Br J Sports Med 2014;48:1370-1376 doi:10.1136/bjsports-2013-092450
Gustaaf Reurink1,2, Gert Jan Goudswaard2, Johannes L Tol2, Emad Almusa3, Maarten H Moen4, Adam Weir2, Jan A N Verhaar1, Bruce Hamilton5, Mario Maas6
Box 2040, Rotterdam 3000 CA, The Netherlands; g.reurink@erasmusmc.nl
RESUME
Les études précédentes ont montré que les IRM effectuées tout de suite après une blessure aux ischios-jambiers servent de diagnostic et pronostic. L’importance clinique de l’Irm au retour sur le terrain (RST) n’a pas encore été prouvée. Le but de cette étude est d’analyser les IRM au moment du retour sur le terrain chez des athlètes amateurs, d’élite et professionnels.
Méthodes
On a obtenu les irm de 53 athlétes blessés aux ischios-jambiers cinq jours après la blessure et trois jours après le RST. Nous avons analysé les paramètres suivants : muscle lésé, stade de la blessure, présence d’un signal intramusculaire anormal. Nous avons noté les rechutes après deux mois du RST.
Résultats
Les irm initiales montraient 27 cas (51%) de blessures stade 1 et 26 (49%) stade 2 . Le temps moyen de RST était de 28 jours (entre 12-76).
Sur les irm au moment de la RST 47 athlétes (89%) avaient un hypersignal liquidien intramusculaire de haute intensité d’une longueur de 77mm (±53) et une section transversale moyenne de 8% (entre 0–90%) de la totalité du muscle. 22 athlètes (42%) avaient un signal intramusculaire de basse intensité. On a noté cinq rechutes.
Sur les irm au moment de la RST 47 athlétes (89%) avaient un hypersignal liquidien intramusculaire de haute intensité d’une longueur de 77mm (±53) et une section transversale moyenne de 8% (entre 0–90%) de la totalité du muscle. 22 athlètes (42%) avaient un signal intramusculaire de basse intensité. On a noté cinq rechutes.
Conclusions
89% des blessures des ischio-jambiers soignées ont montré la présence de liquide intramusculaire lors des irm. L’absence de ce liquide lors des irm n’est pas nécessaire pour un retour sur le terrain sans problème. Un signal de faible intensité suggère la formation de tissus cicatriciel observé dans un tiers des cas au moment du retour sur le terrain, mais son importance clinique en tant que facteur de risque pour une éventuelle rechute reste à prouver.