La pratique du sport à haut niveau est fortement corrélée à l’incontinence urinaire chez les athlètes : étude comparative de 372 athlètes féminines de haut niveau et 372 patientes
INTRODUCTION
L’incontinence urinaire (UI) est un problème commun chez les femmes, avec un impact négatif sur la qualité de vie. L’UI se définit comme la plainte de fuite involontaire d’urine. Le taux de prévalence de l’UI chez les femmes âgées de 15 à 44 ans dans la population générale va de 6,2 à 12,4%. L’incontinence urinaire de stress (SUI) est définit comme la plainte de perte involontaire d’urine lors d’un fort ou d’une fatigue physique mais également lors de l’éternuement ou de la toux. La SUI est le type d’UI la plus courante chez les femme avec un taux de prévalence variant de 3 à 58,4% (la large variation dans les taux est due aux différents définitions utilisées et aux différentes populations étudiées).
OBJECTIF
Le but de cette étude est d’évaluer la prévalence de l’UI dans la population féminine sportive de haut niveau dans différents sport en la comparant à une population contrôle équivalente en âge, et d’évaluer les potentiels facteurs de risques pour l’UI, incluant la pratique du sport, les caractéristiques anthropométriques et les antécédents médicaux.
METHODES
L’étude a été menée de façon transversale dans une population de sportives de haut niveau portugaises. Un total de 416 athlètes ont été identifiées dans différents fédérations, seules 372 ont pu être contacté et ont accepté de participer. Les critères d’inclusions pour la population féminine sportive étaient d’être âgée de 15 à 48 ans, faire partie de l’équipe nationale pour au moins 1 an et avoir un niveau de compétition international. Les critères d’exclusion étaient la grossesse au moment de l’étude et pendant l’année précédente, les maladies ou l’incapacité à comprendre le portugais.
Les données ont été récoltées par l’intermédiaire d’un questionnaire divisé en 3 sections:
- Section 1 : données générales (ex : âge, poids, taille…)
- Section 2 : antécédents médicaux, traitements, constipations, infections urinaires, antécédents familiaux de UI, antécédents obstétriques ou gynécologiques
- Section 3 : caractéristiques de la pratique sportive, type de sport, nombre d’années de pratique et volume horaire hebdomadaire
En plus de ce questionnaire, les sportives ont été questionnée sur la potentielle survenue d’UI durant leur pratique sportive, ainsi que l’impact de l’UI sur leur performance sportive et si elles avaient besoin d’utiliser des protections pour prévenir les fuites.
L’UI a été évaluée par l’utilisation d’un questionnaire (International Consultation on Incontinence Questionnaire-Urinary Incontinence-Short Form).
- premier item : «A quelle fréquence avez-vous des fuites d’urine?» (0 à 5)
- second item : «Quelle quantité d'urine perdez-vous habituellement (que vous portiez une protection ou non)?» (0 à 5)
- troisième item : «Dans l’ensemble, dans quelle mesure les fuites d’urine gênent-elles votre vie quotidienne?» (0 à 10)
- quatrième item non noté : perception par la patiente de la cause et du type de fuite.
La fréquence de l’UI a été évaluée à l'aide du premier élément; le deuxième élément a été utilisé pour évaluer l'ampleur des fuites et le troisième a permis de déterminer l'impact global de l'UI sur la qualité de vie. Lorsque la perte d'urine involontaire était associée à une toux, à un éternuement, à une activité physique ou à un exercice, l'UI était classée dans la SUI. La perte d’urine involontaire avant d’aller aux toilettes a été classée comme incontinence urinaire d’urgence (UUI). Les cas de SUI et de UUI étaient classés comme incontinence urinaire mixte (MUI). Le reste a été classé dans les autres types de UI.
Les sports inclus dans la présente étude ont été classés en sept groupes (tableau 1).
Les données ont été récoltées par l’intermédiaire d’un questionnaire divisé en 3 sections:
- Section 1 : données générales (ex : âge, poids, taille…)
- Section 2 : antécédents médicaux, traitements, constipations, infections urinaires, antécédents familiaux de UI, antécédents obstétriques ou gynécologiques
- Section 3 : caractéristiques de la pratique sportive, type de sport, nombre d’années de pratique et volume horaire hebdomadaire
En plus de ce questionnaire, les sportives ont été questionnée sur la potentielle survenue d’UI durant leur pratique sportive, ainsi que l’impact de l’UI sur leur performance sportive et si elles avaient besoin d’utiliser des protections pour prévenir les fuites.
L’UI a été évaluée par l’utilisation d’un questionnaire (International Consultation on Incontinence Questionnaire-Urinary Incontinence-Short Form).
