OBJECTIFS :
L’extensibilité est considérée comme un élément essentiel de la biomécanique fonctionnel normal dans le sport [1]. La littérature, malgré les controverses, rapporte de nombreux bénéfices tels que l’amélioration de la performance, la diminution du risque de blessure, la prévention ou la réduction des DOMS et l’amélioration de la coordination [1-4]. Quelques études ont monté que la diminution de l’extensibilité musculaire des ischio-jambiers est un facteur de risque dans le développement des tendinopathies patellaires et des douleurs fémoro-patellaires [5,6], et des symptômes de dommages musculaires suivant un exercice excentrique [7].
Les techniques communément utilités par les athlètes pour augmenter l’extensibilité inclus des étirements statiques et balistiques ainsi que des techniques de facilitation proprioceptive neuromusculaire (PNF) [8,9]. Néanmoins, la littérature récente a indiqué que la pratique des étirements ne permettait pas de bénéfices significatifs [10,11]. De même, malgré un manque de preuve [12], il est largement admis auprès des athlètes, des entraîneurs et des thérapeutes que le massage est une modalité efficace pour l’augmentation de l’extensibilité musculaire [13]. L’impact du massage sur le rétablissement de l’extensibilité musculaire n’a pas été largement étudié. Cependant, plusieurs études ont investigué l’utilisation du massage comme traitement pour des DOMS [14-19]. Ces études ont porté sur l’utilisation du massage dans la prévention de la perte de force, la diminution des DOMS et le maintien de l’amplitude articulaire (AA). Peu d’études ont montré d’effets positifs [16,19] et beaucoup contiennent des défauts méthodologiques rendant difficile la mise en évidence de l’efficacité du massage sur les DOMS [15]. Il existe certaines études sur le massage montrant des variations significatives par la pratique de techniques sur les tissus mous, ce qui rend difficile les comparaisons entre les études [12]. Il est évident qu’une méthode efficace impactant l’extensibilité n’a pas encore été identifiée.
Un modèle de traitement dynamique profond du tissu mou a été développé pour traiter les athlètes avec des tensions musculaires et des problèmes du tissu mou [20]. Ce modèle consistait en une progression de techniques traditionnelles et de techniques dynamiques se concentrant sur une zone spécifique du muscle. Il est supposé que l’incorporation de contractions actives lors d’un protocole de massage peut augmenter la perfusion musculaire [21] et diminuer la raideur musculaire.
L’expérience clinique suggère que ce modèle de traitement est efficace sur l’apparition des douleurs semblant avoir un effet immédiat sur l’amélioration de l’extensibilité des ischio-jambiers.
Cependant, à l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve scientifique soutenant cette forme de traitement en cas de tensions musculaires. En outre, la littérature actuelle ne donne aucune information sur l’efficacité des techniques de tissus mous associées à des techniques fonctionnelles dynamiques.
Par conséquent, le but de cette étude était de déterminer les effets de la mobilisation dynamique des tissus mous (soft tissue mobilisation : STM) sur l’extensibilité des ischio-jambiers chez les sujets sains de sexe masculin.
METHODES :
Cette étude a été réalisée à l’école de physiothérapie de l’université de Curtin en Australie.
45 hommes volontaires, de 18 à 35 ans, ont participé à cette étude randomisée en simple aveugle. Les sujets présentant des antécédents de blessure à la cuisse au cours des 2 dernières années, des lombalgies dans les 2 derniers mois ou tout problème d’atteinte neurologique au niveau lombaire ou des membres inférieurs ont été exclus.
Les volontaires ont été randomisés pour former 3 groupes distincts : un groupe contrôle, un groupe STM classique et enfin un groupe STM dynamique. Les deux groupes STM ont été comparés au groupe contrôle.
STM classique :
Tous les sujets ont été placés en procubitus, hanches et genoux détendus en position neutre. Chaque sujet a reçu un massage, basé sur des techniques suédoises, appliqué sur les ischio-jambiers. Les techniques comprenaient effleurage, pétrissage, secousses/vibrations (https://www.youtube.com/watch?v=gBIzj_e0egQ), crochetage et mobilisation (https://www.youtube.com/watch?v=uSs7U7_7ZMA) [22]. Le massage comprenait 5 techniques réalisées en 5 minutes.
