et haltères", "exercices sur appareils de musculation" ou "autre" ?
- êtes-vous actuellement impliqué dans des exercices de maintien ou d'amélioration de votre souplesse articulaire ?
- pouvez-vous spécifier de quelle activité il s'agit : "Stretching", "gymnastique suédoise", "cours d'exercices", "yoga" ou "autre" ?
Les différences à la base ont été examinées en utilisant des tests de Chi2 pour les variables catégorielles et des tests t pour les variables continues. Une régression logistique a été utilisée pour calculer les odds ratios (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %.
RÉSULTATS
La population d'étude avait une moyenne d'âge de 46,7 ± 9,4 ans et a été suivie pendant un temps moyen de 4,9 ± 3,8 ans. 12,8 % (590) ont rapporté une nouvelle survenue de lombalgie alors que respectivement 43 % (1982) et 35,4 % (1631) des sujets ont rapporté réaliser des activités de renforcement musculaire et de souplesse.
Les participants ayant rapporté des activités de renforcement musculaire présentaient un indice de masse corporelle (IMC) inférieur, une meilleure forme physique, une pression artérielle diastolique inférieure, un cholestérol total et une glycémie à jeun réduits, une prévalence de diabète et de cholestérol réduite et une plus faible proportion de fumeurs que ceux ne réalisant pas d'activités de renforcement musculaire.
Les sujets ayant rapporté qu'ils réalisaient des exercices de souplesse étaient plus âgés, étaient surtout des femmes, avaient un IMC réduit, une meilleure forme physique, une activité aérobie plus importante par semaine, un cholestérol total et une glycémie à jeun réduits, une pression artérielle diastolique inférieure et une prévalence plus faible de fumeurs, de diabète, d'hypertension et de cholestérol que ceux qui n'en faisaient pas.
La réalisation rapportée d'exercices de renforcement musculaire n'était pas associée avec l'incidence de lombalgie. Les sujets ayant rapporté utiliser des exercices de renforcement sur appareils de musculation étaient les plus à risque de développer une lombalgie (OR = 1,36, p = 0,009) que les autres. Il en était de même pour ceux ayant rapporté "d'autres" activités de renforcement musculaire (OR = 1,45, p = 0,04). La gymnastique suédoise et les poids - haltères n'étaient pas associés avec une incidence plus importante de lombalgie.
9 %, 2 % et 0,1 % des participants ont rapporté des combinaisons de 2,3 ou 4 activités de renforcement musculaire, respectivement. Cela n'a pas affecté les données précédentes.
Les résultats ont également montré qu'il n'y avait pas d'association significative de risque de développement de lombalgie chez les participants réalisant des exercices de souplesse en général. Cependant, ceux qui ont rapporté des exercices spécifiques de stretching ont présenté un risque plus important de développer des lombalgies (OR = 1,26, p = 0,04) comparés à ceux qui n'en faisaient pas. Ceux ayant rapporté réaliser les autres types d'exercices de souplesse n'avaient pas de risque plus important.
DISCUSSION
Les exercices de renforcement musculaire et de souplesse en général n'étaient pas associés à un risque significativement plus important de lombalgie. Cependant, le risque de lombalgie parmi les participants qui utilisaient spécifiquement des appareils de musculation dans le cadre de leurs activités de renforcement et parmi ceux qui réalisaient du stretching comme activité de souplesse était plus important significativement comparés à ceux sans.
Il existe des preuves que les exercices de souplesse sont un moyen efficace pour soulager les symptômes de lombalgie dans certaines populations [7,10], mais il n'existe pas de preuve que les exercices de souplesse peuvent prévenir la lombalgie.
Bien que cette étude soit limitée par le fait qu'elle n'utilise pas de mesures objectives, les auteurs croient que leur schéma longitudinal et l'importance de la population apportent des données robustes.
Dans 90 % des cas, une étiologie spécifique pour la lombalgie n'est pas trouvée et peut provenir de différentes structures du dos, comme la colonne vertébrale, les muscles paravertébraux, ou les structures tendineuses, ligamentaires et fasciales environnantes [1,11].
Par rapport aux appareils de musculation, l'un des arguments les plus souvent cités en faveur des poids - haltères plutôt que des machines est que le travail n'est pas seulement centré sur le muscle ciblé par l'exercice mais implique aussi le travail de muscles stabilisateurs, tels que ceux du dos et de l'abdomen. Si ces derniers sont trop faibles comparés à ceux renforcés sur appareil, la prédisposition à la lombalgie est augmentée [12]. L'une des limitations est le manque de rapports physiologiques relus par les pairs sur les avantages et les désavantages des entraînements avec poids et sur appareil de musculation.
