J’ai déjà pratiqué ! J’ai déjà utilisé des toilettes sèches, tout à fait banales, voire rudimentaires : un seau, un coffre en bois avec un trou au milieu et un dessus de toilettes, le tout accompagné d’un autre seau rempli de sciure. Hé bien, cela ne m’a pas déplu du tout. Je n’ai pas trouvé ça bizarre ou impraticable. Les personnes qui m’accompagnaient, un peu moins écolo que moi, n’ont rien trouvé à en redire non plus. Il faut dire que cet usage n’a été qu’occasionnel. Je ne suis pas certaine qu’à long terme, ce soit pareil…
Le concept
Les toilettes sèches sont, comme leur nom l’indique, des toilettes qui n’utilisent pas d’eau, donc pas de chasse d’eau ce qui laisse envisager des économies importantes.
Le principe de base est simple : vous faites vos besoins dans de la sciure placée dans un seau, sciure que vous pouvez acheter ou récupérer. A chaque fois que vous évacuez votre trop-plein, vous devez mettre de la sciure dessus. Au bout d’un moment, vous serez amené à vider le seau qui vous sert de réceptacle. Dans ce cas-là, il vaut mieux que vous habitiez une maison pour pouvoir mettre ces déchets qui serviront de compost dans votre composteur ou dans votre jardin.
C’est précisément le vidage du réceptacle qui semble poser problème à bon nombre de personnes. Celles qui ont un petit cœur ne se sentent pas aptes à aller vider leur seau. Elles ont d’abord peur de l’odeur qui pourrait s’en dégager. Puis, le côté visuel les rebute encore plus. Pour ce qui est du premier point, l’odeur, elles n’ont rien à craindre. Les toilettes sèches ne sentent pas, à condition de mettre suffisamment de sciure. Pour ce qui est du côté visuel, je pense que l’on doit finir par s’habituer. Et, encore une fois, si la sciure est suffisante, vous ne devriez pas voir des horreurs en vidant votre seau. Toutefois, vous ne devriez plus craindre ces désagréments puisque depuis quelque temps, les toilettes sèches ont beaucoup évoluées.
Le principe de base est simple : vous faites vos besoins dans de la sciure placée dans un seau, sciure que vous pouvez acheter ou récupérer. A chaque fois que vous évacuez votre trop-plein, vous devez mettre de la sciure dessus. Au bout d’un moment, vous serez amené à vider le seau qui vous sert de réceptacle. Dans ce cas-là, il vaut mieux que vous habitiez une maison pour pouvoir mettre ces déchets qui serviront de compost dans votre composteur ou dans votre jardin.
C’est précisément le vidage du réceptacle qui semble poser problème à bon nombre de personnes. Celles qui ont un petit cœur ne se sentent pas aptes à aller vider leur seau. Elles ont d’abord peur de l’odeur qui pourrait s’en dégager. Puis, le côté visuel les rebute encore plus. Pour ce qui est du premier point, l’odeur, elles n’ont rien à craindre. Les toilettes sèches ne sentent pas, à condition de mettre suffisamment de sciure. Pour ce qui est du côté visuel, je pense que l’on doit finir par s’habituer. Et, encore une fois, si la sciure est suffisante, vous ne devriez pas voir des horreurs en vidant votre seau. Toutefois, vous ne devriez plus craindre ces désagréments puisque depuis quelque temps, les toilettes sèches ont beaucoup évoluées.
Un concept qui a beaucoup évolué
Depuis quelques temps, les toilettes sèches ne se composent plus d’un simple seau rempli de sciure. Elles ont beaucoup évolué. Certaines sont en carton recyclable, d’autres ressemblent même à de véritables toilettes. Vous n’avez plus à les fabriquer vous-même. D’ailleurs, c’est préférable puisque la législation française autorise, depuis le décret du 7 septembre 2009 (Section 5), les toilettes sèches dans les maisons individuelles sans tout à l’égout, à condition qu’elles "ne génèrent aucune gêne dans le voisinage". Elles traitent les urines et les matières fécales, soit "en commun" pour former un compost, soit séparément. Dans ce dernier cas, l'urine doit rejoindre la filière de traitement prévue pour les eaux ménagères. Ainsi, le liquide part dans le circuit d’assainissement classique et le solide est utilisé comme compost. Le traitement des urines semble préférable du fait de leur contamination en médicaments et autres résidus en tout genre. Rejetées directement de la nature, elles ne feraient qu’augmenter la pollution. Malheureusement, le décret impose également que le compost produit soit vidé sur une « aire étanche ». Or, tout le monde sait que le bon compostage ne se fait que sur le sol même ! On a donc des progrès à faire en France…
Pourquoi ne pas opter pour des toilettes sèches sans sciure ? Elles existent déjà, notamment, en Allemagne et en Suisse, dans des logements collectifs par exemple. Elles sont beaucoup plus élaborées et demandent une installation plus conséquente. Vos matières sont séparées et envoyées directement dans des genres de composteurs, installés dans des cuves, dans des caves où les lombrics exercent leur activité favorite : manger. Au bout de quelques mois, vous récoltez ainsi votre compost et vous pouvez l’épandre dans votre jardin.
Pourquoi ne pas opter pour des toilettes sèches sans sciure ? Elles existent déjà, notamment, en Allemagne et en Suisse, dans des logements collectifs par exemple. Elles sont beaucoup plus élaborées et demandent une installation plus conséquente. Vos matières sont séparées et envoyées directement dans des genres de composteurs, installés dans des cuves, dans des caves où les lombrics exercent leur activité favorite : manger. Au bout de quelques mois, vous récoltez ainsi votre compost et vous pouvez l’épandre dans votre jardin.
Si les toilettes sèches vous tentent, essayez-les d’abord.
Il se pourrait que vous puissiez en rencontrer dorénavant un peu partout puisqu’il est possible de les louer. Lors de grands évènements, de spectacles, vous aurez peut-être l’occasion d’en faire l’expérience.
Et, si cela vous tente chez vous, renseignez-vous bien avant. La législation évolue rapidement. Prenez aussi la peine de bien étudier les différents types d’installation possible pour qu’elles ne vous causent pas plus d’inconvénients que d’avantages.
Et, si cela vous tente chez vous, renseignez-vous bien avant. La législation évolue rapidement. Prenez aussi la peine de bien étudier les différents types d’installation possible pour qu’elles ne vous causent pas plus d’inconvénients que d’avantages.