L’extensibilité est considérée comme un élément essentiel de la biomécanique fonctionnel normal dans le sport [1]. La littérature, malgré les controverses, rapporte de nombreux bénéfices tels que l’amélioration de la performance, la diminution du risque de blessure, la prévention ou la réduction des DOMS et l’amélioration de la coordination [1-4]. Quelques études ont monté que la diminution de l’extensibilité musculaire des ischio-jambiers est un facteur de risque dans le développement des tendinopathies patellaires et des douleurs fémoro-patellaires [5,6], et des symptômes de dommages musculaires suivant un exercice excentrique [7].
Les techniques communément utilités par les athlètes pour augmenter l’extensibilité inclus des étirements statiques et balistiques ainsi que des techniques de facilitation proprioceptive neuromusculaire (PNF) [8,9]. Néanmoins, la littérature récente a indiqué que la pratique des étirements ne permettait pas de bénéfices significatifs [10,11]. De même, malgré un manque de preuve [12], il est largement admis auprès des athlètes, des entraîneurs et des thérapeutes que le massage est une modalité efficace pour l’augmentation de l’extensibilité musculaire [13]. L’impact du massage sur le rétablissement de l’extensibilité musculaire n’a pas été largement étudié. Cependant, plusieurs études ont investigué l’utilisation du massage comme traitement pour des DOMS [14-19]. Ces études ont porté sur l’utilisation du massage dans la prévention de la perte de force, la diminution des DOMS et le maintien de l’amplitude articulaire (AA). Peu d’études ont montré d’effets positifs [16,19] et beaucoup contiennent des défauts méthodologiques rendant difficile la mise en évidence de l’efficacité du massage sur les DOMS [15]. Il existe certaines études sur le massage montrant des variations significatives par la pratique de techniques sur les tissus mous, ce qui rend difficile les comparaisons entre les études [12]. Il est évident qu’une méthode efficace impactant l’extensibilité n’a pas encore été identifiée.
Un modèle de traitement dynamique profond du tissu mou a été développé pour traiter les athlètes avec des tensions musculaires et des problèmes du tissu mou [20]. Ce modèle consistait en une progression de techniques traditionnelles et de techniques dynamiques se concentrant sur une zone spécifique du muscle. Il est supposé que l’incorporation de contractions actives lors d’un protocole de massage peut augmenter la perfusion musculaire [21] et diminuer la raideur musculaire.
L’expérience clinique suggère que ce modèle de traitement est efficace sur l’apparition des douleurs semblant avoir un effet immédiat sur l’amélioration de l’extensibilité des ischio-jambiers.
Cependant, à l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve scientifique soutenant cette forme de traitement en cas de tensions musculaires. En outre, la littérature actuelle ne donne aucune information sur l’efficacité des techniques de tissus mous associées à des techniques fonctionnelles dynamiques.
Par conséquent, le but de cette étude était de déterminer les effets de la mobilisation dynamique des tissus mous (soft tissue mobilisation : STM) sur l’extensibilité des ischio-jambiers chez les sujets sains de sexe masculin.
METHODES :
Cette étude a été réalisée à l’école de physiothérapie de l’université de Curtin en Australie.
45 hommes volontaires, de 18 à 35 ans, ont participé à cette étude randomisée en simple aveugle. Les sujets présentant des antécédents de blessure à la cuisse au cours des 2 dernières années, des lombalgies dans les 2 derniers mois ou tout problème d’atteinte neurologique au niveau lombaire ou des membres inférieurs ont été exclus.
Les volontaires ont été randomisés pour former 3 groupes distincts : un groupe contrôle, un groupe STM classique et enfin un groupe STM dynamique. Les deux groupes STM ont été comparés au groupe contrôle.
