Introduction
Engebretsen et al2 ont décrit que parmi le nombre d’athlètes inscrits lors des jeux olympiques d’hiver 2010, le risque de blessure était plus élevé pour les hockeyeurs avec 13–35% ayant subit une blessure pendant la compétition. 2 De plus, le hockey sur glace a la plus grande incidence de lésions traumatiques athlète-à-athlète. Le pourcentage de blessures pendant les matches est de 13.5% pour le genou, 8.9% articulation acromio-claviculaire (AC) , 6.2% contusions de la cuisse et 4.5% de lésions musculaires des muscles du bassin et de la hanche.3 les blessures du membre supérieur seront analysées en se focalisant sur les articulations gléno-humérale et acromio-claviculaire. 4
Pour cet article, la blessure a été définie comme le facteur déclenchant obligeant le joueur a arrêté la compétition, manquer partiellement un entrainement, ou ayant subit un traumatisme nécessitant une prise en charge médicale. 1 ,4–6 Malgré le nombre élevé de commotion cérébrale dans ce sport de glace, cette étude a ciblé les pathologies musculo-squelettiques et leur protocole de soins. On devra analyser si un athlète ayant subit une commotion cérébrale lors de l’entrainement ou en match ne sera pas capable de poursuivre son activité le même jour..7–9 avant d’être capable de reprendre complètement l’entrainement, l’athlète devra suivre un programme de reprise progressif avant le retour sur le terrain une fois que la symptomatologie aura disparu au repos. (Tableau 1).7 le but de cette étude était d’amener une compréhension globale des blessures les plus communes dans le hockey sur glace. La compréhension des pathologies musculo-squelettiques communes permettront d’améliorer les prtocoles de soins et les mesures de prévention pour proposer à l’athlète une reprise sûre et rapide de son sport.
ÉPAULE
Entorse acromio-claviculaire
Le mécanisme lésionnel de l’acromio-claviculaire le plus commun est un choc direct sur l’épaule du joueur qui entraine l’acromion vers le bas lésant ainsi partiellement ou totalement les ligaments coraco-claviculaires (CC) 10–14 Chez un joueur blessé, l’examen clinique montrera une limitation de l’amplitude articulaire, et la palpation de l’articulation AC provoquera une douleur localisée et une déformation possible.11 Pour évaluer les fractures ou la perte de contact de l’articulation AC, il sera recommandé d’effectuer des radiographies standards antéro-postérieur, latérale et axillaire .14 Le traitement est basé sur la classification et les degrés lésionnels proposés par Rockwood (tableau 2).11
Entorse acromio-claviculaire
Le mécanisme lésionnel de l’acromio-claviculaire le plus commun est un choc direct sur l’épaule du joueur qui entraine l’acromion vers le bas lésant ainsi partiellement ou totalement les ligaments coraco-claviculaires (CC) 10–14 Chez un joueur blessé, l’examen clinique montrera une limitation de l’amplitude articulaire, et la palpation de l’articulation AC provoquera une douleur localisée et une déformation possible.11 Pour évaluer les fractures ou la perte de contact de l’articulation AC, il sera recommandé d’effectuer des radiographies standards antéro-postérieur, latérale et axillaire .14 Le traitement est basé sur la classification et les degrés lésionnels proposés par Rockwood (tableau 2).11
Grades | Description | Tests | Imaging |
I | Sprain of AC ligaments. The AC and CC are intact | No stability of clavicle detected on stress tests | X-ray normal |
II | AC ligaments are ruptured, CC ligaments are intact12 | Clavicle is unstable to direct stress test | Lateral clavicle may be slightly elevated, negative stress views on X-ray |
III | Complete disruption of the AC and CC ligaments without significant disruption of the deltotrapezial fascia12 | Deformity present with clavicle appearing elevated (acromion depressed), clavicle unstable in vertical and horizontal planes | Separation of the clavicle from the acromion especially evident with stress X-ray |
IV | Distal clavicle is posteriorly displaced into the trapezius muscle | Posterior deformity present | Displaced clavicle evident on axillary X-ray view |
V | More severe form of grade III. Complete disruption of the AC and CC ligaments with disruption of the deltotrapezial fascia | Significant tenting or pseudolateral clavicle elevation, downward displacement of the scapular | Twofold to threefold increase in the CC distance or a 100–300% increase in the clavicle to acromion distance on X-ray |
VI | Inferior displacement of the distal clavicle, either subacromial or subcoracoid | Severe trauma, usually accompanied by other significant injuries |
AC, acromioclavicular; CC, coracoclavicular.
Tableau 2 : Description et diagnostique de l’acromio-claviculaire
Traitement
Le traitement est basé sur la sévérité de l’atteinte de l’AC. Pour les grade I et II, on utilisera une écharpe, des antidouleurs, cryothérapie, immobilisation, plus tard la recherche des amplitudes articulaires, taping et repos.5 ,11 ,12 ,14 les études récentes ont démontré de bons résultats pour le traitement conservateur des atteintes de grade III de l’AC chez les hockeyeurs. 14 ,15 Les grade IV–VI sont d’indication chirurgicale pour la reconstruction du ligament CC, soit par suture ou transfert de ligament. 15 Pendant la période de guérison, les joueurs doivent éviter les activités qui peuvent aggraver la blessure ou limiter les amplitudes de mouvement. 11
Return to play
Les temps de guérison et les critères de retour sur le terrain pour la majorité des entorses acromio-claviculaires sont décrits par l’image 1. Le joueur devra retrouver sa force musculaire et les amplitudes articulaires de l’épaule affectée. Un tape et une attelle de protection de l’AC peut être utilisée pour diminuer la douleur et dissiper les forces de contact (Image 2).5 La période de progression n’est pas encore bien définie et le temps de guérison reste variable.