CONCLUSION
La réalisation générale d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire n'augmente pas le risque de développer une lombalgie. Cependant, des étirements spécifiques ou l'utilisation d'appareils de musculation peuvent augmenter le risque de développer une lombalgie.
IMPLICATIONS PRATIQUES
- Réaliser des exercices de souplesse et de renforcement musculaire n'augmente pas le risque de développer une lombalgie.
- Les étirements spécifiques ou l'utilisation d'appareil de musculation peuvent augmenter le risque, comparés à la réalisation d'exercices aux poids et haltères, à la gymnastique suédoise et aux cours d'exercices.
- Des programmes variés incluant un panel d'activités peut aider à réduire le risque de développer une lombalgie.
RÉFÉRENCES
[1] Hart L.G., Deyo R.A., Cherkin D.C., et al : Physician office visits for low back pain, frequency, clinical evaluation, and treatment patterns from a US national survey. Spine (Phila Pa 1976) 1995; 20: 11-19
[2] Department of Health, PA : Health improvement and prevention, at least five a week. London: Department of Health, 2004
[3] Kesaniemi A., Riddoch C.J., Reeder B., et al : Advancing the future of physical activity guidelines in Canada: an independent expert panel interpretation of the evidence. Int J Behav Nutr Phys Act 2010; 7: 41
[4] U.S. Department of Health and Human Services : Physical activity guidelines for americans. , 2008Available from: http://www.health.gov/paguidelines/pdf/paguide.pdf [cited 9 May 2012]
[5] Haladay D.E., Miller S.J., Challis J., et al : Quality of systematic reviews on specific spinal stabilization exercise for chronic low back pain. J Orthop Sports Phys Ther 2013;
[6] Liddle S.D., Gracey J.H., Baxter G.D., et al : Advice for the management of low back pain: a systematic review of randomised controlled trials. Man Ther 2007; 12: 310-327
[7] Purepong N., Jitvimonrat A., Boonyong S., et al : Effect of flexibility exercise on lumbar angle: a study among non-specific low back pain patients. J Bodyw Mov Ther 2012; 16: 236-243
[8] Mikkelsson L.O., Nupponen H., Kaprio J., et al : Adolescent flexibility, endurance strength, and physical activity as predictors of adult tension neck, low back pain, and knee injury: a 25 year follow up study. Br J Sports Med 2006; 40: 107-113
[9] Battie M.C., Bigos S.J., Fisher L.D., et al : The role of spinal flexibility in back pain complaints within industry. A prospective study. Spine (Phila Pa 1976) 1990; 15: 768-773
[10] Cramer H., Lauche R., Haller H., et al : A systematic review and meta-analysis of yoga for low back pain. Clin J Pain 2012;
[11] Waddell G.: The back pain revolution. New York: Churchill-Livingstone, 2004.
[12] Zatsiorsky V.M.K.W.: Chapter 7: injury prevention, in science and practise of strength training. Human Kinet 2006; 137-154
La lombalgie compte parmi les problèmes de santé les plus récurrents en Amérique et plus de 80 % des personnes consulteront leur médecin à propos de leur dos au moins une fois dans leur vie [1].
Les exercices de souplesse et de renforcement musculaire sont des caractéristiques fondamentales de la plupart des programmes de réentraînement physique. Des recommandations cliniques du Département Anglais de la Santé indiquent qu'il est important que tous les patients réalisent des exercices de souplesse et de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine [2]. Les recommandations cliniques canadiennes préconisent que les sujets réalisent des exercices de souplesse 4 à 7 fois par semaine et du renforcement musculaire 2 à 4 fois par semaine [3]. Les recommandations cliniques américaines préconisent elles aussi des exercices de renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine [4] et suggèrent la réalisation d'exercices de souplesse, tels que les étirements.
Alors que toutes ces recommandations suggèrent l'incorporation d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire dans les programmes d'activité physique, il existe des données et des opinions conflictuelles quant à savoir si ces activités peuvent être néfastes pour le dos [5,6].
Un pourcentage conséquent (plus de 90 %) des sujets souffrant de lombalgie sont diagnostiqués comme présentant une lombalgie non spécifique [1]. Il existe des rapports conflictuels relatifs aux prédicateurs des lombalgies.
Il existe des preuves que le traitement des lombalgies avec des exercices réguliers de souplesse peut apporter un soulagement des symptômes, comparé avec des programmes généraux d'activité physique [7], cependant la souplesse ne semble pas réduire le risque de développement de lombalgie [8,9].