STM classique :
Tous les sujets ont été placés en procubitus, hanches et genoux détendus en position neutre. Chaque sujet a reçu un massage, basé sur des techniques suédoises, appliqué sur les ischio-jambiers. Les techniques comprenaient effleurage, pétrissage, secousses/vibrations (https://www.youtube.com/watch?v=gBIzj_e0egQ), crochetage et mobilisation (https://www.youtube.com/watch?v=uSs7U7_7ZMA) [22]. Le massage comprenait 5 techniques réalisées en 5 minutes.
STM dynamique :
Avant les techniques dynamiques, les sujets ont reçu les mêmes techniques du massage classique, dans le même laps de temps (5 minutes). L’intervention dynamique s’est réalisée en plusieurs étapes : évaluation, identification de la zone spécifique à traiter des ischio-jambiers, l’application de 3 techniques dynamiques différentes et une réévaluation de la zone ciblée (cf. figure). Pour évaluer les ischio-jambiers, le sujet reste en position couchée sur le ventre. Seules les zones spécifiques de tensions tissulaires repérées lors du bilan palpatoire ont été traitées au cours de la phase dynamique.
Pour effectuer le STM dynamique, le sujet a été placé en décubitus dorsal, hanche et genou fléchis à 90°. 5 glissées profondes disto-proximales au poing durant une mise en tension passive des ischio-jambiers étaient effectuées après quoi 20 secondes de vibrations étaient réalisées pour terminer la technique. La zone ciblée a été réévaluée pour déterminer si la raideur musculaire était diminuée.
Si aucune diminution n’était constatée, la technique s’arrêtait à la première étape. Si une diminution de la raideur était retrouvée, une progression de la technique était appliquée. La technique suivante consistait à réaliser par le patient une extension active du segment jambier afin d’obtenir une inhibition réciproque des ischio-jambiers. La troisième et dernière progression consistait à réaliser par le patient une contraction excentrique des ischio-jambiers jusqu’au maximum de l’amplitude possible. Au cours de chaque phase, le thérapeute effectuait 5 glissées profondes disto-proximales sur la zone de raideur.
Dans cette étude, tous les sujets ont reçu la progression des techniques dynamiques et aucun sujet ne s’est plaint de douleur. Cependant les sujets ont rapporté une sensation de pression profonde au cours de la phase excentrique. Globalement, la durée du traitement (classique + dynamique) était de 8 minutes.
Avant les techniques dynamiques, les sujets ont reçu les mêmes techniques du massage classique, dans le même laps de temps (5 minutes). L’intervention dynamique s’est réalisée en plusieurs étapes : évaluation, identification de la zone spécifique à traiter des ischio-jambiers, l’application de 3 techniques dynamiques différentes et une réévaluation de la zone ciblée (cf. figure). Pour évaluer les ischio-jambiers, le sujet reste en position couchée sur le ventre. Seules les zones spécifiques de tensions tissulaires repérées lors du bilan palpatoire ont été traitées au cours de la phase dynamique.
Pour effectuer le STM dynamique, le sujet a été placé en décubitus dorsal, hanche et genou fléchis à 90°. 5 glissées profondes disto-proximales au poing durant une mise en tension passive des ischio-jambiers étaient effectuées après quoi 20 secondes de vibrations étaient réalisées pour terminer la technique. La zone ciblée a été réévaluée pour déterminer si la raideur musculaire était diminuée.
Si aucune diminution n’était constatée, la technique s’arrêtait à la première étape. Si une diminution de la raideur était retrouvée, une progression de la technique était appliquée. La technique suivante consistait à réaliser par le patient une extension active du segment jambier afin d’obtenir une inhibition réciproque des ischio-jambiers. La troisième et dernière progression consistait à réaliser par le patient une contraction excentrique des ischio-jambiers jusqu’au maximum de l’amplitude possible. Au cours de chaque phase, le thérapeute effectuait 5 glissées profondes disto-proximales sur la zone de raideur.
Dans cette étude, tous les sujets ont reçu la progression des techniques dynamiques et aucun sujet ne s’est plaint de douleur. Cependant les sujets ont rapporté une sensation de pression profonde au cours de la phase excentrique. Globalement, la durée du traitement (classique + dynamique) était de 8 minutes.
