Qu’est ce que c’est ?
Cette technique de soins est un mixage qui se situe à la frontière des étirements, du massage et du travail actif. Aux USA elle est décrite comme une manipulation des tissus mous.
Dans les années 70, aux USA, les étirements sont largement étudiés et selon les découvertes des chercheurs tels que Sherrington, svelborn… Il est décrit différentes modalités dont le pin and stretch et le Anchor and stretch : Pin pour stabilisation par appui, et stretch pour l’étirement.
Cette technique de soins est un mixage qui se situe à la frontière des étirements, du massage et du travail actif. Aux USA elle est décrite comme une manipulation des tissus mous.
Dans les années 70, aux USA, les étirements sont largement étudiés et selon les découvertes des chercheurs tels que Sherrington, svelborn… Il est décrit différentes modalités dont le pin and stretch et le Anchor and stretch : Pin pour stabilisation par appui, et stretch pour l’étirement.
Différents praticiens par la suite ont fait évolué la technique dont Stuart Taws, Bob Mc ATEE, Whitney LOWE et Mickael Leahy. Celui-ci, ingénieur à l’US air force puis thérapeute créa dans un premier temps la myofascial release technique, puis dans un second temps l’ active release technique soft tissue management. Sa méthode (ART) directement dérivée du pin and stretch et des méthodes myofasciales consiste à positionner le segment concerné en position courte, de placer un contact sur le soft tissue concerné et, soit de demander une contraction dynamique de l’antagoniste soit de mobiliser en course externe sans modifier le contact de départ. Le sens de la technique est strictement longitudinal.
Par le biais de cette technique, nous obtenons par exemple une levée des adhérences, une réaction neurophysiologique et une régulation du tonus. Indirectement les neuropathies d’enclavement, les Cumulativ traumas disorders, et les zones d’accolement seront libérés et les flux normalisés. Ainsi sont traités un nombre considérables de troubles comme les tendinopathies, les contractures musculaires, les myofasciites, les adhérences, les lésions ligamentaires ....
Très tôt, formé à ces différentes techniques, j’ai pu m’apercevoir , lors de leur mise en pratique dans le sport de haut niveau, des limites de la méthode. Réfléchissant et testant des moyens de contourner ses limites, je crée en 2010 La myo-coAction. C’ est donc une forme dérivée des méthodes précédentes. Par cela je reconnais évidemment les premiers travaux et réflexions des créateurs avant tout du pin and stretch, Anchor and stretch, puis du travail de Mr Leahy, de Myers et surtout de Mr LOWE ( cf vidéos en fin d'article) enfin des avancées si riches du Rolfing.
La singularité de la Myo-coAction, les protocles myo-détensifs, naît de l’adjonction de paramètres supplémentaires. On y trouve alors des mouvements dynamiques concentriques (active engagement with shortening strokes), des mouvements contraintes locaux, des manœuvres aunisiennes et reflexes, des manoeuvres de libération inter- tissulaires et enfin des points de contact différents (compression broadening, circular friction, swiping cross fiber) .
On va toujours chercher à créer des contraintes pour travailler sur des lignes de tension générées volontairement, précisément par le mouvement. Tous les éléments se trouvant sur cette ligne de tenson seront sollicités ( comme un étirement ou un travail excentrique) mais particulièrement ceux au niveau du point de contact (pin).
Myo = Muscle ( action musculaire)
Co : ensemble, action du patient et du praticien
Coaction : contrainte.
La singularité de la Myo-coAction, les protocles myo-détensifs, naît de l’adjonction de paramètres supplémentaires. On y trouve alors des mouvements dynamiques concentriques (active engagement with shortening strokes), des mouvements contraintes locaux, des manœuvres aunisiennes et reflexes, des manoeuvres de libération inter- tissulaires et enfin des points de contact différents (compression broadening, circular friction, swiping cross fiber) .
Le point de contact n’est plus strictement longitudinal mais peut être transversal, croisé, réflexe…
La modification réside alors dans le travail spatial. Le tissu peut être traité dans toutes ces dimensions alors qu’il ne l’était qu’ exclusivement longitudinal dans les méthodes précédentes. De plus, ces techniques (décrites comme des protocoles) seront systématiquement suivies d’un reconditionnement neuromoteur afin de replacer le segment dans son engramme, dépollué du système de compensations et de douleurs.