Tableau 2 : Description et diagnostique de l’acromio-claviculaire
Traitement
Le traitement est basé sur la sévérité de l’atteinte de l’AC. Pour les grade I et II, on utilisera une écharpe, des antidouleurs, cryothérapie, immobilisation, plus tard la recherche des amplitudes articulaires, taping et repos.5 ,11 ,12 ,14 les études récentes ont démontré de bons résultats pour le traitement conservateur des atteintes de grade III de l’AC chez les hockeyeurs. 14 ,15 Les grade IV–VI sont d’indication chirurgicale pour la reconstruction du ligament CC, soit par suture ou transfert de ligament. 15 Pendant la période de guérison, les joueurs doivent éviter les activités qui peuvent aggraver la blessure ou limiter les amplitudes de mouvement. 11
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Les temps de guérison et les critères de retour sur le terrain pour la majorité des entorses acromio-claviculaires sont décrits par l’image 1. Le joueur devra retrouver sa force musculaire et les amplitudes articulaires de l’épaule affectée. Un tape et une attelle de protection de l’AC peut être utilisée pour diminuer la douleur et dissiper les forces de contact (Image 2).5 La période de progression n’est pas encore bien définie et le temps de guérison reste variable.
Image 2 : Orthèse de protection acromio-claviculaire.
Fractures de la clavicule
En général, les fractures de la clavicule non déplacées peuvent être résolues sans intervention chirurgicale mais des essais cliniques ont démontré que la chirurgie permet souvent d’améliorer la fonction et l’esthétique. 16 Pendant la guérison, on devra observer plus de six semaines d’activités sans contact afin de retrouver partiellement du jeu avec contact autour de 8-10 semaines.
Luxation gléno-humérale
Une autre pathologie fréquemment rencontrée dans le hockey sur glace est la luxation gléno-humérale qui arrive lors de l’élévation du bras et amené en postériorité ou alors lors d’un contact direct en abduction et rotation externe. 12 Au début, le joueur doit respecter une immobilisation de 4-6 semaines suivies par un programme de renforcement musculaire. Pour les joueurs sans antécédents de luxation, il est possible de revenir sur le terrain une fois les amplitudes articulaires et la force musculaire normales sont retrouvées. La rééducation doit se finir par le renforcement de tous les muscles de l’épaule et péri-scapulaires, mais l’opération est souvent requise pour les luxations récidivantes pour réparer le labrum, les ligaments et la capsule. 12 ,17 ,18 L’instabilité traumatique antérieure est rééduquée avec succés après opéation et un retour au sport estimé à 4-6 mois.17
Conclusion
Cette revue d’études nous apporte une vue globale des pathologies les plus souvent rencontrées dans le hockey sur glace (Image 7) et une base de protocoles de traitement efficaces. Le traitement fonctionnel et non-chirurgical apporte de très bons résultats et permet un retour rapide à l’activité. Le hockey sur glace reste un sport de contact avec des mécanismes lésionnels uniques. La connaissance de ces pathologies et des protocoles de soins permettra de diminuer le temps d’arrêt et un retour à la compétition prolongé sûr pour les athlètes.
En général, les fractures de la clavicule non déplacées peuvent être résolues sans intervention chirurgicale mais des essais cliniques ont démontré que la chirurgie permet souvent d’améliorer la fonction et l’esthétique. 16 Pendant la guérison, on devra observer plus de six semaines d’activités sans contact afin de retrouver partiellement du jeu avec contact autour de 8-10 semaines.
Luxation gléno-humérale
Une autre pathologie fréquemment rencontrée dans le hockey sur glace est la luxation gléno-humérale qui arrive lors de l’élévation du bras et amené en postériorité ou alors lors d’un contact direct en abduction et rotation externe. 12 Au début, le joueur doit respecter une immobilisation de 4-6 semaines suivies par un programme de renforcement musculaire. Pour les joueurs sans antécédents de luxation, il est possible de revenir sur le terrain une fois les amplitudes articulaires et la force musculaire normales sont retrouvées. La rééducation doit se finir par le renforcement de tous les muscles de l’épaule et péri-scapulaires, mais l’opération est souvent requise pour les luxations récidivantes pour réparer le labrum, les ligaments et la capsule. 12 ,17 ,18 L’instabilité traumatique antérieure est rééduquée avec succés après opéation et un retour au sport estimé à 4-6 mois.17
Conclusion
Cette revue d’études nous apporte une vue globale des pathologies les plus souvent rencontrées dans le hockey sur glace (Image 7) et une base de protocoles de traitement efficaces. Le traitement fonctionnel et non-chirurgical apporte de très bons résultats et permet un retour rapide à l’activité. Le hockey sur glace reste un sport de contact avec des mécanismes lésionnels uniques. La connaissance de ces pathologies et des protocoles de soins permettra de diminuer le temps d’arrêt et un retour à la compétition prolongé sûr pour les athlètes.
Important :
Les blessures plus fréquentes dans le hockey sont les entorses acromio-claviculaire, fracture de la clavicule, et luxation gléno-humérale.
Traduit par Jérémy Da Silva
Bibliographie
- Généralement, le traitement conservateur permet de gérer la plupart des blessures dans le hockey sur glace.
Les blessures plus fréquentes dans le hockey sont les entorses acromio-claviculaire, fracture de la clavicule, et luxation gléno-humérale.
- Le hockey sur glace a des schémas lésionnels uniques.
- On a besoin d’information scientifique supplémentaire afin d’analyser les facteurs de risque externes.
Traduit par Jérémy Da Silva
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