Procédure :
Les sujets inclus ont été invités à remplir un questionnaire détaillant leurs activités physiques pratiquées les 24h précédant l’étude. Tout au long de la procédure, la jambe dominante a été évaluée et traitée.
L’extensibilité des ischio-jambiers a été déterminée en mesurant l’angulation lors de l’élévation jambe tendue, méthode décrite par Hall et col. [23]. L’amplitude de flexion de hanche (AFH) était retenue et mesurée par un inclinomètre.
Les sujets inclus ont été invités à remplir un questionnaire détaillant leurs activités physiques pratiquées les 24h précédant l’étude. Tout au long de la procédure, la jambe dominante a été évaluée et traitée.
L’extensibilité des ischio-jambiers a été déterminée en mesurant l’angulation lors de l’élévation jambe tendue, méthode décrite par Hall et col. [23]. L’amplitude de flexion de hanche (AFH) était retenue et mesurée par un inclinomètre.
RESULTATS :
L’analyse des données a montré que les trois groupes étaient comparables (Tab I).
Les modifications moyennes de l’AFH sont indiquées dans le tableau II ci-contre.
L’extensibilité des ischio-jambiers était significativement plus élevée dans le groupe STM dynamique par rapport aux groupes STM classique et contrôle. Le groupe STM classique ne diffère pas significativement du groupe témoin.
CONCLUSION:
L’étude a révélé que les sujets qui ont reçu le STM dynamique ont eu une augmentation significativement plus grande de l’extensibilité des ischio-jambiers que les 2 autres groupes chez des sujets masculins en bonne santé.
TRADUIT PAR ERWANN LE CORRE
ARTICLE ORIGINAL :
D. Hopper, S. Deacon, S. Das, A. Jain, D. Riddell, T. Hall, K. Briffa. Dynamic soft tissue mobilisation increases hamstring flexibility in healthy male subjects. Br J Sports Med 2005;39:594–598. doi: 10.1136/bjsm.2004.011981
BIBLIOGRAPHIE :
1 - Hutson M. Sports injuries: recognition and management, 2nd ed. Oxford: Oxford University Press, 1996.
2 - Hartig DE, Henderson JM. Increasing flexibility decreases lower extremity overuse injuries in military basic trainees. Am J Sports Med 1999;27:173–6.
3 - Gleim GW, McHugh MP. Flexibility and its effects on sports injury and performance. Sports Med 1997;24:289–99.
4 - Pope R, Herbert R, Kirwan J, et al. A randomized trial of pre-exercise stretching for prevention of lower limb injury. Med Sci Sports Exer 2000;32:271–7.
5 - Witvrouw E, Lysens R, Bellemans J, et al. Intrinsic risk factors for the development of anterior knee pain in an athletic population: a two year prospective study. Am J Sports Med 2000;28:480–9.
6 - Witvrouw E, Bellemans J, Lysens R, et al. Intrinsic risk factors for the development of patellar tendinitis in the athletic population. Am J Sports Med 2001;29:190–5.
7 - McHugh M, Connolly D, Eston R, et al. The role of passive stiffness in symptoms of exercise-induced muscle damage. Am J Sports Med 1999;27:594–9.
8 - Brukner P, Khan K. Clinical sports medicine, 2nd ed. Roseville, NSW: McGraw-Hill, 2001.
9 - Bandy W, Irion J, Briggler M. The effect of static and dynamic range of motion training on the flexibility of the hamstring muscles. J Orthop Sports Phys Ther 1998;27:295–300.
10 - Herbert R, Gabriel M. Effects of stretching before and after exercising on muscle soreness and risk of injury: systematic review. Br Med J 2002;325:468–78.
11 - Shrier I. Stretching before exercise does not reduce the risk of local muscle injury: a critical review of the clinical and basic science literature. Clin J Sport Med 1999;9:221–7.
12 - Hemmings B. Physiological, psychological and performance effects of massage therapy in sport: a review of the literature. Phys Ther Sport 2001;2:165–70.