Dans l'étude présentée ici, parue dans le Journal of Science and Medicine in Sports ce mois-ci, les auteurs ont étudié les associations entre l'incidence des lombalgies et l'utilisation d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire au sein du Aerobics Centre Longitudinal Study.
MÉTHODES
Il s'agit d'une étude observationnelle prospective.
Au préalable, les sujets ont eu un examen physique conduit par un médecin, un examen sanguin, des mesures anthropométriques, des mesures cardio-respiratoires par un test maximal sur tapis roulant et ont complété un questionnaire détaillé sur leurs antécédents personnels, médicaux et familiaux.
L'analyse s'est portée sur 4610 personnes (3843 hommes et 767 femmes).
Les plaintes de lombalgie ont été obtenues de manière auto-rapportée et ont été mises en relation avec l'examen du médecin. Il a té demandé aux patients d'indiquer par oui ou par non s'ils avaient déjà présenté un problème de lombalgie et s'ils en présentaient actuellement une.
Les activités de souplesse et de renforcement musculaire ont été évaluées par le questionnaire, qui comprenait 4 questions séparées :
- êtes-vous actuellement impliqué dans un programme de renforcement musculaire ?
- pouvez-vous spécifier votre activité de renforcement musculaire : "gymnastique suédoise", "poids et haltères", "exercices sur appareils de musculation" ou "autre" ?
- êtes-vous actuellement impliqué dans des exercices de maintien ou d'amélioration de votre souplesse articulaire ?
- pouvez-vous spécifier de quelle activité il s'agit : "Stretching", "gymnastique suédoise", "cours d'exercices", "yoga" ou "autre" ?
Les différences à la base ont été examinées en utilisant des tests de Chi2 pour les variables catégorielles et des tests t pour les variables continues. Une régression logistique a été utilisée pour calculer les odds ratios (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 %.
RÉSULTATS
La population d'étude avait une moyenne d'âge de 46,7 ± 9,4 ans et a été suivie pendant un temps moyen de 4,9 ± 3,8 ans. 12,8 % (590) ont rapporté une nouvelle survenue de lombalgie alors que respectivement 43 % (1982) et 35,4 % (1631) des sujets ont rapporté réaliser des activités de renforcement musculaire et de souplesse.
Les participants ayant rapporté des activités de renforcement musculaire présentaient un indice de masse corporelle (IMC) inférieur, une meilleure forme physique, une pression artérielle diastolique inférieure, un cholestérol total et une glycémie à jeun réduits, une prévalence de diabète et de cholestérol réduite et une plus faible proportion de fumeurs que ceux ne réalisant pas d'activités de renforcement musculaire.
Les sujets ayant rapporté qu'ils réalisaient des exercices de souplesse étaient plus âgés, étaient surtout des femmes, avaient un IMC réduit, une meilleure forme physique, une activité aérobie plus importante par semaine, un cholestérol total et une glycémie à jeun réduits, une pression artérielle diastolique inférieure et une prévalence plus faible de fumeurs, de diabète, d'hypertension et de cholestérol que ceux qui n'en faisaient pas.
La réalisation rapportée d'exercices de renforcement musculaire n'était pas associée avec l'incidence de lombalgie. Les sujets ayant rapporté utiliser des exercices de renforcement sur appareils de musculation étaient les plus à risque de développer une lombalgie (OR = 1,36, p = 0,009) que les autres. Il en était de même pour ceux ayant rapporté "d'autres" activités de renforcement musculaire (OR = 1,45, p = 0,04). La gymnastique suédoise et les poids - haltères n'étaient pas associés avec une incidence plus importante de lombalgie.
9 %, 2 % et 0,1 % des participants ont rapporté des combinaisons de 2,3 ou 4 activités de renforcement musculaire, respectivement. Cela n'a pas affecté les données précédentes.
Les résultats ont également montré qu'il n'y avait pas d'association significative de risque de développement de lombalgie chez les participants réalisant des exercices de souplesse en général. Cependant, ceux qui ont rapporté des exercices spécifiques de stretching ont présenté un risque plus important de développer des lombalgies (OR = 1,26, p = 0,04) comparés à ceux qui n'en faisaient pas. Ceux ayant rapporté réaliser les autres types d'exercices de souplesse n'avaient pas de risque plus important.