- premier item : «A quelle fréquence avez-vous des fuites d’urine?» (0 à 5)
- second item : «Quelle quantité d'urine perdez-vous habituellement (que vous portiez une protection ou non)?» (0 à 5)
- troisième item : «Dans l’ensemble, dans quelle mesure les fuites d’urine gênent-elles votre vie quotidienne?» (0 à 10)
- quatrième item non noté : perception par la patiente de la cause et du type de fuite.
La fréquence de l’UI a été évaluée à l'aide du premier élément; le deuxième élément a été utilisé pour évaluer l'ampleur des fuites et le troisième a permis de déterminer l'impact global de l'UI sur la qualité de vie. Lorsque la perte d'urine involontaire était associée à une toux, à un éternuement, à une activité physique ou à un exercice, l'UI était classée dans la SUI. La perte d’urine involontaire avant d’aller aux toilettes a été classée comme incontinence urinaire d’urgence (UUI). Les cas de SUI et de UUI étaient classés comme incontinence urinaire mixte (MUI). Le reste a été classé dans les autres types de UI.
Les sports inclus dans la présente étude ont été classés en sept groupes (tableau 1).
RESULTATS
372 femmes ont été inclues dans l’étude, la majorité ayant un indice de masse corporelle normale et ne rapportant pas d’épisodes de constipation ou d’antécédents familiaux de UI. Quelques une avaient eu des enfants ou avaient subi une chirurgie gynécologique. La population contrôle présentait des valeurs plus importantes d’infections urinaires. Les femmes sportives rapportaient moins de constipations, moins de grossesses, et moins sujettes aux antécédents familiaux d’UI ou aux antécédents individuels d’infections urinaires en comparaison au groupe contrôle.
Les athlètes pratiquant des sports de gravité (G7 : saut et trampoline) ont rapporté la plus haute prévalence pour l’UI (84,4%) en comparaison à tous les autres groupes de pratique (G1 : 14,3%, G2 : 28,6%, G3 : 21,4%, G4 :44%, G5 : 25,8%, G6 : 33,3%). Le taux de prévalence de l’UI va de 0% (roller) à 82,4% (trampoline). Les sportives ont des taux 3 fois supérieurs à la population contrôle. En outre, la constipation, les antécédents familiaux d’UI et les antécédents d’infection urinaire ont eu un effet significatif (tableau 4). Chez les athlètes, une association faible a été observée entre l’UI et les heures d'entraînement par semaine. Aucune association n'a été constatée entre l'UI et le nombre d'années de pratique sportive. La plupart des athlètes avec UI (n = 110) ont signalé des fuites urinaires au cours de la pratique sportive (82; 74,5%), souvent au milieu / à la fin de l'entraînement / de la compétition (69; 84,1%). Chez 45 athlètes (55,6%), l’UI n’est apparue que pendant la pratique sportive. Douze (14,6%) des athlètes ayant eu une UI ont appliqué des stratégies pour réduire les fuites visibles, le plus souvent avec des serviettes (9; 75%); 32 (39,1%) ont considéré que les fuites affectaient leurs performances sportives. Aucun des athlètes avec une UI pratiquant la natation synchronisée, le saut à cheval, le roller hockey, le football / futsal, le judo / karaté ou le volley-ball n’a rapporté que l’UI avait affecté leur performance sportive.
Les athlètes pratiquant des sports de gravité (G7 : saut et trampoline) ont rapporté la plus haute prévalence pour l’UI (84,4%) en comparaison à tous les autres groupes de pratique (G1 : 14,3%, G2 : 28,6%, G3 : 21,4%, G4 :44%, G5 : 25,8%, G6 : 33,3%). Le taux de prévalence de l’UI va de 0% (roller) à 82,4% (trampoline). Les sportives ont des taux 3 fois supérieurs à la population contrôle. En outre, la constipation, les antécédents familiaux d’UI et les antécédents d’infection urinaire ont eu un effet significatif (tableau 4). Chez les athlètes, une association faible a été observée entre l’UI et les heures d'entraînement par semaine. Aucune association n'a été constatée entre l'UI et le nombre d'années de pratique sportive. La plupart des athlètes avec UI (n = 110) ont signalé des fuites urinaires au cours de la pratique sportive (82; 74,5%), souvent au milieu / à la fin de l'entraînement / de la compétition (69; 84,1%). Chez 45 athlètes (55,6%), l’UI n’est apparue que pendant la pratique sportive. Douze (14,6%) des athlètes ayant eu une UI ont appliqué des stratégies pour réduire les fuites visibles, le plus souvent avec des serviettes (9; 75%); 32 (39,1%) ont considéré que les fuites affectaient leurs performances sportives. Aucun des athlètes avec une UI pratiquant la natation synchronisée, le saut à cheval, le roller hockey, le football / futsal, le judo / karaté ou le volley-ball n’a rapporté que l’UI avait affecté leur performance sportive.