13 - Tiidus P. Manual massage and recovery of muscle function following exercise: a literature review. J Orthop Sports Phys Ther 1997;25:107–12.
14 - Tiidus P, Shoemaker J. Effleurage massage, muscle blood flow and long-term post-exercise strength recovery. Int J Sports Med 1995;16:478–83.
15 - Ernst E. Does post-exercise massage treatment reduce delayed onset muscle soreness? A systematic review. Br J Sports Med 1998;32:212–4.
16 - Smith L, Keating M, Holbert D, et al. The effects of athletic massage on delayed onset muscle soreness, creatine kinase, and neutrophil count: a preliminary report. J Orthop Sports Phys Ther 1994;19:93–8.
17 - Hilbert J, Sforzo G, Swensen T. The effects of massage on delayed onset muscle soreness. Br J Sports Med 2003;37:72–9.
18 - Cafarelli E, Sim J, Carolan B, et al. Vibratory massage and short-term recovery from muscular fatigue. Int J Sports Med 1990;11:474–8.
19 - Rodenburg J, Steenbeek D, Schiereck P, et al. Warm-up, stretching and massage diminish harmful effects of eccentric exercise. Int J Sports Med 1994;15:414–9.
20 - Hopper D. A new dynamic deep muscle tissue model (DDMT). In: Proceedings of the Annual Scientific Conference in Sports Medicine. Canberra, ACT, 1991.
21 - Hunter G. Specific soft tissue mobilization in the management of soft tissue dysfunction. Man Ther 1998;3:2–11.
22 - Goats G. Massage - the scientific basis of an ancient art: part 2. Physiological and therapeutic effects. Br J Sports Med 1994;28:149–52.
L’analyse des données a montré que les trois groupes étaient comparables (Tab I).
Les modifications moyennes de l’AFH sont indiquées dans le tableau II ci-contre.
L’extensibilité des ischio-jambiers était significativement plus élevée dans le groupe STM dynamique par rapport aux groupes STM classique et contrôle. Le groupe STM classique ne diffère pas significativement du groupe témoin.
CONCLUSION:
L’étude a révélé que les sujets qui ont reçu le STM dynamique ont eu une augmentation significativement plus grande de l’extensibilité des ischio-jambiers que les 2 autres groupes chez des sujets masculins en bonne santé.
TRADUIT PAR ERWANN LE CORRE
ARTICLE ORIGINAL :
D. Hopper, S. Deacon, S. Das, A. Jain, D. Riddell, T. Hall, K. Briffa. Dynamic soft tissue mobilisation increases hamstring flexibility in healthy male subjects. Br J Sports Med 2005;39:594–598. doi: 10.1136/bjsm.2004.011981
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15 - Ernst E. Does post-exercise massage treatment reduce delayed onset muscle soreness? A systematic review. Br J Sports Med 1998;32:212–4.
16 - Smith L, Keating M, Holbert D, et al. The effects of athletic massage on delayed onset muscle soreness, creatine kinase, and neutrophil count: a preliminary report. J Orthop Sports Phys Ther 1994;19:93–8.
17 - Hilbert J, Sforzo G, Swensen T. The effects of massage on delayed onset muscle soreness. Br J Sports Med 2003;37:72–9.
18 - Cafarelli E, Sim J, Carolan B, et al. Vibratory massage and short-term recovery from muscular fatigue. Int J Sports Med 1990;11:474–8.
19 - Rodenburg J, Steenbeek D, Schiereck P, et al. Warm-up, stretching and massage diminish harmful effects of eccentric exercise. Int J Sports Med 1994;15:414–9.
20 - Hopper D. A new dynamic deep muscle tissue model (DDMT). In: Proceedings of the Annual Scientific Conference in Sports Medicine. Canberra, ACT, 1991.
21 - Hunter G. Specific soft tissue mobilization in the management of soft tissue dysfunction. Man Ther 1998;3:2–11.
22 - Goats G. Massage - the scientific basis of an ancient art: part 2. Physiological and therapeutic effects. Br J Sports Med 1994;28:149–52.