DISCUSSION
Les exercices de renforcement musculaire et de souplesse en général n'étaient pas associés à un risque significativement plus important de lombalgie. Cependant, le risque de lombalgie parmi les participants qui utilisaient spécifiquement des appareils de musculation dans le cadre de leurs activités de renforcement et parmi ceux qui réalisaient du stretching comme activité de souplesse était plus important significativement comparés à ceux sans.
Il existe des preuves que les exercices de souplesse sont un moyen efficace pour soulager les symptômes de lombalgie dans certaines populations [7,10], mais il n'existe pas de preuve que les exercices de souplesse peuvent prévenir la lombalgie.
Bien que cette étude soit limitée par le fait qu'elle n'utilise pas de mesures objectives, les auteurs croient que leur schéma longitudinal et l'importance de la population apportent des données robustes.
Dans 90 % des cas, une étiologie spécifique pour la lombalgie n'est pas trouvée et peut provenir de différentes structures du dos, comme la colonne vertébrale, les muscles paravertébraux, ou les structures tendineuses, ligamentaires et fasciales environnantes [1,11].
Par rapport aux appareils de musculation, l'un des arguments les plus souvent cités en faveur des poids - haltères plutôt que des machines est que le travail n'est pas seulement centré sur le muscle ciblé par l'exercice mais implique aussi le travail de muscles stabilisateurs, tels que ceux du dos et de l'abdomen. Si ces derniers sont trop faibles comparés à ceux renforcés sur appareil, la prédisposition à la lombalgie est augmentée [12]. L'une des limitations est le manque de rapports physiologiques relus par les pairs sur les avantages et les désavantages des entraînements avec poids et sur appareil de musculation.
CONCLUSION
La réalisation générale d'exercices de souplesse et de renforcement musculaire n'augmente pas le risque de développer une lombalgie. Cependant, des étirements spécifiques ou l'utilisation d'appareils de musculation peuvent augmenter le risque de développer une lombalgie.
IMPLICATIONS PRATIQUES
- Réaliser des exercices de souplesse et de renforcement musculaire n'augmente pas le risque de développer une lombalgie.
- Les étirements spécifiques ou l'utilisation d'appareil de musculation peuvent augmenter le risque, comparés à la réalisation d'exercices aux poids et haltères, à la gymnastique suédoise et aux cours d'exercices.
- Des programmes variés incluant un panel d'activités peut aider à réduire le risque de développer une lombalgie.
RÉFÉRENCES
[1] Hart L.G., Deyo R.A., Cherkin D.C., et al : Physician office visits for low back pain, frequency, clinical evaluation, and treatment patterns from a US national survey. Spine (Phila Pa 1976) 1995; 20: 11-19
[2] Department of Health, PA : Health improvement and prevention, at least five a week. London: Department of Health, 2004
[3] Kesaniemi A., Riddoch C.J., Reeder B., et al : Advancing the future of physical activity guidelines in Canada: an independent expert panel interpretation of the evidence. Int J Behav Nutr Phys Act 2010; 7: 41
[4] U.S. Department of Health and Human Services : Physical activity guidelines for americans. , 2008Available from: http://www.health.gov/paguidelines/pdf/paguide.pdf [cited 9 May 2012]
[5] Haladay D.E., Miller S.J., Challis J., et al : Quality of systematic reviews on specific spinal stabilization exercise for chronic low back pain. J Orthop Sports Phys Ther 2013;
[6] Liddle S.D., Gracey J.H., Baxter G.D., et al : Advice for the management of low back pain: a systematic review of randomised controlled trials. Man Ther 2007; 12: 310-327
[7] Purepong N., Jitvimonrat A., Boonyong S., et al : Effect of flexibility exercise on lumbar angle: a study among non-specific low back pain patients. J Bodyw Mov Ther 2012; 16: 236-243
[8] Mikkelsson L.O., Nupponen H., Kaprio J., et al : Adolescent flexibility, endurance strength, and physical activity as predictors of adult tension neck, low back pain, and knee injury: a 25 year follow up study. Br J Sports Med 2006; 40: 107-113
[9] Battie M.C., Bigos S.J., Fisher L.D., et al : The role of spinal flexibility in back pain complaints within industry. A prospective study. Spine (Phila Pa 1976) 1990; 15: 768-773
[10] Cramer H., Lauche R., Haller H., et al : A systematic review and meta-analysis of yoga for low back pain. Clin J Pain 2012;
[11] Waddell G.: The back pain revolution. New York: Churchill-Livingstone, 2004.
[12] Zatsiorsky V.M.K.W.: Chapter 7: injury prevention, in science and practise of strength training. Human Kinet 2006; 137-154