La modification réside alors dans le travail spatial. Le tissu peut être traité dans toutes ces dimensions alors qu’il ne l’était qu’ exclusivement longitudinal dans les méthodes précédentes. De plus, ces techniques (décrites comme des protocoles) seront systématiquement suivies d’un reconditionnement neuromoteur afin de replacer le segment dans son engramme, dépollué du système de compensations et de douleurs.
On va toujours chercher à créer des contraintes pour travailler sur des lignes de tension générées volontairement, précisément par le mouvement. Tous les éléments se trouvant sur cette ligne de tenson seront sollicités ( comme un étirement ou un travail excentrique) mais particulièrement ceux au niveau du point de contact (pin).
Myo = Muscle ( action musculaire)
Co : ensemble, action du patient et du praticien
Coaction : contrainte.
Ainsi, conjointement aux actions mécaniques et réflexes (sur les tissus connectifs, sur la mécanique des fluides,l' hyperhémie réactionnelle et les effets neuromusculaires) propres aux massages et aux étirements musculo-aponévrotiques, un phénomène d’allongement par contrainte agissant sur le fluage et la viscoélasticité des tissus sera induit. Il permettra la dilacération et de dégrippage des tissus permettant alors la levée des adhérences.
Lorsque les cellules musculaires glissent entre elles, le mouvement est facilité. Si certaines cellules du groupe musculaire adhèrent aux autres, le muscle peut avoir des difficultés aussi bien à se raccourcir qu’à s’allonger. De fait, des zones myo-fasciales, comportant des adhésions ou des épaississements peuvent s’opposer à une contraction libre, responsable de mécanique anormale des segments, de douleurs et de compensations.
Lorsque les cellules musculaires glissent entre elles, le mouvement est facilité. Si certaines cellules du groupe musculaire adhèrent aux autres, le muscle peut avoir des difficultés aussi bien à se raccourcir qu’à s’allonger. De fait, des zones myo-fasciales, comportant des adhésions ou des épaississements peuvent s’opposer à une contraction libre, responsable de mécanique anormale des segments, de douleurs et de compensations.
La clef d’une bonne manipulation des tissus mous est la palpation sensitive. Il faut créer un vrai dialogue tissulaire. « Seuls les tissus savent ! », il faut donc les questionner, doucement, progressivement et trouver le point de résistance quand il est présent.
Selon Clay « Il faut que le thérapeute juge du potentiel de réponse tissulaire et ajuste en conséquence le niveau de pression ». Toujours selon Clay, le praticien négocie avec le tissu le niveau de pression nécessaire à obtenir un relâchement. Ce dialogue tissulaire est l’essence de l’art de la manipulation tissulaire direct
Protocole myo-détensif du muscle soléaire
PROPRIETE INTELLECTUELLE :
Lorsqu'un thérapeute "invente" une technique, elle est souvent le résultat d'un entrecroisement entre la reprise d'anciennes techniques ( en réalité on invente rien, on ne reprend que les expériences et déductions des anciens) et le fruit de réflexions évolutives faces aux différentes expériences thérapeutiques.
Cette technique revient donc aux créateurs du pin and stretch, méthode certainement issue d'anciennes techniques.
Nous avons juste introduit cette méthode pratique en France, jalonnée de nos modifications, évolutions...
NOUS N AVONS RIEN INVENTES, juste "re"MODELISES des techniques anciennes, efficaces.
Nos travaux, ont été depuis dupliqués, sans aucune reconnaissance des antériorités. Elles sont présentées dès lors comme l'invention du formateur....
Nous serons toujours amenés à constater ces dissimulations volontaires et frauduleuses.
Néanmoins, nous retenons que si la méthode est copiée, c'est qu'elle est efficace, et là est le principal...
Lorsqu'un thérapeute "invente" une technique, elle est souvent le résultat d'un entrecroisement entre la reprise d'anciennes techniques ( en réalité on invente rien, on ne reprend que les expériences et déductions des anciens) et le fruit de réflexions évolutives faces aux différentes expériences thérapeutiques.
Cette technique revient donc aux créateurs du pin and stretch, méthode certainement issue d'anciennes techniques.
Nous avons juste introduit cette méthode pratique en France, jalonnée de nos modifications, évolutions...
NOUS N AVONS RIEN INVENTES, juste "re"MODELISES des techniques anciennes, efficaces.
Nos travaux, ont été depuis dupliqués, sans aucune reconnaissance des antériorités. Elles sont présentées dès lors comme l'invention du formateur....
Nous serons toujours amenés à constater ces dissimulations volontaires et frauduleuses.
Néanmoins, nous retenons que si la méthode est copiée, c'est qu'elle est efficace, et là est le principal...