DISCUSSION
Dans la présente étude, des différences dans la prévalence de l'UI ont également été observées entre les groupes sportifs, les taux allant de 14,3% dans les sports techniques à 84,4% dans les sports de gravité. En cohérence avec des recherches antérieures, les femmes pratiquant le trampoline ont montré la prévalence la plus élevée de SUI. On pourrait supposer que l’impact menant à la fuite correspond à la phase d’atterrissage. Cependant, Eliasson et ses collaborateurs ont constaté que les fuites se produisaient principalement lors de doubles sauts périlleux et lors de la répétition d'exercices nouveaux, intensifs et difficiles.
En ce qui concerne l'équitation, à notre connaissance, il s'agit de la première étude à rapporter la prévalence de l’UI chez les athlètes féminines de haut niveau, participant à des compétitions de saut d'obstacles. Les cavalières contractent les adducteurs de hanche pour maintenir leur équilibre et une contraction synergique du muscle strié de la paroi de l'urètre et du PFM a été constatée lors de la contraction des muscles adducteur de la hanche; ainsi, l'équitation pourrait renforcer le PFM.
En ce qui concerne les jeux de ballon, les athlètes de volley-ball participant à notre étude ont signalé une prévalence de SUI nettement plus basse que celle, par exemple, de basket-ball et de hockey sur patins. Il existe des incohérences d’une étude à l’autre dans les taux de prévalence de l’UI rapportés dans le volleyball, qui varie entre 4,3% et 44,4%. Bien que les joueuses de volleyball fassent des bonds dans l'exécution d'un tir, elles ont une posture plus stationnaire car elles ne se déplacent pas sur le terrain tout au long du match. Ainsi, l’impact des forces de réaction du sol sur la région pelvienne le sol peut être moindre au volleyball que dans d’autres sports à fort impact. Cependant, une étude a révélé que les joueuses de volley-ball avaient une force de PFM significativement plus faible par rapport à un groupe contrôle ne faisant pas d’exercice et qu’une faible force de PFM était corrélée à une SUI.
Une autre différence intéressante trouvée dans la présente étude concerne les athlètes des disciplines de sports aquatiques, dans lesquels aucune des nageuses n'a rapporté de SUI, contrairement à ceux des athlètes de water-polo et de nage synchronisée. D'autres études ont une large plage de prévalence chez les nageuses, allant de 6% à 84,6%. Bien que dans les sports aquatiques, le corps est partiellement immergé dans l'eau et que les forces de réaction au sol n'ont donc aucun impact sur le plancher pelvien, certaines différences peuvent exister entre les modalités en termes d'augmentations rapides et répétitives de la pression abdominale dues à la torsion et à d'autres mouvements corporels spécifiques au sport. Cependant, la prévalence de l’UI peut également être sous-estimée dans l'eau, car les fuites peuvent être plus difficile à voir.
La conclusion selon laquelle plus de la moitié des athlètes ont déclaré avoir eu l'UI seulement pendant la pratique sportive, la plupart du temps au milieu ou à la fin de l'entraînement / des séances de compétition et que le volume d'entraînement était associé à l'UI, indique que la force et l'endurance des PFMs sont nécessaires pour rester au sec. Une diminution de la contraction volontaire maximale du PFM après un exercice intense a été observée chez les jeunes femmes nullipares atteintes de SUI. Il est donc nécessaire de développer des méthodes valables de mesure de la fonction du PFM lors de différentes activités sportives.
Plus du tiers des athlètes ont estimé que l’UI avait des répercussions sur les performances sportives; cependant, moins de 15% ont déclaré avoir eu recours à des stratégies pour masquer les fuites, et beaucoup moins d'athlètes que les témoins en ont parlé à un médecin. Ne pas parler de l’UI aux professionnels de santé est chose courante. Comme ce comportement semble avoir persisté au cours des deux dernières décennies, il est nécessaire de mettre en place des programmes éducatifs pour les prestataires de soins de santé, les instructeurs de fitness et les entraîneurs. Certaines études indiquent que la présence de l’UI à un jeune âge et une activité intense au cours de l'adolescence peuvent être un facteur de risque pour l’UI ultérieure. Par conséquent, les interventions visant à prévenir et à traiter la maladie à un stade précoce sont importantes. Il existe de fortes preuves que le renforcement des PFMs (PFMT) est un traitement efficace pour la SUI chez la population féminine en général, et il existe un consensus international selon lequel le PFMT devrait un traitement de première intention pour la SIU et la MIU.
En ce qui concerne l'équitation, à notre connaissance, il s'agit de la première étude à rapporter la prévalence de l’UI chez les athlètes féminines de haut niveau, participant à des compétitions de saut d'obstacles. Les cavalières contractent les adducteurs de hanche pour maintenir leur équilibre et une contraction synergique du muscle strié de la paroi de l'urètre et du PFM a été constatée lors de la contraction des muscles adducteur de la hanche; ainsi, l'équitation pourrait renforcer le PFM.
En ce qui concerne les jeux de ballon, les athlètes de volley-ball participant à notre étude ont signalé une prévalence de SUI nettement plus basse que celle, par exemple, de basket-ball et de hockey sur patins. Il existe des incohérences d’une étude à l’autre dans les taux de prévalence de l’UI rapportés dans le volleyball, qui varie entre 4,3% et 44,4%. Bien que les joueuses de volleyball fassent des bonds dans l'exécution d'un tir, elles ont une posture plus stationnaire car elles ne se déplacent pas sur le terrain tout au long du match. Ainsi, l’impact des forces de réaction du sol sur la région pelvienne le sol peut être moindre au volleyball que dans d’autres sports à fort impact. Cependant, une étude a révélé que les joueuses de volley-ball avaient une force de PFM significativement plus faible par rapport à un groupe contrôle ne faisant pas d’exercice et qu’une faible force de PFM était corrélée à une SUI.
Une autre différence intéressante trouvée dans la présente étude concerne les athlètes des disciplines de sports aquatiques, dans lesquels aucune des nageuses n'a rapporté de SUI, contrairement à ceux des athlètes de water-polo et de nage synchronisée. D'autres études ont une large plage de prévalence chez les nageuses, allant de 6% à 84,6%. Bien que dans les sports aquatiques, le corps est partiellement immergé dans l'eau et que les forces de réaction au sol n'ont donc aucun impact sur le plancher pelvien, certaines différences peuvent exister entre les modalités en termes d'augmentations rapides et répétitives de la pression abdominale dues à la torsion et à d'autres mouvements corporels spécifiques au sport. Cependant, la prévalence de l’UI peut également être sous-estimée dans l'eau, car les fuites peuvent être plus difficile à voir.
La conclusion selon laquelle plus de la moitié des athlètes ont déclaré avoir eu l'UI seulement pendant la pratique sportive, la plupart du temps au milieu ou à la fin de l'entraînement / des séances de compétition et que le volume d'entraînement était associé à l'UI, indique que la force et l'endurance des PFMs sont nécessaires pour rester au sec. Une diminution de la contraction volontaire maximale du PFM après un exercice intense a été observée chez les jeunes femmes nullipares atteintes de SUI. Il est donc nécessaire de développer des méthodes valables de mesure de la fonction du PFM lors de différentes activités sportives.
Plus du tiers des athlètes ont estimé que l’UI avait des répercussions sur les performances sportives; cependant, moins de 15% ont déclaré avoir eu recours à des stratégies pour masquer les fuites, et beaucoup moins d'athlètes que les témoins en ont parlé à un médecin. Ne pas parler de l’UI aux professionnels de santé est chose courante. Comme ce comportement semble avoir persisté au cours des deux dernières décennies, il est nécessaire de mettre en place des programmes éducatifs pour les prestataires de soins de santé, les instructeurs de fitness et les entraîneurs. Certaines études indiquent que la présence de l’UI à un jeune âge et une activité intense au cours de l'adolescence peuvent être un facteur de risque pour l’UI ultérieure. Par conséquent, les interventions visant à prévenir et à traiter la maladie à un stade précoce sont importantes. Il existe de fortes preuves que le renforcement des PFMs (PFMT) est un traitement efficace pour la SUI chez la population féminine en général, et il existe un consensus international selon lequel le PFMT devrait un traitement de première intention pour la SIU et la MIU.
CONCLUSION
La présente étude a trouvé une prévalence de l’UI plus importante dans la population sportive du haut niveau portugaise que dans la population contrôle du même âge, et la pratique d’un sport de haut niveau a été identifié comme étant un facteur de risque à l’UI. En plus, de cette pratique sportive à haut niveau, la constipation, les antécédents familiaux de UI, les antécédents d’infection urinaire ont également été associés à des taux élevés de UI.
Article de référence
Performing high-level sport is strongly associated with urinary incontinence in elite athletes: a comparative study of 372 elite female athletes and 372 controls, Alice Carvalhais et Al. BJSM June 2017, Doi 11.1136/bjsports-2017-097587
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